Glossaire
1 |
Ācāra Rasāyana
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Kāyacikitsā |
Règles de conduite et du comportement en société. Regardé en Āyurveda comme un de type thérapie du
Rasāyana, le terme désigne une approche non pharmacologique sous la forme d’un code de conduite amélioré, pour
bénéficier des effets rajeunissant du Rasāyana comme longévité, immunité du corps est l’amélioration de la
mémoire sans l’usage |
2 |
Ādānakāla |
Kāyacikitsā |
En Āyurveda l’une des deux divisons de l’année, mentionnées dans le régime de vie saisonnier (Ṛtucaryā).
Ādāna signifie littéralement enlever. Il représente le solstice nord, c.-à-d. la période depuis l’hiver
jusqu’au solstice d’été. C’est la période pendant laquelle le corps perd son énergie et/ou sa force à cause de
la chaleur du soleil qui va en augmentant et qui donne des qualités chaudes et sèches aux êtres vivants. Elle
comprend trois saisons, nommément : Śiśira (saison froide avec de la rosée), Vasanta (printemps), Grīṣma
(été). |
3 |
Āgantuja |
Roga Nidāna |
Signifie les maladies dont la cause est externe. Désigne les troubles où la douleur se produit d’abord,
suivie plus tard d’un dérangement de l’équilibre du Doṣa-Dhātu. Les troubles dus à une blessure, un
empoisonnement, des parasites et des germes font partie de cette catégorie. |
4 |
Āhāra
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Kāyacikitsā |
En Āyurveda ce terme désigne la nourriture. Toute nourriture qui est mangée ou bue, qui apporte une
nutrition et satisfait aussi l’esprit et l’âme, est appelée Āhāra. Regardé comme l’un des trois piliers
secondaires d’une vie saine (Upastambha), Āhāra a une importance capitale en Āyurveda. L’Āyurveda croit que
« nous sommes ce que nous mangeons et toutes les maladies sont le résultat de mauvaises habitudes alimentaires.
Ṁ Āhāra est lui-même classé en deux types : régime alimentaire sain (Hita Āhāra) et régime alimentaire
malsain (Ahita Āhāra). |
5 |
Ākāśa
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Padārtha Vijñāna |
Espace ouvert libre. Ākāśa est regardé comme le cinquième et le plus subtil des cinq éléments éternels, ou
le Pañcamahābhūta. C’est le principe organisateur universel de l’espace et il est donc représenté par des
espaces dans le corps humain à savoir la bouche, le nez, les voies respiratoires etc. Puisque l’espace est le
medium pour la transmission des ondes, Ākāśa est caractérisé par les caractéristiques dominantes du son
(Śabda) et les oreilles sont regardées comme les organes des sens qui ont principalement le akasa mahabhuta. |
6 |
Ālocaka Pitta |
Śārīrakriyā |
L’un des cinq sous-types de Pitta. Il est situé dans les yeux et gouverne la vue, nous permettant de percevoir
les forme des objets clairement et de façon reconnaissable. |
7 |
Āmāśaya
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RacanāŚ ārīra |
Littéralement le terme signifie le site ou le réceptacle des aliments non digérés (Āma). Ce terme est
utilisé pour désigner les organes de la digestion qui se trouvent entre le nombril (Nābhi) et la poitrine
(Stana). Anatomiquement, il peut être considéré comme l’estomac et la partie supérieure de l’intestin grêle
(duodénum). |
8 |
Ąma |
Roga Nidāna |
Littéralement ce terme veut dire pas mûr, cru ou immature. En Āyurveda, c’est un terme générique désignant
les résidus métaboliques toxiques qui sont le résultat des aliments non digérés à cause d’un Agni défaillant
(faible ou irrégulier). Āma est regardé comme la cause majeure des troubles gastro-intestinaux et aussi des
troubles systémiques. |
9 |
Ąmaya |
Roga Nidāna |
Ce terme signifie littéralement « qui arrive à cause de Āma Ṁ. Il est utilisé comme un synonyme de maladie
en général parce que Āma est la cause la plus commune de tous les troubles. Voir aussi Vyādhi, Gada. |
10 |
Āpaḥ
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Padārtha Vijñāna |
L’élément eau. L’un des cinq éléments éternels (Pañcamahābhūta), Āpaḥ le principe organisateur universel
de la fluidité qui caractérise les changements et les mouvements de toutes sortes. C’est l’élément sans
stabilité, qui a la caractéristique dominante du goût (Rasa). Puisque l’élément se réfère au goût, la langue est
regardée comme l’organe des sens qui contient principalement cet élément. L’élément est représenté par les
fluides du corps par ex. le sang et la lymphe. |
11 |
Ąpta |
Padārtha Vijñāna |
Signifié littéralement « atteint Ṁ ou « obtenu Ṁ. En Āyurveda, ce terme désigne une autorité ou une
personne crédible, sans préjudice ni influencée par les émotions, qui nous parle des objets exactement telles
qu’elles sont. Ces personnes sont regardées comme dignes de confiance et leurs paroles sont considérées comme
une source de connaissances valides. |
12 |
Āptopadeśa |
Padārtha Vijñāna |
Ce terme désigne les instructions, paroles ou communications des personnes crédibles (Āpta). Considérés en
Āyurveda comme une des sources de connaissances valides (Pramāṇa), les textes classiques représentent aussi
une forme de Āptopadeśa. C’est la première employée parmi les méthodes utilisées pour déterminer la nature et
la source d’une maladie. |
13 |
Ārogiea |
Kāyacikitsā |
Littéralement ce terme veut dire « un état maladif Ṁ. Bien qu’il soit utilisé comme un synonyme de bonne
santé, la santé n’est pas simplement l’absence de maladie. Ārogiea peut être décrit comme la condition avant le
début d’une maladie et après la cure d’une maladie. Cette condition fournit un cadre pratique pour le
diagnostic, le pronostic, la prescription de médicaments et les soins. Voir aussi Svāstha. |
14 |
Ārtava |
Śārīrakriyā |
Terme Saṁskṛta pour le sang menstruel. Considéré comme un Upadhātu de Rakta, ce terme a été sous-classifié
avec Antaḥpuṣpa (ovule ou œuf pour la fertilisation) et Bahiḥpuṣpa (décharge de sang mensuelle). |
15 |
Āśaya |
Śārīrakriyā |
Siège, réceptacle ou logement. Désigne les cavités ou les viscères dans le corps où Doṣa (les humeurs),
Dhātu (les constituants du corps) et Mala (les résidus) sont contenus. Ils sont au nombre de sept pour les
mâles et huit pour les femelles. Chaque Āśaya est l’emplacement d’un composant particulier du corps et
représente un organe particulier comme le suggère son nom, par ex. Vātāśaya (le gros intestin), Pittāśaya
(le foie et la partie supérieure de l’intestin grêle), Raktāśaya (le cœur), Āmāśaya (l’estomac), Agnāśaya
(le pancréas), Pakvāśaya (le cæcum) et Garbhāśaya (l’utérus) chez les femmes. |
16 |
Āścyotana |
Śālākya/ Kāyacikitsā |
Une des thérapies oculaires mentionnées en Āyurveda, désigne l’administration de gouttes pour les yeux.
Généralement des jus de plantes (Svarasa) sont utilisés. La nature et la dose des médicaments utilisé dépend de
la viciation du Doṣa. |
17 |
Āsana
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Svasthavṛtta |
Signifiant littéralement « un siège Ṁ, ce terme est spécifiquement utilisé pour parler d’une posture ou d’une
position physique constante du corps pour une méditation prolongée. La troisième et la plus connue des branches
dz l’Aṣṭāṅga Yoga classique, Āsana désigne une posture physique de yoga. Il est considéré comme un moyen
d’atteindre l’unité de l’esprit et du corps, en harmonie avec la nature. Chaque Āsana a une valeur
thérapeutique unique et ouvre une voie d’énergie spécifique. L’Āyurveda considère Āsana comme des forme
physiques fixes, possédant des aspects thérapeutiques aussi bien que préventifs spécifiques grâce auxquels les
Doṣa augmentent ou diminuent d’eux-mêmes. |
18 |
Āsava-Ariṣṭa |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Liqueurs médicinales contenant de l’alcool autogénéré. Les formules sont préparées en mélangeant les
médicaments (jus ou décoction) avec un édulcorant (miel / sucre brut) et un ferment comme la fleur de Woodfordia
fruticosa (Linn.) Kurz. dans des proportions spécifiques dans des jarres pendant une période spécifique et
soumettant ainsi les médicaments à la fermentation. Tandis que les Āsavas sont préparés par fermentation de
médecines crues ou de jus, les Ariṣṭas sont préparés par fermentation de la décoction des médecines. Ces
formules fermentées contiennent des quantités d’alcool tolérables et ont une durée de conservation prolongée.
Elles augmentent le feu digestif et sont facilement absorbées. |
19 |
Āsthāpana |
Basti Kāyacikitsā |
Lavements ou formules intrarectales purifiantes à base de décoction médicinale. Considéré en Āyurveda comme
faisant partie de la thérapie PañacaKarma, cela comprend l’administration de décoctions de médicaments par
l’orifice anal. La procédure thérapeutique a une plus grande valeur nettoyante, il n’est donc pas nécessaire de
le garder dans le corps pendant plus de quarante-huit minutes. Utilisé dans le cas de troubles abdominaux et
nervins de Vāta. Aussi appelé Niruha Basti. Voir aussi Basti. |
20 |
Āyuḥ |
Padārtha Vijñāna | Ce terme signifie littéralement la durée ou la longueur de vie et désigne spécifiquement la vie. Selon
l’Āyurveda, Āyuḥ est l’union complexe et équilibrée de quatre dimensions, le corps (Śārīra), les sens
(Indriya), l’esprit (Satva) et l’âme (Ātmā), de façon harmonisée et coordonnée. Ce terme englobe donc les
aspects physiques aussi bien que mentaux. |
21 |
Āyurveda
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Saṁhitā |
Terme Saṁskṛta composé de deux mots - Āyuḥ (la vie) et Veda (la connaissance). Il signifie littéralement
« science de la vie Ṁ. C’est un système de soins holistique, naturel et très ancien qui est né en Inde il y a
environ cinq mille ans. Considéré comme un Upaveda de l’Atharva Veda, c’est le seul système de médecine qui
traite des aspects préventifs aussi bien que curatifs. Son but est de fournir des conseils concernant
l’alimentation et les habitudes de vie pour que les personnes en bonne santé restent en bonne santé et de
prescrire des remèdes pour améliorer la santé des malades. Il comprend une description des aspects bénéfiques
(Hita), non bénéfiques (Ahita), heureux (Sukha) et malheureuse (Dukha) de la vie. |
22 |
Abhyaṅga
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Kāyacikitsā |
Un type de traitement oléique externe impliquant un massage synchronisé, doux mais ferme ou de frotter des
parties du corps avec des huiles simples ou médicinales dans la direction de la pousse des poils. Le processus
implique des mouvements spécifiques des mains sur des parties spécifiques du corps. Inclus comme un des éléments
de d’hygiène personnelle (Svasthavṛtta), le massage quotidien ou périodique a non seulement des effets
bénéfiques locaux mais aussi aide la circulation, réduit la sécheresse et équilibre les Doṣa viciés. Voir aussi
Udvartana. |
23 |
Agada |
Kāyacikitsā |
En général, le terme « Gada Ṁ signifie maladie, si bien que « A-gada Ṁ veut dire libre de maladie. Agada
indique des médicaments ou des remèdes. Ce terme est spécifiquement utilisé pour les antidotes ou les
médicaments qui contrecarrent les effets des poisons. |
24 |
Agada Taṁtra |
Aṣṭāṅga-Āyurveda |
En Āyurveda ce terme désigne la nourriture. Toute nourriture qui est mangée ou bue, qui apporte une
nutrition et satisfait aussi l’esprit et l’âme, est appelée Āhāra. Regardé comme l’un des trois piliers
secondaires d’une vie saine (Upastambha), Āhāra a une importance capitale en Āyurveda. L’Āyurveda croit que
« nous sommes ce que nous mangeons et toutes les maladies sont le résultat de mauvaises habitudes alimentaires.
Ṁ Āhāra est lui-même classé en deux types : régime alimentaire sain (Hita Āhāra) et régime alimentaire
malsain (Ahita Āhāra). |
25 |
Agni |
Kāyacikitsā |
Littéralement ce terme veut dire le feu. C’est la forme essentielle du feu et de la chaleur dans le corps. Il
anime tous les processus biologiques de la vie. Responsable de la génération de chaleur corporelle, de la
température, la vue et la digestion, il forme la base du système digestif. Sa fonction est la transformation,
l’absorption et l’élimination et il est indispensable pour la digestion et le métabolisme. Agni est de treize
types : un type Jaṭharāgni, cinq Bhūtāgnis et sept Dhātvāgnis. |
26 |
Agnikarma |
Śalya |
Thérapeutique de cautérisation thermale. Spécifiquement, AgniKarma indique l’échauffement, la brûlure ou la
stigmatisation des tissus organiques au moyen d’une tige en fer chauffée (Dagdhaśalākā) ou d’appareils
similaires. Considéré comme la meilleure procédure para-chirurgicale dans la chirurgie ancienne de
l’Āyurvedika, il est utilisé en dernier recours pour le traitement des troubles qui sont incurables par les
remèdes aux plantes ou la chirurgie. Les maladies traitées avec AgniKarma disparaissent et ne se reproduisent
pas. |
27 |
Agni Mahābhūta |
Padārtha Vijñāna |
Littéralement, il représente le feu. L’un des cinq éléments éternels - c.-à-d. Pañcamahābhūta - Agni est
la force universelle dans la nature qui produit la chaleur et irradie la lumière. Cet élément est le principe
organisateur universel qui contrôle toutes les conversions ou transformations, et il est principalement
caractérisé par la Vue (Rūpa). Les yeux sont considérés comme des organe des sens. |
28 |
Ajīrṇa |
Kāyacikitsā |
Considéré comme un trouble gastro-intestinal, ce terme désigne l’état de l’indigestion. Séquelle d’un feu
digestif faible (Jaṭharāgni), c’est la source de nombreux autres troubles abdominaux. |
29 |
Akṣitarpaṇa
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Śālākya/ Kāya Cikitsā |
Littéralement cela signifie l’alimentation (Tarpaṇa) des yeux (Netra). C’est un traitement spécial dans
lequel les yeux sont baignés dans des fluides purs ou médicinaux (beurre clarifié / huile / décoction). Pour
cela, après le massage, on place des anneaux en pâte de lentilles noires organiques tout autour de la cavité
orbitale. On garde le Ghṛta (beurre clarifié) dans de l’eau chaude et lorsque tiède ce qui surnage est versé
dans les anneaux en pâte et maintenu 15 à 20 minutes. Les yeux sont alternativement ouverts et fermés pendant
qu’ils sont immergés dans le Ghṛta. Le bain d’œil à l’huile soulage la tension et la fatigue, améliore la vue,
équilibre le système nerveux et lisse les rides tout en éliminant avec douceur les toxines et les impuretés. Il
est aussi connu pour soulager la fatigue oculaire de l’éblouissement constant d’un écran d'ordinateur ou de
télévision, de la myopie simple ainsi que de maladies plus sérieuses des yeux. |
30 |
Amla |
Padārtha Vijñāna |
Un des six goûts (Ṣaḍ Rasas). En Āyurveda, désigne le goût acide. Il est décrit comme curatif et
stimulant, pacificateur de Vāta, cardiotonique ou bon pour le cœur (Hṛdaya), appétant et digestif mais causant
des brûlures d’estomac si pris en excès. Voir aussi Rasa. |
31 |
Amlapitta |
Kāyacikitsā |
Un trouble gastro-intestinal dans lequel le Pitta vicié devient âcre et cause une inflammation de la muqueuse
gastrique. Caractérisée par une perte d’appétit, des brûlures d’estomac, des éructations et des vertiges, cette
maladie peut être considérée comme l’hyperacidité ou la dyspepsie. |
32 |
Aṁgula |
Racanā Śārīra |
Voir Aṁguli |
33 |
Aṁguli |
Racanā Śārīra |
Un type de mesure utilisé jadis. Il indique la mesure de la largeur d’un doigt. |
34 |
Añjana |
Kāyacikitsā |
Une des thérapies oculaires mentionnées en Āyurveda, désigne l’application de pigments noirs sous forme de
poudre ou de pommade dans les yeux. |
35 |
Antaḥ Parimārjana |
Kāyacikitsā |
Ce terme désigne la thérapeutique interne en Āyurveda. Elle comprend deux grandes catégories - Saṁśodhana
(thérapie purificatrice) et Saṁśodhana (thérapie palliative). Les thérapies purificatrices comprennent le
PañcaKarma tandis que la thérapie palliative implique un traitement avec des médicaments, un régime alimentaire
et un mode de vie selon la nature de la maladie. Voir aussi Bāhya Parimārjana. |
36 |
Anu |
Padārtha Vijñāna |
Un préfixe commun de Saṁskṛta utilisé fréquemment en Āyurveda qui signifie après, près de ou subordonné à
en conjonction de. |
37 |
Anulomana |
Dravyaguṇa |
Littéralement ce terme veut dire envoyer ou mettre dans la bonne direction. Une des actions pharmacologiques
des médicaments Āyurvedika. Il indique les plantes qui facilitent l’élimination des déchets (Mala) par les
orifices naturels. Ces médicaments possèdent la capacité de soulager la flatulence ainsi qu’une constipation
modérée. Il comprend les plantes aromatiques et carminatives comme Harītaki (Terminalia chebula Retz.). |
38 |
Anumāna |
Padārtha Vijñāna |
Un des Pramāṇa (source de la connaissance valide) mentionnés en Āyurveda, Anumāna désigne la connaissance
par inférence ou déduite dépendante d’une pensée rationnelle ou équilibrée (Yukti), par ex. déduction de l’état
du feu digestif (Jaṭharāgni) partir de la capacité de l’individu à digérer les aliments. |
39 |
Anupāna |
Kāyacikitsā |
Un véhicule fluide prescrit avec ou peu après le médicament. Le but est faciliter l’absorption ou
l’assimilation du médicament ou s’augmenter l’efficacité du médicament. Différents Anupānas sont mentionnés
dans les textes anciens, selon la maladie et la nature du principal médicament administré. Les principaux
véhicules sont le miel, le beurre clarifié, le babeurre et le jus de certaines plantes. Peut aussi être
considéré comme une boisson post-prandiale. |
40 |
Anupaśaya |
Roga Nidāna |
Quatrième phase du processus du diagnostic Āyurvedika (Pañcanidāna). Désigne le régime alimentaire, les
médicaments ou le mode de vie qui aggrave la condition du patient et est contraire à l’Upaśaya. Employé pour
déterminer les signes et symptômes cachés, Anupaśaya est utilisé pour un diagnostic différentiel et pour
établir la nature précise et l’ampleur d’une maladie. Par exemple, dans le cas de l’arthrite rhumatoïde
(Āmavāta), l’application d’huiles (Snehana) est un Anupaśaya et aggrave la condition, mais il soulage
l’arthrite (Saṁdhivāta) et il est considéré comme un Upaśaya pour ça. Voir aussi Upaśaya. |
41 |
Anurasa |
Dravyaguṇa |
Goût secondaire. Désigne le goût qui se manifeste à peine ou à la fin, après le Rasa principal. Par exemple
le goût acide d’amalki (groseille indienne) est son « Rasa Ṁ, mais le goût sucré perçu à la fin est « Anurasa
Ṁ. Le goût secondaire ou Anurasa peut être présent dans la substance fraîche mais disparaît quand elle est
séchée. Voir aussi Rasa. |
42 |
Anuvāsana Basti |
Kāyacikitsā |
Un des Bastis (thérapies intrarectales) mentionnés en Āyurveda. Anuvāsana désigne les lavements médicinaux
/ les remèdes intrarectaux onctueux (huileux) qui doivent être gardés dans le corps pendant of neuf heures
minimum pour produire les effets thérapeutiques désirés. Il nourrit et hydrate les tissus et les organes
desséchés et il est utile dans les troubles de Vāta. |
43 |
Apāna |
Śārīrakriyā |
Un des cinq sous-types de Vāta, ce terme signifie littéralement l’air qui bouge vers le bas. Comme il est
concentré dans le gros intestin, qui est le site principal de Vāta, il soutient et contrôle tous les autres
sous-types. Il gouverne les impulsions vers le bas de la défécation, l’urination, l’ovulation etc. |
44 |
Apāna Vāyu |
Śārīrakriyā |
Flatulence. Considéré comme une des envies non suppressibles, ce terme est spécifiquement utilisé pour les
vents des déchets à l’intérieur du corps qui sont évacués par la portion basse du corps, c.-à-d. l’anus. |
45 |
Aparigraha |
Maulika Siddhānta |
Le cinquième Yama. Parigraha veut dire prendre, procurer, posséder ou saisir et « A Ṁ est le préfixe pour
sans dans Saṁskṛta. Aprigraha signifie donc qui n’accumule pas. Désigne le fait d’éviter d’accumuler des
acquisition inutiles d’objets non essentiels afin de maintenir l’étude du spirituel. |
46 |
Apatarpaṇa |
Kāyacikitsā |
Un des deux traitements Āyurvedika communément utilisés, ce terme est utilisé pour une thérapie amincissante
ou détoxiquante. Il est conçu pour réduire la masse corporelle. Il implique une série un régime diététique ainsi
que d’autres modes de vie qui produisent un allègement, par ex. le jeûne, les exercices physiques, l’exposition
au soleil et l’administration de médicaments. Il comprend trois des six thérapies élémentaires (Upakrama),
nommément Laṁghana (allègement), Rukṣaṇa (assèchement) et Svedava (sudation). Elles ont toutes un effet
commun, c.-à-d. qu’elles produisent un allègement. Voir aussi Saṁtarpaṇa. |
47 |
Apathya |
Padārtha Vijñāna |
Un des Pramāṇa (source de la connaissance valide) mentionnés en Āyurveda, Anumāna désigne la connaissance
par inférence ou déduite dépendante d’une pensée rationnelle ou équilibrée (Yukti), par ex. déduction de l’état
du feu digestif (Jaṭharāgni) partir de la capacité de l’individu à digérer les aliments. |
48 |
Apatya |
Kaumāra Bhṛtya |
Progéniture, enfant ou descendant. |
49 |
Ariṣṭa |
Padārtha Vijñāna |
Ce terme signifie les symptômes défavorables qui annoncent la mort. Un Ariṣṭa spécifique a été mentionné
pour chaque maladie différente. Considéré en Āyurveda comme une discipline clinique (Ariṣṭa Vijñāna), sa
connaissance aide la médecin à établir la possibilité d’une cure pour une maladie. Voir aussi Āsava
Ariṣṭa. |
50 |
Arka
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Dravyaguṇa |
Saṁskṛta est le nom de la plante médicinale Calotropis procera Dryand |
51 |
Arka |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Une préparation pharmaceutique de médicaments volatiles. Ce terme désigne des eaux aromatiques distillées ou
concentrées utilisé en Āyurveda et en médecine Unānī. Il est préparé par distillation des médicaments que
l’on a fait tremper dans l’eau pendant au moins vingt-quatre heures. Ces préparations se conservent plus
longtemps que les infusions. |
52 |
Artha |
Padārtha Vijñāna |
Littéralement ce terme veut dire la signification d’un mot ou d’une phrase, c.-à-d. l’essence finale d’une
pensée. Spécifiquement, il désigne le but, l’intention ou l’objet d’une poursuite, ce qui est désiré, désirable
et satisfait la tendance à l’acquisition d’un individu. Représente aussi la prospérité matérielle comme l’un des
quatre accomplissements vitaux de la vie humaine. |
53 |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Padārtha Vijñāna |
Les huit branches ou disciplines de l’Āyurveda sont collectivement appelées Aṣṭāṅga Āyurveda. Elles
sont : Kāyacikitsā (médecine interne), Kaumāra Bhṛtya (pédiatrie), Bhūta Vidyā (psychiatrie), Śālākya
(oto-rhino-laryngologie et ophtalmologie), Śalya (chirurgie), Agada Taṁtra (toxicologie), Rasāyana
(gériatrie) et Vājīkaraṇa (eugénique et aphrodisiaques). |
54 |
Aṣṭāṅga Hṛdaya |
Saṁhitā |
Un des trois grands traités de médecine indienne, un texte classique du septième siècle par Vāgabatta. Il
est considéré comme une version concise de l’Aṣṭāṅga Saṅgraha, qui se base principalement sur Caraka et
Suśruta Saṁhitā. Le texte représente une avance scientifique sur les anciens traités et donne une description
de l’Āyurveda lui-même. |
55 |
Aṣṭavarga |
Dravyaguṇa |
Un groupe composé des racines de huit plantes médicinales rares de nature altérante et nutritive. Elles
favorisent la santé et sont bénéfiques dans les cas de débilité générale causée par des troubles débilitants
chroniques. Ceux-ci comprennent : Jīvaka, Ṛṣabhaka, Medā, Mahāmedā, Ṛddhi, Vṛddhi, Kākolī et
Kṣīrakākolī. La plupart des médicaments de ce groupe ne se trouvent plus de nos jours. Des substituts
(Pratinidhī Dravya) sont utilisés à la place de ces médicaments. Administrés avec du lait chaud et du Ghṛta
comme adjuvant, ce groupe est un ingrédient de l’Avleha communément utilisé, Cyavanaprāśa. |
56 |
Aṣṭavidha Parīkṣā |
Roga Nidāna |
Un des types de Rogī Parīkṣā, ce terme signifie littéralement les huit méthodes d’examen. Elles
comprennent l’examen de Nād̂ī (le pouls), Mala (les selles), Mūtra (l’urine), Jihvā (la langue), Śabda (la
voix), Sparśa (la peau), Dṛk (la vue) et Ākṛti (l’apparence). Il donne une idée de la condition générale du
patient et du type de maladie. Il aide aussi a analyser le pronostic des troubles. |
57 |
Asthi
|
Racanā Śārīra |
Le tissu osseux. Un des sept composants du corps (Dhātus), il est dit être dérivé de la graisse (Medā) et
génératif de la moelle osseuse (Majjā). Étant la structure la plus dure, il fournit support, forme et
protection au corps humain, en plus de nourrir la moelle osseuse. |
58 |
Auṣadhi
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Kāyacikitsā |
Terme Saṁskṛta pour les médicaments avec une valeur thérapeutique. Spécifiquement, ce terme est utilisé
pour les modalités, les remèdes et le traitement thérapeutique. Il signifie toutes les méthodes curatives y
compris les rituels et les invocations qui sont favorables à la santé. Un des trois piliers de l’Āyurveda
(Trisūtra), Auṣadhī traite de la gestion des troubles. Voir aussi Bheṣaja. |
59 |
Avagāhana
|
Kāyacikitsā |
Un type de fomentation mouillée (Drava Sveda), qui implique de tremper la partie affectée dans un récipient
rempli de fluides médicinaux. Comparable à un bain dans un tub, il favorise la circulation, calme les nerfs,
renforce les muscles et soulage la douleur et la raideur. Il est spécifiquement utilisé pour les troubles du
Vāta, les hémorroïdes, la dysurie et d’autres conditions douloureuses. Voir aussi Drava Sveda. |
60 |
Avalambaka Kapha |
Kriyā Śārīra |
Un des cinq sous-types de Kapha, Avalambaka est situé dans la région du cœur et des poumons et effectue les
fonctions vitales de nourrir, lubrifier et protéger les deux structures. |
61 |
Avaleha
|
Bhaiṣajya Kalpanā |
Préparation médicinale qui doit être léchée ou lapée avec la langue. Il a la consistance d’une pâte épaisse
et il est préparé en faisant bouillir et réduire la décoction à la consistance désirée et en y ajoutant du sucre
ou de la sucre brut. Facilement assimilable, Cyavanaprāśa est l’Avaleha le plus communément utilisé. |
1 |
Bāhya Parimārjana |
Kāyacikitsā |
Thérapies externes purifiant. Procédures de traitement au moyen de mesures purificatrices externes. Il
comprend plusieurs procédures thérapeutiques par ex. des méthodes de traitement oléique externe comme Abhyaṅga,
de sudation (Svedana) et des gargarismes médicinaux (Gaṇḍūṣa). |
2 |
Bala |
Śārīrakriyā |
Terme Saṁskṛta pour la force. En Āyurveda, ce terme signifie non seulement la force physique, mais inclut
aussi l’immunité intense, qui est capable d’agir sans avoir besoin d’être reconnue. Elle a été elle-même
classifiée en trois types - naturelle (Sahaja Bala), saisonnière (Kālaja Bala) et acquise (Yuktikṛta Bala). |
3 |
Balya |
Dravyaguṇa |
Signifie ce qui promeut la force. Ce terme signifie la propriété pharmacologique d’un médicament. Il est
utilisé pour les activateurs qui fournissent la force au corps. En plus d’augmenter la force et le tonus
musculaires, c.-à-d. la capacité physique, ils augmentent l’immunité c.-à-d. la capacité de résister aux
maladies. |
4 |
Baṁdha
|
Śalya Taṁtra |
Signifie littéralement bandage. En Āyurveda, ce terme désigne spécifiquement les nœuds ou les bandages, qui
sont considérés comme des aspects très importants de la chirurgie (Śalyataṁtra). Quinze différents types de
bandages pour différentes parties du corps et différentes localisations sont mentionnés. |
5 |
Basti |
Racanā Śārīra |
Terme Saṁskṛta pour la vessie urinaire. Selon l’Āyurveda, c’est un organe vital (Marma). |
6 |
Basti |
Kāyacikitsā |
Signifiant littéralement vessie urinaire, Basti désigne l’administration thérapeutique de médicaments par les
voies rectale, vaginale ou urétrale. Il porte ce nom parce qu’autrefois, la vessie de gros animaux comme la
chèvre et la vache était utilisée comme sac de lavement pour leur administration. Un composant très important de
la thérapie du PañacaKarma, c’est la meilleure procédure curative et palliative pour les troubles de Vāta.
Considérée comme la moitié ou parfois la totalité de la thérapie, cette procédure a également une valeur
rajeunissante (promotrice de la santé). |
7 |
Bhānupāka |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Bhānu veut dire le soleil, Pāka désigne le traitement. Ce terme désigne donc le traitement des médicaments
à la lumière du soleil. C’est essentiellement le processus d’évaporation de l’humidité et/ou de l’eau contenue
dans les médicaments en les exposant au soleil. Spécifiquement mentionné pour la préparation du Loha Bhasma. |
8 |
Bhāvanā
|
Bhaiṣajya Kalpanā |
Ajout de fluides (décoction / jus) aux médicaments réduits en poudre (d’origine végétale ou minérale) suivi
de la trituration des médicaments jusqu’à ce que le fluide soit complètement absorbé. Procédure très courante
pendant la préparation des formules, cela potentialise l’action des médicaments originaux. Généralement, le
processus est répété plusieurs fois, afin que le médicament acquière les principes actifs des fluides
incorporés. |
9 |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Pharmacie Āyurvedika. Ce terme « Bhaishajya Ṁ signifie médecine et « Kalpanā Ṁ signifie la forme. C’est
la branche de l’Āyurveda qui traite des préparations pharmaceutiques sous différentes forme, par ex. sirop,
comprimé, poudre etc. |
10 |
Bhasma
|
Rasaśāstra |
Littéralement ce terme veut dire la cendre sacrée. En Āyurveda, ce terme signifie les cendres alcalines
dérivées de substances organiques (plantes et animaux) ou inorganiques (minérales et métalliques). Communément,
ce terme désigne la forme calcinée ou incinérée de substances minérales et métalliques, préparées selon le
processus élaboré de Śodhana et Māraṇa. Les Bhasmas de plantes solubles dans l’eau sont appelés Kṣara. Les
Bhasmas sont fréquemment utilisés car ils sont tout le temps disponibles, peuvent être conservés pendant plus
longtemps et sont efficaces à petites doses. Ils sont destinés à l’usage interne. |
11 |
Bheda |
Roga Nidāna |
Littéralement type, division, variété ou distinction, en Āyurveda ce terme décrit les types d’une maladie.
Il est aussi considéré comme le stade de développement d’un trouble non traité ; et il désigne le sixième stade
de la manifestation de la maladie, caractérisé par les complications et l’aggravation en chronicité. |
12 |
Bhedana |
Dravyaguṇa |
Littéralement, ce terme veut dire percer ou transpercer. Une des actions pharmacologiques des médicaments
Āyurvedika, ce terme est utilisé pour indiquer les purgatifs comme Picrorhiza kurroa, qui causent l’expulsion
forcée des fèces en morcelant les selles durcies. |
13 |
Bhedana |
Śalya Taṁtra |
En Āyurveda une des huit procédures chirurgicales (Śastra Karma). Signifie l’incision qui est utilisée pour
obtenir un drainage efficace ou exposer les structures sous-jacentes pour faire sortir le contenu. Utilisé pour
le traitement des troubles suppurants qui exigent un drainage, par ex. un abcès (Vidradhi). |
14 |
Bodhaka Kapha |
Śārīrakriyā |
Signifie littéralement « celui qui réveille Ṁ ou celui qui catalyse la connaissance. C’est un des sous-types
de Kapha qui est situé dans la langue et active la perception du goût. |
15 |
Bṛhaṁṇa |
Kāyacikitsā |
Les thérapies nourrissantes en Āyurveda. Un des six traitements préparatoires (Upakrama) qui promeut la
masse et la nourriture du corps. Il consiste en l’administration de certains médicaments ou articles
alimentaires dont la nature est Balya (promouvant la force) accompagnée de la prescription d’un régime de vie
comme le sommeil, des bains, des massages légers et l’administration de certains lavements d’huile médicinale
(Anuvāsana Basti). Principalement utilisé dans les troubles de Vāta. Peut être considéré comme une thérapie
palliative. |
16 |
Bṛhattrayī |
Saṁhitā |
Les trois écrits les plus anciens de l’Āyurveda c.-à-d. Caraka Saṁhitā, Suśruta Saṁhitā et Aṣṭāṅga
Hṛdaya sont collectivement nommés Bṛhattrayī, ou les trois textes suprêmes ou capitaux. À présent ils
représentent la banque de données la plus importante de la médecine Āyurvedika. Les traités représentent la
systématisation de la science médicale de l’Āyurveda jusqu’au septième siècle de notre ère. Chacun de ces
textes décrit non seulement les bases théoriques et philosophiques de l’Āyurveda, mais aussi le diagnostic, la
thérapie ainsi que la préparation de nombreuses formules curatives. |
17 |
Bhrājaka Pitta |
Śārīrakriyā |
Un des sous-types de Pitta situé dans la peau et gouverne l’éclat, le teint et la température du corps en
gardant active la sécrétion des glandes sudoripares et sébacées de la peau. |
18 |
Bhrama |
Roga Nidāna |
Le terme Saṁskṛta signifie une illusion, la tromperie ou une mauvaise perception. Considéré en Āyurveda
comme un trouble mental, il désigne la fausse connaissance ou l’erreur, par ex. prendre une corde pour un
serpent. |
19 |
Bhūtāgni |
Śārīrakriyā |
Le feu élémentaire. La forme d’Agni au niveau moléculaire. Il est de cinq types correspondant à chacun des
Pañcamahābhūta, responsable de la transformation des éléments respectifs dans les aliments, aidant ainsi le
métabolisme moléculaire. Peut être considéré comme les enzymes digestifs. |
20 |
Bhūta Vidyā |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Une des huit branches de l’Āyurveda qui classiquement traite de la pacification des démons et des fantômes
au moyen des thérapies Yogika et divines comme Maṁtra Cikitsā, Prāṇāyama et ŚāntiKarma, etc. Comme les
symptômes sont psychologiques et les traitements sont également rationnels, il peut être considéré comme la
psychiatrie Āyurvedika à l’ère moderne. |
21 |
Brahmacarya |
Svasthavṛtta |
Un des trois principaux piliers d’une vie saine (Upastambha) et la quatrième partie de Yama dans le yoga
Aṣṭāṅga, il inclut non seulement la restreinte sexuelle ou l’abstinence mais aussi la gestion intelligente
de l’énergie sexuelle. C’est le premier Āśrama, c.-à-d. le département de la vie spirituelle. |
22 |
Brahma Mūhūrta |
Svasthavṛtta |
Les heures avant l’aube. C’est la période d’environ 1 heure et demi, soit quatre-vingt dix minutes avant le
lever du soleil. L’Āyurveda dit qu’il est prometteur de se lever à ce moment-là. Appelé l’heure divine, il est
considéré comme le plus favorable à la méditation et pour acquérir la connaissance suprême du bonheur
éternel. |
23 |
Buddhi |
Padārtha Vijñāna |
Terme Saṁskṛta dérivé de « Bouddha Ṁ, qui veut dire savoir. Littéralement ce terme désigne l’intellect.
C’est la faculté de la sagesse, l’intelligence et la discrimination, il se rapporte à l’intellect des êtres
vivants, grâce auquel on sait, ou on est conscient. C’est l’ultime décideur, un état décisif qui détermine la
distinction entre les choses. |
1. |
Cakra
|
Svasthavṛtta |
Terme Saṁskṛta pour une roue ou un disque. En Āyurveda,
il signifie les sept centres d’énergie fondamentaux dans le corps dont la conscience est composée. Dans le
corps physique les centres correspondent au système nerveux ou aux glandes situées le long de la colonne
vertébrale de la base jusqu’à la tête. Ce sont les portes de l’énergie sacrée qui gouverne l’aspect
psychosomatique subtil de l’être intérieur. Utiles pour le yoga et la méditation, ils ont les qualités de
rétablir l’équilibre intérieur et de restaurer la santé. |
2. |
Cakṣu
|
Padārtha Vijñāna |
Saṁskṛta est synonyme de l’œil, l’organe des sens de la vue. Considéré comme la faculté de la vue, la
lumière et la clarté, ses autres synonymes sont Akṣi, Nayana et Netra. |
3. |
Cakṣuṣya |
Dravyaguṇa |
Littéralement ce terme indique les médicaments qui sont Rasāyana pour les yeux (bénéfiques pour les yeux). Ce
terme est utilisé pour les médicaments qui donnent santé et longévité aux yeux et maintiennent la santé de
l’œil. |
4. |
Caraka |
Saṁhitā |
Le commentateur original du Caraka Saṁhitā, considéré être le père de la médecine Āyurvedika. |
5. |
Caraka |
Saṁhitā |
C’est le texte de l’Āyurveda le plus ancien et qui fait le plus autorité disponible aujourd’hui. À l’origine
dans le Saṁskṛta et presque entièrement sous forme de vers, ce texte traite principalement des traitements au
moyen d’applications internes et externes de médicaments. Il explique la logique et la philosophie sur laquelle
le système de médecine Āyurvedika est fondé. Aujourd’hui il demeure le plus authentique des textes Āyurvedika
sur la médecine |
6. |
Catuṣpāda |
Saṁhitā |
Les quatre piliers ou parties de la pratique médicale. Ce terme signifie les quatre ingrédients essentiels
d’une gestion médicale réussie. Ils comprennent : Bhiṣaka (le médecin), Dravya (médicaments, régime alimentaire
et tous les autre instruments médicaux nécessaires au traitement), Upasthātā (assistant médical ou personnel
infirmier) et Rogī (le patient). Une coopération réfléchie et efficace de ces quatre aspects de la
thérapeutique jouent un rôle dans le succès de la gestion des troubles. |
7. |
Cetanā |
Padārtha Vijñāna |
Dérivé de la racine « Citta Ṁ, signifie percevoir ou comprendre. Ce terme signifie la conscience individuelle
ou l’intelligence c.-à-d. la manière dont on devient conscient de soi et des choses autour de soi. En Āyurveda
le cœur est considéré comme le siège principal de la conscience (Cetanā Sthāna). |
8. |
Chardi |
Roga Nidāna |
Considéré comme un trouble en Āyurveda, ce terme désigne le vomissement dû à la viciation d’un Doṣa ou une
expérience sensorielle désagréable. Le mouvement vers le haut Udānavāyu y est plus particulièrement vicié. |
9. |
Chedana |
Dravyaguṇa |
Littéralement ce terme veut dire enlever. Une des actions pharmacologiques des médicaments Āyurvedika, il
désigne les plantes qui retirent activement le Doṣa en grattant les tissus. Par exemple, Marica (la baie de
poivre noir) |
10. |
Chedana |
Śalya Taṁtra |
Indique l’excision. Une des huit procédures chirurgicales (Śastra Karma). Une procédure dans laquelle une
partie ou la totalité d’un membre ou d’une structure du corps est coupée. Elle est employée pour les lésions non
suppurantes, dures, fixes et nécrosantes des tissus. |
11. |
Cikitsā |
Kāya Cikitsā |
Dérivé de la racine « Kiṭ Rogāpnayane Ṁ, désigne les mesures relatives à la cure et au soulagement d’une
maladie. Considéré comme un synonyme de traitement ou thérapie, il est composé des mesures concernant
l’éradication des facteurs causatifs aussi bien que le traitement des troubles. En Āyurveda le traitement est
le plus large le plus complet parmi tous les autres systèmes de médecine. Principalement, il est classé en trois
grandes catégories, nommément - Saṁśodhana (thérapies purificatrices), Saṁśamana (thérapies palliatives) et
Nidānaparivarjana (élimination de la cause). |
12. |
Citta |
Padārtha Vijñāna |
L’esprit subconscient. C’est l’entrepôt de la mémoire, considéré comme le siège des trois facultés mentales
comprenant Buddhī (l’intellect), Mana (l’esprit) et Ahaṁkāra (l’égoïsme). |
13. |
Cūrṇa
|
Bhaiṣajya Kalpanā |
Littéralement ce terme veut dire poudre. Il signifie la poudre fine d’un médicament ou le mélange très fin de
médicaments. Une forme de médicaments communément utilisée de l’Āyurvedika, elle garde sa puissance pendant un
an si elle est bien conservée. |
1. |
Daivavyāpāśraya Cikitsā (Daivī Cikitsā) |
Kāya Cikitsā |
Une des trois principales méthodes de traitement. Le traitement divin est indiqué dans les troubles que l’on
croit être causés par des actes coupables et qui ne peuvent pas être attribués à une cause physique ou mentale,
par ex. Apasmāra (épilepsie) et Unmāda (trouble psychologique). Le traitement implique des incantations
(Maṁtra), le port de pierres précieuses (Maṇi/ Ratana) et des sacrifices, dont l’intention est de s’assurer
l’influence divine afin d’éliminer la maladie. |
2. |
Daśamūla |
Kāya Cikitsā |
Signifie littéralement les dix racines. La combinaison traditionnelle des écorces des racines de dix plantes
puissantes prises en quantités égales. Ces médicaments ont un effet thérapeutique plus ou moins similaire. Le
groupe comprend les racines de Aegle marmelos Correa ex Roxb., Gmelina arborea Roxb., Oroxylum indicum (Linn.)
Venten, clerodendrum multiflorum (Burm.f.) Kuntze Syn. : C. phlomoides Linn. / Premna integrifolia Linn. /
Premna mucronata Roxb., Stereospermeum chelonoides (Linn. F.) DC. Syn. : S. suaveolens (Roxb.) DC., et les
racines de Desmodium gangeticum (Linn.) DC, Uraria picta (Jacq.) Desv. ex DC., Solanum indicum Linn., Solanum
surattense Burm. et Tribulus terrestris. Mentionné comme Śothahara Mahākaṣāya dans les textes anciens, le
groupe a un effet anti-inflammatoire et il est efficace dans les cas de Kāsa (bronchite), Sandhigatavāta
(arthrite), Śirasūla (céphalée), Jvra (fièvre), Dhātukṣaya (faiblesse), Tandra (somnolence) et les problèmes
digestifs. |
3. |
Daśavidha |
Roga Nidāna |
Les dix éléments du diagnostic Āyurvedika du patient. C’est l’un des nombreux critères de diagnostic qui sont
mentionnés en Ayurveda. Il comprend le jugement du médecin regardant le patient dans son ensemble : sa
constitution (Prakṛti), la viciation Doṣika (Vikṛti), la qualité des tissus (Sāra), la compacité du corps
(Saṁhanana), la stature générale et les proportions physiques (Pramāṇa), la force physique (Vyāyāma
Śakti), la faculté d’adaptation (Sātmya), l’équilibre émotionnel (Sattva), la capacité digestive (Āhāra
Śakti), le vieillissement (Vaya). |
4. |
Dhamani |
Racanā Śārīra |
Littéralement ce terme dénomme les tuyaux du souffle. Selon l’Āyurveda, il désigne les structures vasculaires
impliquées dans le transport des substances nourrissantes vers toutes les parties du corps par l’action de
Vyāna Vāyu. Le mouvement des fluides à travers ces tubes provoque le son d’un souffle, d’où le nom. Leur
origine est dans la région du nombril et ils sont au nombre de vingt-quatre. |
5. |
Dhanvantari |
Saṁhitā |
Le médecin des dieux. Considéré comme le fondateur de l’Āyurveda, il est la réincarnation du dieu hindou
Vishnou, qui émergea lors du barattage de l’océan par les Deva et les Asura ou démons, avec un pot contenant
l’ambroisie (nectar de rajeunissement / élixir d’immortalité). |
6. |
Dhātu |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie littéralement « ce qui soutient, tient et lie ensemble Ṁ. Dans la physiologie Āyurvedika,
ce terme désigne les constituants du corps (les tissus) qui forment les piliers du corps. Ceux sont les moyens
de nourrir et de grandir et ils sont responsables de l’architecture anatomique du corps. Ils donnent un soutien
au corps aussi bien qu’à l’esprit. Au nombre de sept, ils comprennent : Rasa (le plasma / la lymphe), Rakta (le
sang), Māṁsa (la chair), Medā (la graisse / le tissu adipeux), Asthi (les os), Majjā (la moelle osseuse) et
Śukra (le sperme). Chaque Dhātu est un substrat pour la formation du prochain Dhātu, c.-à-d. le précurseur du
Dhātu suivant. |
7. |
Dhātu |
Rasaśāstra |
Littéralement ce terme veut dire « ce qui soutient, tient et lie ensemble Ṁ. Désigne les métaux utilisés
comme médicaments dans la pharmacie Āyurvedika. |
8. |
Dhātvāgni |
Śārīrakriyā |
Agents digestifs spéciaux pour les tissus du corps. C’est le constituant spécifique du feu de chaque Dhātu
qui est responsable de son métabolisme et de sa transformation en un autre Dhātu. Toute la gamme du métabolisme
des tissus en dépend et celui-ci est à son tour dépendant de Jaṭharāgni. |
9. |
Dhī |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour l’acquisition des connaissances. Un des aspects de la puissance de l’esprit, il désigne
la capacité d’apprendre, ou d’acquérir la connaissance. Il indique le raisonnement intérieur, l’apprentissage
initial ou la compréhension et signifie donc la mémoire immédiate ou opérationnelle. La perte de Dhī en même
temps que les deux autres aspects de la puissance de l’esprit, c.-à-d. Dhṛti et Smṛti, est considérée comme
une cause de maladie en Āyurveda. Voir aussi Dhṛti, Smṛti et Prajñāparādha. |
10. |
Dhṛti |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour la capacité de rétention ou le pouvoir de retenir ce qui a été appris. C’est le
dépouillement des nouvelles connaissances dans l’esprit et le cerveau qui résulte en la mémoire qui peut être
utilisée plus tard. C’est la capacité de l’esprit d’emmagasiner des connaissance pour s’y référer
ultérieurement. |
11. |
Dhūmapāna |
Kāya Cikitsā/ Śālākya Taṁtra |
Inhalation d’une fumée médicinale. La thérapie est principalement utilisée comme un procédé de traitement
particulièrement dans le Śālākya Taṁtra. Des médicaments sélectionnés sont réduits en poudre, façonnés en
forme de suppositoires, enduits de Ghṛta ou d’huile, placés dans un cylindre sec et allumés. Le processus
implique l’inhalation de la fumée par les narines et l’exhalation par la bouche. Il est mentionné comme une
procédure post-thérapeutique pour Vamana et Nasya. |
12. |
Dhūpana |
Kāya Cikitsā |
Terme Saṁskṛta pour fumigation. La thérapie implique de brûler une combinaison de médicaments d’origine
végétale, animale ou minérale à l’endroit où l’on veut libérer la fumée médicinale. La thérapie a pour objet de
rafraîchir et stériliser l’air dans un but curatif et prophylactique. Aussi utilisé pour le traitement des
plaies et des ulcères. |
13. |
Dīpana |
Dravyaguṇa |
Une des actions pharmacologique des médicaments Āyurvedika. Signifie les médicaments ou les substances
naturelles qui enflamment le feu digestif et ainsi augmentent l’appétit. Les médicaments aident indirectement la
digestion des aliments. Par exemple le gingembre, le poivre etc. |
14. |
Dinacaryā |
Svasthavṛtta |
Terme Saṁskṛta pour la routine quotidienne. Il désigne la routine quotidienne saine (conduite jour par jour)
mentionnée dans les anciens textes Āyurvedika, qui doit être suivie pour entretenir une vie saine, ce qui est
l’un des objectifs de l’Āyurveda. Signifie les activités de l’individu du matin jusqu’à la nuit. |
15. |
Doṣa |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie littéralement « l’agent corrupteur Ṁ, ou le « facteur viciant Ṁ. Dans le contexte de
l’Āyurveda, ce sont les forces bioénergétiques du corps qui gouvernent la totalité des processus biologiques
d’un organisme vivant, c.-à-d. qui régulent tous les comportements physiques et psychologiques. Ce sont les
humeurs de l’organisme qui se trouvent en proportions uniques chez chaque individu déterminant sa constitution
unique (Prakṛti). Dans un état d’équilibre naturel, elles fonctionnent comme les piliers de la santé positive.
Néanmoins, celles-ci ont une tendance inhérente à se vicier en premier puis à vivier à leur tour les tissus du
corps résultant en la manifestation de la maladie. Elles sont considérées comme étant de deux types :
Śārīrika (physique) et Mānasika (mental). Śārīrika, communément appelé Tridoṣa, comprend Vāta, Pitta et
Kapha tandis que Mānasika inclut le Raja et le Tama. |
16. |
Drava |
Dravyaguṇa |
Signifiant littéralement fluide, ce terme indique l’une des vingt propriétés de la matière identifiées dans la
pharmacologie Āyurvedika, qui combat le dessèchement du corps. |
17. |
Drava Sveda
|
Kāya Cikitsā |
Sudation avec des liquides médicinaux. Utilisé chez les patients avec une prédominance Vāta-Pitta. Le procédé
se fait soit en mettant la partie affectée dans un récipient rempli de liquides médicinaux chauds (Avagāhana)
ou en versant des liquides médicinaux chauds sur la région affectée (Pariṣeka). |
18. |
Dravya |
Kāya Cikitsā |
Signifiant littéralement « substance Ṁ, ce terme est spécifiquement utilisé pour les médicaments, c.-à-d. les
substances employées comme remèdes en Āyurveda, car selon l’Āyurveda, il n’existe pas de substance dans le
monde qui ne peut pas être utilisée comme remède. Il est mentionné comme l’un des quatre piliers du traitement
(Catuṣpāda) dans les textes anciens. |
19. |
Dravya |
Padārtha Vijñāna |
Signifiant littéralement « substance Ṁ, ce terme est considéré comme les substances qui sont le fondement de
la qualité (Guṇa) et de l’action (Karma). Selon la philosophie Āyurvedika, l’univers entier est
essentiellement composé de neuf substances éternelles, c.-à-d. Kāraṇa Dravya qui comprend Pañcamahābhūta,
Ātmā (l’âme), Mana (l’esprit), Kāla (le temps) et Diśā (l’espace). |
20. |
Dravyaguṇa |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Pharmacologie et pharmacognosie Āyurvedika. La branche de l’Āyurveda traitant de l’identification, la
description, la classification, les propriétés et les effets des médicaments, spécialement les médicaments à
base de plantes. Dispersée dans tout l’Aṣṭāṅga Āyurveda, cette science traite essentiellement des
médicaments (Dravya), leurs propriétés thérapeutiques et leurs effets pharmacologiques. |
21. | Dravya |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie littéralement « les facteurs corrompus Ṁ ou ce qui contamine. Il indique Dhātu et Mala qui
sont secondairement viciés par Doṣa. Il indique donc les tissus dérangés ou perturbés qui sont considérés comme
le siège de la manifestation de la maladie dans le corps. Les Doṣa viciés dont aussi appelés Dūṣya |
22. |
Dvandvaja / Dvidoṣaja |
Śārīrakriyā |
Une condition caractérisée par la prédominance simultanée de deux Doṣa, elle peut être l’unique constitution
somatique de la personne (Prakṛti) ou un type de trouble. |
1. |
Eṣaṇā |
Padārtha Vijñāna |
Littéralement ce terme veut dire « chercher Ṁ. En Āyurveda, il désigne les poursuites d’une vie saine. Les
trois poursuites de la vie saine sont : la longévité (Paraloka Eṣaṇā), gagner des richesses comme moyen de
réalisation de la passion ou du désir (Dhanaiṣaṇā) et avoir une existence agréable dans l’au-delà
(Paralokeṣaṇā). |
1. |
Gada
|
Roga Nidāna |
Maladie ou indisposition. Littéralement ce terme désigne la condition qui rend invalide. |
2. |
Gandhaka
|
Rasaśāstra |
Terme Saṁskṛta pour le souffre. Le composant minéral le plus communément utilisé dans les formules
Āyurvedika. Considéré comme une matière minérale secondaire dans la pharmacie Āyurvedika, il est utilisé pour
potentialiser les effets et minimiser la toxicité du mercure (Pārada) dans les formules Āyurvedika. |
3. |
Gaṇḍūṣa
|
Śālākya/Kāya Cikitsā |
Bain de bouche Āyurvedika. Décrit comme une étape de Dinacaryā, il implique de garder des fluides (Mukha
dhāraṇa) tels que de l’huile, du miel, du lait, une décoction etc. dans la cavité buccale pendant une période
spécifique (3 à 8 minutes) sans mouvement des fluides à l’intérieur de la cavité buccale. En plus de renforcer
les dents et les gencives, il améliore aussi la voix et la sensitivité des papilles gustatives. Voir aussi
Kaṁvala. |
4. |
Garbha |
Maulika Siddhānta |
Littéralement, ce terme signifie la matrice, la chambre intérieure, l’intérieur ou le milieu de quelque
chose. |
5. |
Garbha
|
Prasuti Taṁtra |
Signifie fœtus ou embryon. L’âme (Ātmā) accompagnée de Jīva (l’esprit) descend dans le zygote formé par la
fusion du sperme et de l’ovule résultant en la formation de l’embryon. Celui-ci est confiné dans l’utérus (la
matrice de la mère) et passe par les changements de son développement pendant neuf mois pour devenir un fœtus à
terme. |
6. |
Garbhāśaya
|
Strīroga |
Les huit Āśaya chez les femelles qui sont le réceptacle du fœtus. Anatomiquement il est considéré comme
l’utérus. |
7. |
Ghṛta/ Ghī
|
Kāya Cikitsā |
Terme Saṁskṛta pour le beurre clarifié, appelé Ghī en hindi. Le beurre est chauffé doucement jusqu’à ce que
l’eau s’évapore et que les protéines se déposent au fond. Ensuite il est filtré et résulte en la formation du
Ghṛta. En Āyurveda il est comparé au nectar de vie, c.-à-d. Amṛta car il a plusieurs utilisations médicinales
sous sa forme originale aussi bien que traitée. Il est aussi mentionné comme une préparation pharmaceutique dans
laquelle des fluides médicinaux (Kvātha) et des pâtes médicinales (Kalka) sont ajoutées au Ghī pur et bouillis
jusqu’à ce que l’eau ou le liquide s’évapore et que l’écume disparaisse. |
8. |
Grahaṇī |
Roga Nidāna |
A part la structure anatomique, en Āyurveda ce terme est considéré comme un trouble et signifie les
perturbations de la digestion et l’assimilation dans l’intestin grêle. Les troubles tels que le syndrome du
côlon irritable, la sprue etc. tombent dans la catégorie de Grahaṇī. |
9. | Racanā Śārīra |
Signifie littéralement réceptacle ou celui qui reçoit. Signifie une partie du système gastro-intestinal
(Koṣṭha) qui comprend anatomiquement le bas de l’estomac et la partie supérieure de l’intestin grêle. Cette
partie reçoit et retient les aliments pendant le processus de la digestion. Il est considéré comme le siège de
Pācaka Pitta et Jaṭharāgni. |
|
10. |
Grāhī |
Dravyaguṇa |
Signifie littéralement lier. En Āyurveda ce terme désigne les propriétés pharmacodynamiques des médicaments.
Il désigne les remèdes ou les médicaments aux plantes qui facilitent l’absorption des fluides intestinaux. Ces
médicaments agissent comme des apéritifs ainsi que des astringents et sont utilisé dans les troubles intestinaux
comme par ex. le syndrome du côlon irritable, la diarrhée non infectieuse etc. La puissance de ces médicaments
est Uṣṇa et leur goût est fort. Par exemple, Śuṇṭhī (Zingiber Officinale). |
11. |
Graṁthi |
Śalya Taṁtra |
Signifie littéralement nœud ou complexe. En Āyurveda, ce terme désigne une tumeur, une grosseur ou un nodule
visible ou palpable à la surface. En Āyurveda il est considéré comme un trouble spécifique et plusieurs types
sont mentionnés. |
12. |
Grīṣma |
Svasthavṛtta |
Ce terme désigne l’été. Une des trois saisons de Ādāna Kāla. Il signifie la fin de Ādāna Kāla, de la
mi-mai jusqu’à la mi-juillet. Selon l’Āyurveda, cette saison est caractérisée par la diminution de Kapha et la
viciation de Vāta. Voir aussi Ādāna Kāla, Ṛtucaryā. |
13. |
Guḍa
|
Bhaiṣajya Kalpanā |
Ce terme est utilisé pour indiquer le jaggery, le sucre brut naturel indien. C’est la forme solidifiée du jus
de la canne à sucre utilisé dans le contenu de nombreuses formules Āyurvedika. C’est un tonique rajeunissant,
il aide l’élimination de l’urine et des fèces. Contient également des vitamines et des minéraux. |
14. |
Guṇa |
Padārtha Vijñāna |
Terme Saṁskṛta pour qualité ou trait. Il désigne les qualités qui sont inhérentes à une substance et qui ne
peuvent pas exister par elles-mêmes. Un total de quarante et un Guṇas est décrit en Āyurveda dont vingt sont
considérés comme les propriétés physico-pharmacodynamiques des médicaments et des aliments par ex. lourd, froid,
doux. En Āyurveda il y a trois qualités fondamentales des substances subtiles ou de nature primaire qui sont
mentionnées comme Triguṇa et elles comprennent : Sattva (substance passive, lumineuse), Raja (énergie inhérente
/ substance active) et Tama (substance lourde / obstructive / inerte). |
15. |
Gurū |
Dravyaguṇa / Maulika |
Siddhānta Ce terme signifie littéralement dissipateur (Gu) de
l’obscurité (Rū). Considéré comme un maître spirituel, c’est le titre d’un représentant vivant du système
philosophique ou religieux. Dans la pharmacologie Āyurvedika, c’est le terme pour la lourdeur, une des
nombreuses propriétés physico-pharmacodynamiques d’un médicament, constitué des éléments Terre et Eau. Son effet
principal est de donner la satisfaction (Tṛpti) et d’accroître la masse des substances (Bṛhaṁṇa). Par
exemple, le médicament, Māṣa (Phaseolus mungo). |
16. |
Guṭikā
|
Bhaiṣajya Kalpanā |
Une boule ou un bouton. Les préparations médicinales Āyurvedika sous forme de comprimés. Ce sont des masses
globulaires solides ou semi solides qui sont faites pour être avalées. Ils représentent une forme quelque peu
plus stable de Cūrṇa. Ils sont préparés en solidifiant les décoctions de médicaments avec ou sans mélanger la
poudre des médicaments. L’autre méthode implique le Bhāvana de certains liquides spécifiques avec les
médicaments réduits en poudre (Cūrṇa), qui est ensuite séché et confectionné en bolus semi solides. L’avantage
est qu’ils sont portables, facilement administrés et contiennent le dosage exact des médicaments. Les synonymes
incluent Vati, Vātaka, Modaka etc. |
1. |
Hemanta |
Svasthavṛtta |
L’hiver. Cette saison dure de la mi-novembre à la mi-janvier. Une des trois saisons de Viṣarga Kāla (la
période de renforcement). |
2. |
Hikkā |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour hoquet. Il a été nommé ainsi à cause du son « hic Ṁ produit. Considéré comme un
symptôme dans le système de médecine moderne, en Āyurveda il est mentionné comme un trouble spécifique, causé
par l’aggravation et le mouvement vers le haut de Vāta. Les irrégularités du régime alimentaire et des facteurs
psychiques comme anxiété, nervosité et colère sont aussi mentionnés comme les causes de la production du
hoquet. |
3. |
Hima |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Une des cinq préparations pharmaceutiques fondamentales, c.-à-d. Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā. Ce terme
signifie les infusions froides préparées en faisant tremper une part de médicament bien écrasé dans six parts
d’eau toute la nuit (douze heures). Après quoi le filtrat est pris comme un Hima. |
4. |
Hṛdaya |
Racanā Śārīra |
Terme Saṁskṛta pour le cœur. « Hṛ Ṁ signifie « prendre Ṁ et « Dya Ṁ veut dire « donner Ṁ. Ce terme
signifie donc l’aspect physiologique du cœur, qui est l’organe central et le site d’échange essentiel des
fluides de l’organisme, c.-à-d. le sang pur et impur. C’est le site principal de la conscience (Cetanā) et de
l’esprit (Mana). En Āyurveda il est aussi considéré comme le siège de Prāṇa ou la force de vie ainsi que le
dépositaire des huit gouttes essentielles des Ojas dans le corps. |
5. |
Hṛdya
|
Dravyaguṇa |
Une des propriétés pharmacodynamiques des médicaments Āyurvedika. Ce terme désigne les toniques cardiaques,
c.-à-d. les médicaments, propriétés ou goûts qui entretiennent le cœur, le sang et la circulation. Ces
médicaments favorisent la gaieté en renforçant le système cardiovasculaire. En Āyurveda le goût acide (Amla
Rasa) est considéré comme le meilleur pour le renforcement cardiaque. D’autres exemples de plantes Hṛdya
incluent Arjuna (Terminalia arjuna) et la grenade. |
1. |
Indriya |
Racanā Śārīra |
Ce terme signifie littéralement « qui appartient à Indra Ṁ. En Ayurveda ce terme désigne les onze instruments
de la perception et de l’action. Cinq sont les organes de la perception (Jñānendriya) et cinq sont les organes
de l’action (Karmendriya). Le onzième est l’esprit (Manaḥ) qui est le double organe de la perception aussi bien
que de l’action (Ubhayendriya). En Āyurveda ils sont considérés comme les composants de Āyuḥ. |
1. |
Jāṅgama |
Dravyaguṇa |
Dérivé de la racine verbal « Gam Ṁ qui signifie aller ou bouger, ce terme désigne les entités vivantes qui
bougent d’elles-mêmes, plus spécifiquement appelées voyageurs. |
2. |
Jāṅgama |
Dravya Dravyaguṇa |
Médicaments ou produits qui sont dérivés des animaux. Ceux-ci sont abondamment utilisés dans les formules
Āyurvedika, par ex. le lait, l’urine, la bouse, le sang, les poils et les ongles de divers animaux. Les
périodes ou le moment de la collecte de ces produits sont également mentionnés. Le sang, les poils et les ongles
etc. doivent être collectés sur des animaux jeunes et forts tandis que les produits comme le lait, l’urine et la
bouse doivent être collectés après la digestion de la nourriture. |
3. |
Jala |
Maulika Siddhānta |
Voir Āpaḥ. |
4. |
Jalūkā
|
Śalya Cikitsā |
Ce terme signifie littéralement « dont la vie est l’eau Ṁ ou « dont la demeure est l’eau Ṁ. Désigne les vers
aquatiques qui sucent le sang, c.-à-d. les sangsues qui sont utilisées pour extraire le mauvais ou le sang vicié
et soigner ainsi les troubles causés par le sang vicié et Pitta, par ex. enflures, tumeurs, sensations de
brûlure, démangeaisons etc. C’est la forme la plus douce de la saignée (Raktamokṣaṇa), employée quand
Sirāvedha est contre-indiqué. En Āyurveda Jalūkāvacāraṇ est mentionné comme une thérapie individuelle. |
5. |
Jarā |
Roga Nidāna |
Dérivé de la racine verbal « Jṛś Ṁ qui signifie devenir vieux ou diminuer l’âge. En Āyurveda ce terme
désigne spécifiquement le vieil âge. En Āyurveda il est considéré comme un trouble naturel (Svabhāvaja
Vikāra) traité avec des thérapies rajeunissantes, c.-à-d. Rasāyana, aussi mentionné comme Jarā-Cikitsā dans
les anciennes thérapeutiques. |
6. |
Jaṭharāgni |
Kāya Cikitsā |
Un des treize types d’Agni dans le corps, celui qui est central et le plus important de tous. Il signifie « le
feu de l’estomac Ṁ qui effectue la digestion, l’absorption et l’assimilation des aliments ingérés et maintient
la santé. Il est dit être situé dans la région du nombril (Nābhi) entre l’estomac (Āmāśaya) et le duodénum
(Pakvāśaya). En Āyurveda sa viciation est considérée comme la cause profonde de tous les troubles dans le
corps (Kāya) et il est aussi appelé le feu du corps (Kāyāgni) ou le feu digestif (PācakAgni). Voir aussi
Agni. |
7. |
Jaṭhara |
Racanā Śārīra |
Signifiant littéralement dur, vieux ou limité, ce terme indique la région abdominale, l’estomac (Āmāśaya)
en particulier |
8. |
Jīrṇa |
Roga Nidāna |
Ce terme signifie littéralement vieux ou déchiré. Dans la pathologie Āyurvedika, ce terme désigne la
chronicité des troubles, c.-à-d. qu’il est utilisé comme un préfixe pour les maladies de longue durée. Il est
aussi utilisé pour indiquer l’état de digestion complète des aliments. |
9. |
Jīva |
Maulika Siddhānta |
Dérivé de « Jīva Ṁ, qui veut dire vivre. Ce terme désigne l’être vivant en général. Dans les anciens textes
Āyurvedika est considéré comme le synonyme de Ātmā. C’est la force vitale éternelle qui rend possible les
fonctions de l’organisme. Il est de la même nature que la conscience qui rend les fonctions de l’organisme
possibles. C’est le cœur de la vie (Jīvana) |
10. |
Jīvana |
Maulika Siddhānta |
Le terme hindi pour la vie. Mentionné comme Āyuḥ en Āyurveda. Voir Āyuḥ. |
11. |
Jīvanīya |
Dravyaguṇa |
Ce terme signifie littéralement ce qui est bénéfique à la vie (Jīvana). Ce sont les plantes rajeunissantes.
Spécifiquement classé comme un des Mahākaṣāya par Caraka, il désigne un groupe de médicaments qui comprennent
Aṣṭavarga ainsi que Jīvantī (Leptidinia reticulata) et Madhuyaṣṭi (Glyccrhizia glabra). |
12. |
Jñānendriya |
Śārīrakriyā |
Le terme « Jñāna Ṁ signifie la connaissance et « Indriya Ṁ signifie un organe ou un agent de perception.
Ce terme désigne donc les organes de la perception de la connaissance. Il y a cinq organes de la perception, qui
comprennent : pour le sens de l’ouïe, les oreilles (Śrotra), pour le sens de la vue, les yeux (Cakṣu), pour le
sens du toucher, la peau (Tvak), pour le sens de l’odorat, le nez (Ghraṇa) et pour le sens du goût, la langue
(Rāsanā). |
13. |
Jvara |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour la fièvre. Il est considéré comme le plus important et le plus critique de tous les
troubles car c’est le seul désordre qui affecte chacun de tous les êtres vivants. Il affecte le corps tout
entier, les organes des sens aussi bien que l’esprit. Il est mentionné comme un trouble individuel ainsi qu’un
symptôme de nombreux autres troubles. En Āyurveda il est considéré comme le roi de tous les troubles. |
1. |
Kāla |
Maulika Siddhānta |
Ce terme désigne littéralement le temps. Il dénote aussi les saisons ; état d’un individu / d’une maladie ;
esprit suprême considéré comme le destructeur de l’univers et Yama - le dieu de la Mort. |
2. |
Kāla Basti |
Kāya Cikitsā |
Cure de quinze jours de traitement Basti consistant en dix Basti Anuvāsana et six Basti Āsthāpana dans les
proportions de 1:6:6:3, avec un Anuvāsana au début et trois à la fin et Anuvāsana alternant avec Āsthāpana
entre. Il pacifie le Vāta vicié. |
3. |
Kāmalā |
Roga Nidāna |
Terme commun pour tous les types de jaunisse. C’est le plus commun de tous les troubles du foie. Considéré
comme Pittaja Vikāra en Āyurveda il est caractérisé par la décoloration jaunâtre (Hāridra Varṇa) de la peau,
des yeux, de la langue, des membranes muqueuses et de l’urine. Selon le système moderne de médecine, c’est le
trouble du foie qui résulte en une augmentation de la concentration des pigments de la bile et de la bilirubine
dans le sang. |
4. |
Kāsa |
Roga Nidāna |
Ce terme désigne la toux. La toux due à différentes causes est mentionné en Āyurveda, comme la viciation du
Doṣa, due aux blessures externes (Kṣataja) et à la perte de tissus (Kṣayaja). |
5. |
Kāya |
Maulika Siddhānta |
Terme Saṁskṛta pour Cikitsā dans les anciennes thérapeutiques. « Corps Ṁ, il désigne la construction du
corps avec la nourriture. Le corps ingère les aliments, les digère, les absorbe, les métabolise et les assimile
de manière sélective. Ce terme comprend la totalité du processus du métabolisme dans le corps. Il est aussi
utilisé pour Agni, puisque c’est le facteur responsable de la biotransformation et fournit ainsi l’énergie
nécessaire à toutes les activités dans le corps. La perturbation d’Agni est la cause profonde des maladie du
corps qui nécessitent un traitement. |
6. |
Kāya Cikitsā |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
C’est la plus importante branche deĀyurveda Aṣṭāṅga. Kāya signifie le corps ou l’Agni et Cikitsā
désigne le traitement. Ce terme désigne collectivement les branche de l’Āyurveda qui traitent de la gestion des
troubles de tout le corps résultant principalement en la perturbation d’Agni, par ex. Jvara (la fièvre),
Kuṣṭha (affections de la peau) etc. La branche comprend toutes les spécialités de la médecine générale. |
7. |
Kāya Kalpa |
Kāya Cikitsā |
Kāya veut dire corps et « Kalpa Ṁ la transformation. Le terme collectif désigne les anciens procédés
rajeunissants qui résultent en un changement radical de la vie et la santé allant de la guérison de troubles
modérés à la disparition des changements dus à l’âge, par ex. les rides sur la peau et la perte de vitalité etc.
C’est à la base une thérapie anti-vieillesse. Il a été utilisé la première fois pour un sage, Cyavana Ṛṣi, qui
de quatre-vingts ans est supposé être revenu à trente ans avec ce traitement. Le traitement implique un régime
alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes qui doivent être strictement suivis pour obtenir le résultat
désiré. |
8. |
Kajjlī |
Rasaśāstra |
Poudre noire / amalgame noir, fin comme un baume pour les yeux, préparé par la trituration répétée du mercure
purifié (Pārada) et du souffre purifié (Gandhaka). La plus primitive préparation utilisée dans la pratique de
l’Āyurvedika. Il est relativement sans danger et une base idéale pour la plupart des formules Rasa. Il exerce
un effet potentialisant sur les propriétés des autres médicaments et les rend aisément assimilables par les
tissus du corps. |
9. |
Kalā |
Maulika Siddhānta |
Ce terme signifie une minuscule fraction, une petite partie ou un aspect. Généralement employé pour la phase
de la lune ou une petite unité de temps, il est spécifiquement utilisé pour les minuscules structures
anatomiques membraneuses qui séparent les principaux constituants du corps (Dhātu) de leurs emplacements
physiques respectifs (Āśaya). Ils sont au nombre de sept selon l’anatomie Āyurvedika (Racanā Śārīra). |
10. |
Kalka
|
Rasaśāstra |
Une des cinq formules de base (Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā) qui est préparée en trempant la chair ou les
parties séchées des plantes médicinales et ensuite en les écrasant en une pâte mouillée. La matière des plantes
écrasées est administrée telle quelle sans exprimer le jus. Il est employé pour les médicaments qui possèdent
des principes actifs dans leurs parties solides aussi bien que liquides. Il est utilisé dans la préparation du
Ghṛta et des huiles médicinaux. Il a moins de puissance que le jus exprimé (Svarasa). |
11. |
Kalpa |
Kāyacikitsā/ Bhaiṣajya Kalpanā |
The word is derived from the Saṁskṛta word 'Kalpanā' which means to think or to imagine. In Ayurveda, the
term refers to a drug or its preparation; or treatment regimes that have been formulated and have the power
eradicate a disease and to transform or bring radical changes in health and life. In treatments administered in
Kalpa form, the dosage is increased and decreased gradually in a definite pattern for a specific period of time
to achieve desired results. Generally, Parpaṭī preparations like Vijaya Parpaṭī are administered in this way
for the treatment of Grahaṇī (irritable bowel syndrome). It is mentioned that Āmalakī (Emblica officinalis),
Bhallātaka (Semecarpus anacardium) and Pipallī (Piper longum) when taken in Kalpa form act as Rasāyana; i.e.
immuno potentiators, anti ageing and anti oxidant agents. |
12. |
Kaṁvala |
Svasthavṛtta |
Un type de bains de bouche Āyurvedika qui impliquent le mouvement des la décoction / l’huile / le beurre
clarifié dans la cavité buccale pendant un temps spécifique. Il nettoie et renforce les dents et les gencives.
Voir aussi Gaṇḍūṣa. |
13. |
Kapha |
Śārīrakriyā |
« Ka Ṁ veut dire l’eau et « Pha Ṁ désigne le processus de l’évolution biologique, ce terme signifie donc
littéralement « fluide vital Ṁ. Un des trois Doṣas, c’est l’intelligence fonctionnelle dans le corps
considérée comme le principe de cohésion. Śleṣma est un autre synonyme de Kapha qui veut dire « garder
ensemble Ṁ. Il est responsable de nourrir, développer et fortifier les fonctions et il joue un rôle vital dans
la nutrition et la stabilité. Le plus stable des trois Doṣa, il est aussi une source potentielle de la force et
la résistance contre les maladies ; c.-à-d. qu’il confère l’immunité. Il a cinq sous-types, nommément Śleṣaka,
Tarpaka, Bodhaka, Kledaka et Avalambaka. |
14. |
Karma |
Maulika Siddhānta |
Littéralement ce terme signifie une action ou un acte. Ce terme a de multiples significations en Āyurveda. Il
signifie les actions faites dans l’existence passée aussi bien que présente. Les actions passées que l’on croit
donnent des résultats dans la naissance présente / actuelle (Daiva Karma). Dans les textes anciens, ces actions
sont également mentionnées comme la cause de nombreuses maladies, par ex. Kuṣṭha (la lèpre), Apasmāra
(l’épilepsie) etc. |
15. |
Karma |
Dravyaguṇa/Kāya Cikitsā |
Ce terme signifie les actions ainsi que les procédures sous différent aspects. L’action thérapeutique d’un
médicament spécifique sur le corps est appelée Dravya Karma, tandis que les procédures thérapeutiques pour
éliminer le Doṣa vicié, par ex. Vamana (vomissement), Virecana (purge) sont aussi mentionnées sous le nom de
Karma (PañacaKarma). |
16. |
Karma Basti |
Kāya Cikitsā |
Cure de trente jours de traitement Basti consistant en dix-huit Basti Anuvāsana et douze Āsthāpana dans les
proportions de 1:12:12:5, avec un Anuvāsana au début et cinq à la fin et Anuvāsana alternant avec Āsthāpana
entre. Il pacifie le Vāta vicié. |
17. |
Karmendriya |
Maulika Siddhānta |
Organes /agents de l’action. Ils sont au nombre de cinq et incluent : Hasta (les mains pour les mouvements),
Pāda (les pieds pour la locomotion), Mukha (la bouche pour la parole), Guda (l’anus pour l’élimination) et
Upastha (organes générateurs pour la procréation). Voir aussi Indriya. |
18. |
Kaṣāya |
Maulika Siddhānta |
Terme Saṁskṛta pour le goût astringent. C’est un goût rafraîchissant qui réduit les sécrétions spécialement
la salivation. Il est hémostatique et aide la cicatrisation. Composé des éléments Vāyu et Pṛthvī, il pacifie
Kapha et Pitta et augmente Vāta. Une consommation excessive entraîne un desséchement et la soif. Voir aussi
Rasa. |
19. |
Kaṣāya |
Rasaśāstra |
Ce terme a deux significations : premièrement, la destruction de la conformation / la forme originale de
Dravya pendant la préparation de la formule médicinale et deuxièmement, enlever ou éliminer la maladie. Ce
terme, en conséquence, désigne spécifiquement les plantes médicinales et/ou les minéraux utilisés comme
médicaments en Āyurveda. Voir aussi Kaṣāya Kalpanā. |
20. |
Kaṣāya Kalpanā |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Kaṣāya' désigne les médicaments utilisés dans la pharmacie Āyurvedika tandis que « Kalpanā Ṁ est utilisé
pour les forme. Ainsi ce terme désigne collectivement le traitement des médicaments sous différentes forme pour
les rendre propres à la consommation et l’administration. Cinq formules de base sont mentionnées qui sont
considérées comme des préparations primaires pour d’autres formules (Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā) c.-à-d.
svarasa, kalka, kvatha, hima et phanta . |
21. |
Kaṭhina |
Dravyaguṇa |
Signifie littéralement difficile, c’est l’une des vingt qualités physico pharmacologiques des médicaments
mentionnés fans la pharmacie Āyurvedika. Désigne la dureté du médicament. Le traitement des médicaments qui ont
la qualité de dureté est difficile pendant la préparation des formules. Ces médicaments rendent le corps fort et
résistant. |
22. |
Kaṭi Basti
|
Kāya Cikitsā |
Ce terme Basti désigne les thérapies intrarectales, néanmoins « Kaṭi Basti Ṁ est une forme de Basti externe
mentionné dans les anciennes thérapeutiques. C’est la thérapie du bas du dos qui implique l’application topique
d’huiles médicinales dans le dos. Un cercle de lentilles noires (Ud̂ada Dāla) est fait sur la portion de la
colonne affectée et ensuite de l’huile médicinale chaude est versée au centre et gardée ainsi pendant une
période spécifique. Le procédé est utile dans le traitement des troubles comme les douleurs du bas du dos, la
spondylite ankylosante, les déplacements discaux et la sciatique. Il est bénéfique pour les spasmes musculaires
et la rigidité du bas de la colonne vertébrale et renforce le tissu osseux dans cette région. |
23. |
Kaṭu |
Maulika Siddhānta |
Terme Saṁskṛta pour le goût fort. C’est le goût chauffant que l’on trouve dans les épices fortes qui
stimulent l’appétit et il est utile pour l’assimilation des aliments. Ce goût à des propriétés décongestives et
vivifiantes. Composé des éléments Vāyu et Agni, il augmente Vāta et Pitta et diminue Kapha. Un ingestion
excessive de ce Rasa cause une sensation de brûlure. Voir aussi Rasa. |
24. |
Kaumāra Bhṛtya
|
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Littéralement ce terme veut dire nourrir le Kumāra (enfant). C’est une des huit branches spécialisées de
l’Āyurveda. Le sujet comprend beaucoup plus que sa signification littérale le laisse entendre. C’est la branche
qui traite du développement de Kumara depuis le stade néonatal jusqu’à ce que l’enfant mange des aliments
solides ; de la valeur du bon lait et de l’allaitement et des problèmes associés ; des maladies de la petite
enfance et de l’enfance et des mesures curatives respectives. Il implique les soins prénatal et post-natal du
bébé ainsi que de la mère avant et pendant la grossesse. Cette branche couvre donc les spécialités de
gynécologie et obstétrique en même temps que la pédiatrie. |
25. |
Keśya |
Dravyaguṇa |
Bénéfique pour les cheveux. Désigne les plantes et les substances naturelles qui renforcent les cheveux et les
racines des cheveux. Par exemple MadhuyaṣṭI (Glycyrrhiza glabra Linn.), Āmalakī (Phyllanthus emblica Linn.)
et Bhṛṅgarāja (Eclipta prostrata (Linn.). |
26. |
Khara |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physico pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacie Āyurvedika.
Désigne la rugosité ou la grosseur du médicament. Ces médicaments sont utiles comme agents de grattage
(Lekhana). |
27. |
Kiṭṭa |
Śārīrakriyā |
Ce terme désigne les résidus de la digestion et du métabolisme. Il est spécifiquement utilisé pour les déchets
des tissus du corps (Dhātu) autres que les trois Mala, c.-à-d. les fèces, l’urine etc. Par exemple, la bile est
le résidu (Kiṭṭa) de Rakta. D’autres exemples de Kiṭṭa comprennent les cheveux, les ongles, les déchets du
nez, des yeux et des oreilles. |
28. |
Kledaka Kapha |
Kapha Śārīrakriyā |
Un des cinq sous-types de Kapha, principalement situé dans l’estomac où il aide la digestion de la nourriture
avec SamānaVāyu et Pācaka Pitta. Il tient la fonction vitale de ramollir et liquéfier les aliments ingérés et
aide ainsi la digestion. Il nourrit aussi les quatre autres sous-types grâce à ses propriétés humides. Sa
viciation résulte en une sécrétion irrégulière des fluides de l’estomac et il se manifeste par l’indigestion, la
perte d’appétit etc. |
29. |
Koṣṭha |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie le tractus gastro-intestinal. Il désigne spécifiquement l’état des intestins du patient.
L’examen de Koṣṭha est essentiel pour déterminer la puissance du médicament à administrer, spécifiquement pour
Virecana. Selon le Doṣa prédominant, trois types sont mentionnés. Mṛdu Koṣṭha (intestins mous) est dû à la
prédominance de Pitta et la prise de lait chaud, de Ghṛta ou de canne à sucre fait office de purge. Madhyama
Koṣṭha (intestins moyens) représente la prédominance de Kapha, où des laxatifs doux comme Triphalā et Isabgol
font office de purge, tandis que Krūra Koṣṭha (intestins durs) représente la dominance de Vāta quand des
laxatifs forts sont requis pour faire office de purge. |
30. |
Koṣṭhāgni |
Śārīrakriyā |
Voir Jaṭharāgni. |
31. |
Kṛmi |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour les vers. Il inclut toutes les infestations parasitaires, bactériennes, fongiques et de
la levure. Il inclut les parasites externes (Bāhya) aussi bien qu’internes (Ābhyāntara). Au nombre de vingt,
ils sont sous-classés en Kaphaja, Purīṣaja et Raktaja. Raktaja Kṛmi est comparable aux bactéries. |
32. |
Kriyākāla |
Roga Nidāna |
Kriyā signifie l’action et Kāla veut dire temps. Ce terme signifie donc littéralement le moment ou la
période pour une action opportune. Le concept signifie les modes et les stades du développement de la maladie.
L’Āyurveda classe le développement des maladies en six stades. Le cours de chaque maladie commence avec
l’accumulation d’un Doṣa vicié à son site respectif et ensuite elle procède vers divers stades pour assumer des
signes cliniques et des symptômes spécifiques. Les six stades sont des unités de temps pour l’activité du Doṣa.
Chaque stade est une opportunité de stopper et inverser la progression de la maladie. Les trois premiers stades,
nommément Sañcaya, Prakopa et Prasara sont le stades sous-cliniques tandis que les trois suivants qui
comprennent Sthānasaṁśraya, Vyakti et Bheda sont les stades cliniques de la pathogénie. La connaissance de
Kriyākāla est indispensable au médecin pour un diagnostic précoce, le pronostic et des mesures préventives et
curatives en temps voulu. |
33. |
Kṣāra |
Dravyaguṇa |
Littéralement ce terme veut dire ce qui détruit. C’est le terme Saṁskṛta pour les substances alcalines. Il
est léger, chaud, âcre et humectant. Principalement utilisé pour la cautérisation, il forme une thérapeutique
séparée en Āyurveda. Kṣāra d’origine végétale et minérale sont utilisé en Āyurveda par ex. Yavakṣāra
(chimiquement, du carbonate de potassium préparé avec les cendres des épis d’orge) et Ṭaṅkaṇa (borax). Il est
indiqué en usage externe et interne dans les anciennes thérapies. |
34. |
Kṣāra Karma |
Śalya |
Ce terme désigne l’application externe (Pratisāraṇīya) aussi bien qu’interne (Pānīya) de Kṣāra
(préparations caustiques et alcalines). En Āyurveda il est considéré comme une mesure para-chirurgicale. Il est
plus efficace que l’usage de d’instruments chirurgicaux et leurs substituts, car il est non seulement capable de
faire une excision (Chedana), une incision (Bhedana) et un grattage (Lekhana), mais contre également la
viciation des trois Doṣa. Il possède les multiples qualités de nombreux médicaments. Kṣāra Karma est capable
de détruire les tissus morts et aide la régénération des tissus. L’application externe est indiquée dans le
traitement des troubles cutanés, des hémorroïdes et des fistules tandis que l’administration interne a un effet
digestif et laxatif et est utilisé pour l’obstruction intestinale, l’hypertrophie du foie et de la rate et les
calculs urinaires. |
35. |
Kṣāra Sūtra
|
Śalya |
Un fil médicinal imprégné d’une pâte de curcuma en poudre (Haridrā Cūrṇa) et de latex d’Euphorbia nerifolia
(Snuhī Kṣīra) utilisé dans une procédure para-chirurgicale Āyurvedika qui offre un traitement alternatif
efficace, ambulatoire et sans danger pour des affections comme fistules (Bhagandara) et hémorroïdes (Arśa).
L’application de ce fil aide l’excision aussi bien que la cicatrisation des tissus malsains et des veines
gonflées. |
36. |
Kṣaya |
Roga Nidāna |
Littéralement ce terme indique perte / réduction / atrophie. Antagoniste de Vṛddhi, ce terme signifie la
perte et la réduction des tissus du corps. Les textes anciens de l’Āyurveda mentionnent les signes et les
symptômes de Vṛddhī et Kshya du Doṣa et du Dhātu. En Āyurveda ce terme désigne aussi spécifiquement la
tuberculose car cette maladie est caractérisée par la cachexie et l’atrophie des tissus de l’organisme. Voir
aussi Rājayakṣmā. |
37. |
Kṣaudra
|
Dravyaguṇa |
Une des huit variétés de miel (Madhu), classées sur la base de la source, c.-à-d. l’abeille qui le produit et
la couleur. Il est produit par des abeilles de couleur brune (Apies florae). Il est spécifiquement mentionné
pour être utilisé dans les cas de diabète qui dans les textes anciens est aussi mentionné comme Kṣaudra Meha.
Les autres types de Madhu incluent : Mākṣika, Bhrāmara, Pautika, Chatraka, Ārghya, Audālaka, Dāla. |
38. |
Kṣīra
|
Dravyaguṇa |
Terme Saṁskṛta pour le lait. Les laits de huit animaux sont spécifiquement mentionnés pour l’utilisation
dans les formules Āyurvedika et sont collectivement appelés Ashta Kṣīra. Ce sont les laits de vache,
bufflesse, chèvre, brebis, éléphant, jument, chameau et femme. Le lait est utilisé comme ingrédient principal
dans de nombreuses procédures thérapeutiques comme le suggèrent leurs noms, par ex. Kṣīra Basti, Kṣīra
Dhārā etc. Ce terme est aussi utilisé pour le latex des plantes médicinales |
39. |
Kṣīra Pāka |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Préparation pharmaceutique qui est du lait médicinal préparé en bouillant une part du médicament prescrit avec
huit parts de lait et trente deux parts d’eau jusqu’à ce qu’il ne reste que du lait et que l’eau soit évaporée.
Une telle préparation aide à combattre les effets indésirables du médicament par ex. Arjuna (Terminalia arjuna
(Roxb.) Bedd.), communément utilisé dans les troubles cardiaques, est sec mais Arjuna Kṣīrapāka n’est pas
aussi sec que le médicament. |
40. |
Kṣudra |
Roga Nidāna |
Littéralement ce terme veut dire petit. Un groupe de troubles est mentionné dans les textes anciens qui ont
une pathologie mal définie et une description insuffisante de signes et de symptômes. Ces troubles sont
collectivement appelés Kṣudra Roga. Par exemple, Aruṁṣikā (pellicules), Cippa (abcès de la lunule de
l’ongle). |
41. |
Kuṣṭha |
Roga Nidāna |
Ce terme signifie littéralement ce qui endommage les tissus. C’est un terme commun pour les maladies de la
peau, spécialement la lèpre parce que la maladie cause la défiguration, la décoloration et deviennent une honte
pour ceux qui en souffrent. Il détruit les tissus et résulte même en la perte de parties du corps. |
42. |
Kuṭīprāveśika |
Kāya Cikitsā |
Procédure rajeunissante suivie en intérieur. Un type de thérapie Rasāyana, c.-à-d. une mesure rajeunissante
qui implique l’admission du patient dans un cottage spécial. Des médicaments Rasāyana particuliers sont
mentionnés qui doivent être administrés uniquement par cette méthode. |
43. |
Kvātha |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Ce terme désigne la décoction, une des cinq formules de base (Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā), où une part du
médicament ou des médicaments sélectionnés est bouillie à feu modéré (Madhyamāgni) dans un récipient ouvert
avec quatre, huit ou seize parts d’eau (ainsi que spécifié) jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un quart de l’eau.
Ensuite la décoction est filtrée dans une mousseline. Avant d’être ajoutés à l’eau, les médicaments sont
grossièrement réduits en poudre et trempent dans l’eau toute la nuit. La quantité d’eau dépend des propriétés
physiques des médicaments inclus, c.-à-d. mous, moyens ou durs. Il peut être administré tel quel ou utilisé pour
la préparation de formules secondaires comme Avaleha, Ghṛta, Taila etc. |
1. |
Laghu |
Dravyaguṇa |
Ce terme désigne littéralement légèreté. Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments
mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika, c’est la propriété de Ākāśa. Les médicaments ayant la propriété
de promouvoir le feu digestif, sont facilement digérés, accroissent le métabolisme dans les constituants du
corps et gardent donc le corps énergique et actif. |
2. |
Laghutrayī |
Saṁhitā |
Les trois textes anciens courts ou faciles, nommément Mādhava Nidāna, Bhāvaprakāśa Saṁhitā et
Śārṅgadhara Saṁhitā, sont collectivement appelés Laghutrayī. Ces textes sont d’une importance primordiale
en Āyurveda et traitent d’informations importantes sur le diagnostic des maladies, les médicaments d’origine
végétale ou minérale et la préparation de différentes formules, par ex. décoction, poudre, comprimés etc. sous
une forme concise. |
3. |
Lakṣaṇa |
Roga Nidāna |
Ce terme signifie littéralement caractéristiques / aspect / définition / condition ou marque. En pathologie
Āyurvedika ce terme désigne spécifiquement les indicateurs des maladies. Comme pour le diagnostic de la
maladie, les signes ainsi que les symptômes sont considérés comme des indicateurs. Les symptômes sont
subjectifs, exprimés par le patient, tandis que les signes désignent les caractéristiques physiques observées
par le médecin au cours de l’examen du patient. Ce terme « Lakṣaṇa Ṁ désigne spécifiquement les symptômes. |
4. |
Laṅghana |
Kāya Cikitsā |
Jeûne, thérapies de réduction (du poids) ou d’amincissement. Une des six procédures préparatoires (Upakrama)
mentionnées en Āyurveda. Il incarne les techniques et les procédures qui réduisent, éliminent, calment et
purifient. Ces procédures réduisent la masse du corps. Il comprend quatre procédures éliminatrices
(Saṁśodhana) nommément Vamana, Virecana, Nirūha Basti et Nasya ; prise d’aliments légers (Laghu Bhojana) ;
administration de médicaments digestifs (Pācana) ; jeûne (Upavāsa) ; exercices (Vyāyāma) ; exposition au
soleil et à l’air frais (Māruta et Ātapa) ; contrôle de la soif (Tṛṣṇā). C’est la mesure thérapeutique
prescrite pour le traitement de Āma. Voir aussi Bṛhaṁṇa et Apatarpaṇa. |
5. |
Lasikā |
Racanā Śārīra |
Fluide dans le corps qui réside entre la peau (Tvak) et le tissu des muscles (Māṁsa). Ce terme désigne les
sécrétions sébacées. Il est mentionné comme le site de Pitta et il est le facteur vicié (Dūṣya) dans de
nombreuses affections par ex. Prameha (troubles urinaires / polyurie) et Kuṣṭha. |
6. |
Lauha |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Un terme utilisé pour les métaux en général ou les préparations pharmaceutiques contenant le Loha Bhasma comme
ingrédient principal, par ex. Saptamṛta Lauha. |
7. |
Lavaṇa |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Terme Saṁskṛta pour le goût salé. Il est légèrement chaud et hydrophile et augmente l’appétit, facilité la
digestion, nettoie les voies bloquées et aide la circulation. Il donne plus de saveur aux aliments et active la
production de salive et de sucs gastriques. Il aide à renforcer les tissus mais les épuise quand utilisé avec
excès. Composé d’éléments comme Jala et Agni, il augmente Kapha et Pitta tandis qu’il pacifie le Vāta vicié. Si
pris en excès, il cause une sensation de brûlure, l’hypertension artérielle, l’impotence, la calvitie, les rides
et les démangeaisons. Voir Rasa aussi. |
8. |
Lavaṇa
|
Dravyaguṇa |
Signifiant littéralement sel, ce terme désigne spécifiquement les sels abondamment utilisés dans les formules
Āyurvedika. Les sels naturels aussi bien que ceux préparés artificiellement sont utilisés dans les préparations
pharmaceutiques. Les Lavaṇas sont utilisés comme médicaments et en appoint. Les Lavaṇas les plus communément
utilisés sont collectivement nommés « Pañaca Lavaṇa Ṁ qui sont des appétants, des digestifs, des épurateurs
et des attendrisseurs. |
9. |
Leha |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Voir Avaleha. |
10. |
Lekhana |
Dravyaguṇa |
Signifie gratter. C’est un des effets pharmacologiques du médicament. Ce terme est utilisé pour les
médicaments ou les plantes qui grattent les résidus et nettoient le système de ses constituants dérangés. Les
médicaments qui ont cette action sont amers (Tikta) et forts (Kaṭu). Par exemple, Guggulu (Commiphora wightti),
curcuma (Curcuma longa) et Vacā (Acorus calamus). |
11. |
Lekhana |
Śalya |
Une des huit procédures chirurgicales (Śastra Karma) dans les textes anciens ; ce terme désigne le fait de
gratter ou de creuser grattage ou prélèvement. Il est utilisé pour les lésions ulcératives sévères avec d’épais
bords bourrelés, qui ont tendance à se craqueler de façon répétitive et ont une surface granulée soulevée. Il
est employé pour promouvoir la guérison dans les cas d’ulcère chronique qui ne cicatrise pas et pour enlever le
tartre des dents etc. |
12. |
Lekhanīya |
Dravyaguṇa |
Ce qui a les effets thérapeutiques de Lekhana. Un des cinquante Mahākaṣāya de Caraka, il inclut un groupe
de plantes qui enlèvent en grattant l’excès de tissu, l’excès de sécrétion ou une obstruction. Ces médicaments
raniment le feu digestif et pacifient le Kapha Doṣa. Les médicaments dans ce groupe comprennent : Musta
(Cyperus rotundus Linn. / Cyperus scariosus R. Br. / Cyperus arundinaceum Baker), Kuṣṭha (Saussurea lappa
Clarke), Haridrā (Curcuma longa), Dāru Haridrā (Berberis asiatica Roxb.), Vacā (Acorus calamus Linn),
Ativiṣā (Aconitum heterophyllum Wall. ex Royle), Kaṭuki (Picrorrhiza kurroa), Citraka (Plumbago zeylanica
Linn), Cirabilva (Holoptelea integrifolia (Roxb.) Planch), Haimavatī (Paris polyphylla Sm). |
13. |
Lepa
|
Bhaiṣajya Kalpanā |
Remèdes sous forme de pâte utilisés pour les applications externes. Les médicaments réduits en une poudre fine
sont mélangés avec un medium fluide indiqué chaque préparation et malaxés en une pâte molle. Les mediums
utilisés incluent l’eau, l’urine de vache, l’huile, le Ghṛta etc. Différent types de Lepa sont mentionnés en
Āyurveda pour une utilisation. |
14. |
Loha
|
Rasaśāstra |
Terme Saṁskṛta pour le fer ou les métaux en général. Selon leurs qualités et leurs valeurs thérapeutiques,
trois types de fer sont mentionnés dans nos textes anciens : Muṇḍa, Tīkṣṇa et Kānta. |
1. |
Maharasa
|
Rasaśāstra |
Un groupe de huit minéraux supérieurs à savoir Abraka (Mica), Vaikranta (tourmaline), Maksika (pyrite
cuivreuse ou cuivre rouge), Vimala (pyrite de fer), Silajatu (bitume noir), Tuttha (chalcanthite), Capala
(bismuth) et Rasaka (calamine) qui sont fréquemment utilisés en Ayurveda. |
2. |
Māṁsa |
Racanā Śārīra |
Terme Saṁskṛta pour la chair. C’est le troisième parmi les sept constituants du corps (Dhātu), dérivé de
Rakta Dhātu et c’est le précurseur de Medā Dhātu. Comparable au tissu musculaire, il procure la force
physique, recouvre les os et nourrit les tissus adipeux. Il contribue à la masse du corps. Parmi les maladies
causées par sa viciation, les plus importantes sont l’adénite cervicale, le goitre, les granulomes et les
tumeurs. |
3. |
Mānasa Doṣa |
Śārīrakriyā/ Maulika Siddhānta |
Les facteurs psychiques responsables des troubles mentaux. Dans Triguṇa, seul Satva Guṇa (équilibre of
harmonie) est considéré comme Guṇa, tandis que Raja (stimulant) et Tama (inhibiteur) sont le Doṣa. Ce sont les
facteurs psychopathogénétiques qui affectent l’esprit et produisent les troubles mentaux. |
4. |
Māraṇa |
Rasaśāstra |
Signifie littéralement « tuer Ṁ. En Āyurveda, désigne le traitement des métaux et des minéraux par oxydation
qui transforme ces substances en Bhasma (poudre de cendres) utiles pour un usage médical. Le processus convertit
ces substances en une forme ou un mélange microfin qui peut être facilement absorbé et assimilé dans le système
sans aucun effet secondaire nocif. Le processus implique de moudre et/ou triturer les métaux et les minéraux
purifiés avec le jus de plantes et de chauffer le mélange plusieurs fois dans un four à haute température. Il
rehausse les propriétés naturelles des métaux et des minéraux et introduit de nouvelles propriétés dans ces
substances. |
5. |
Mātrā |
Kāyacikitsā |
Le terme général pour le bon dosage de médicament, régime alimentaire et activité physique. Désigne
spécifiquement le dosage suffisant d’une préparation pharmaceutique pour contrecarrer la maladie sans causer
d’effet secondaire. Le dosage d’un médicament dépend de multiples facteurs, par ex. la saison, la constitution
du patient, la puissance du médicament et la forme sous laquelle le médicament est administré, par ex. en
poudre, en pâte, en décoction etc. |
6. |
Madātyaya |
Kāyacikitsā |
Signifie littéralement « intoxication Ṁ. C’est l’état ou les symptômes qui sont dus à un usage continu ou une
grosse dose de substances intoxiquantes. Bien que ce terme signifie une intoxication de n’importe quelle sorte,
à l’origine l’alcool (Madya) était la référence. Selon la médecine moderne, il y a quatre stades dans le
processus d’addiction ou de dépendance à un médicament. Ce sont l’intoxication aiguë, les symptômes du manque,
la dépendance au médicament et finalement l’abus de médicament. L’état dit madātyaya est comparable aux
troisième et quatrième de ces stades. |
7. |
Madhumeha |
Kāyacikitsā / Roga Nidāna |
Ce terme signifie littéralement excrétion d’une urine sucrée comme le miel. Ce terme signifie diabète sucré en
général puisque c’est l’affection dans laquelle le niveau de glucose dans le sang augmente, dépasse le seuil
rénal pour être excrété dans l’urine. L’Āyurveda le regarde comme un type de Prameha ou les troubles urinaires
et il est dit être incurable. |
8. |
Madhura |
Śārīrakriyā |
Un des six RASA mentionnés en Āyurveda, ce terme désigne le goût sucré. Il est Guru (lourd), Snigdha
(visqueux) et Śīta (rafraîchissant). Il est nourrissant, tonique et calmant. Il aide à construire les tissus
du corps. Composé pour la plus grande part d’éléments Pṛthvī et Jala, il augmente Kapha et pacifie Vāta et
Pitta. Si pris en excès, il cause l’obésité, le diabète et la léthargie. Voir aussi Rasa. |
9. |
Madhyama |
Maulika Siddhānta |
Ce terme veut dire « intermédiaire Ṁ ou « entre Ṁ. Utilisé pour de multiples significations en Āyurveda,
anatomiquement il signifie la partie du milieu du corps (le tronc) et du point de vue médical, l’âge mûr.' |
10. |
Madya |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Une matière ou substance intoxiquante. Désigne spécifiquement les préparations alcoolisées
fermentées. |
11. |
Mahābhūta |
Maulika Siddhānta |
Ce terme désigne littéralement les éléments éternels grossiers. Ce sont les blocs du fondement de l’existence.
Les blocs de matière se combine en une infinie variété de proportions de telle façon que chaque forme de matière
est unique. C’est la plus petite partie divisible de la matière qui forme l’univers. L’univers a sa
représentation en miniature dans le corps humain. Les cinq éléments grossiers comprennent : la Terre (Pṛthvī),
l’Eau (Jala), le Feu (Teja), l’Air (Vāyu) et l’Espace (Ākāśa). Chacun de ces cinq éléments est lié à un sens
principal de la perception et a une propriété principale. Collectivement, on les appelle Pañcamahābhūta. |
12. |
Mahākaṣāya |
Dravyaguṇa |
'Kaṣāya' signifie les médicaments ayant une valeur thérapeutique. Mahākaṣāya est le terme donné par
Caraka pour la classification des médicaments et désigne un groupe de médicaments qui sont utilisés dans des
buts similaires et ont un effet thérapeutique similaire. Mahākaṣāya sont nommés sur la base des effets
thérapeutiques et les usages de ce groupe particulier. Dans les textes anciens environ cinquante groupes ayant
une valeur thérapeutique sont mentionnés. Par exemple, Balya (promouvant la force), Vedana Sthāpana (soulageant
la douleur) etc. |
13. |
Majjā |
Racanā Śārīra |
Un des sept constituants du corps (Dhātu), il est dérivé de Asthi Dhātu (Os) et il est générateur de Śukra
(sperme). Il est la matière oléique qui remplit les cavités et les cellules osseuses ; il est situé spécialement
dans la cavité interne des os longs. Par sa situation, il est comparable à la moelle osseuse. Sa fonction
principale est de fournir de la force au corps. Il nourrit également Śukra (le sperme), qui est le constituant
final. Les maladies causées par sa viciation comprennent les douleurs dans les articulations des doigts, les
vertiges et la perte de conscience etc. |
14. |
Mala |
Śārīrakriyā |
Ce terme est dérivé de Dhātu Mṛ qui veut dire nettoyer et purifier. Il désigne les produits de la digestion
et le métabolisme des tissus qui sont des agents polluants c.-à-d. qui, s’ils ne sont pas rejetés, rendent le
corps impur. En tant que composant de la triade de la vie, ce sont les constituants de base de l’organisme
vivant et contribuent également à nourrir et au fonctionnement correct du corps, d’une façon similaire au Doṣa
et au Dhātu. Leur formation est essentielle pour le maintien de la santé et leur excrétion est tout aussi
importante parce qu’ils intoxiquent si ils sont retenus. Purīṣa (les fèces), Mūtra (l’urine) et Sveda (la
sueur) sont les principaux Malas du corps. |
15. |
Mana |
Śārīrakriyā |
Dérivé de la racine verbale Mṛ qui signifie penser. C’est le terme pour l’énergie psychique, l’esprit ou la
force élémentaire de la nature qui donne son individualité à la personne. Désigne l’esprit instinctif ou le
siège du désir. C’est l’entité responsable de la génération de la connaissance. Il est le gouverneur de tous les
sens. Il est considéré comme le onzième Indriya, aussi appelé Ubhayendriya car il partage les caractéristiques
de la cognition aussi bien que de l’action. Fait partie du Tridaṇḍa (tripode) sur lequel l’individu repose et
fonctionne. Il possède des caractéristiques spécifiques à savoir Ekatva (la solitude) et Aṇutva (la subtilité).
L’analyse, la pensée, l’imagination sont quelques-unes des fonctions spécifiques de Mana. |
16 |
Manda |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacie Āyurvedik, ce
terme signifie littéralement « lent Ṁ. C’est la propriété de Pṛthvī et Jala Mahābhūta. Les médicaments qui
ont cette propriété agissent lentement. Il provoque Kapha et pacifie Pitta. Par exemple Guḍucī (Tinospora
cordifolia). |
17 |
Maṇda |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Désigne l’eau de cuisson du riz. Il est considéré comme une préparation où une part de riz (Śāli Dhānya)
est bouillie avec quatorze parts d’eau jusqu’à ce que le riz soit proprement cuit. Ensuite l’eau est filtrée,
c.-à-d. qu’elle est prise sans les grains de riz. Il optimise le feu digestif. |
18 |
Maṁdāgni |
Kāyacikitsā |
Signifie la diminution de la capacité digestive ou un feu digestif faible. Un type de déséquilibre de
Jaṭharāgni (feu digestif) dû à la viciation de Kapha. C’est une condition où la nourriture, même prise en
quantité normale, ne peut pas être digérée ou métabolisée. Il est causé par la pratique d’un régime alimentaire
et d’activités qui vicient Kapha, par ex. dormir pendant la journée, boire trop d’eau, de mauvaises habitudes
alimentaires et la suppression des besoins naturels. Il est mentionné comme la cause profonde de nombreux
troubles. Voir aussi Agni. |
19 |
Maṁtra |
Kāyacikitsā |
Terme Saṁskṛta dérivé de la racine « Mana Ṁ signifiant l’esprit et du suffixe « Tra Ṁ qui veut dire outil.
Ce terme désigne littéralement l’outil de l’esprit c.-à-d. l’instrument de la pensée. Il signifie les phrases ou
les sons sacrés qui sont dotés d’un pouvoir spécial pour la santé et le développement spirituel. Ceux-ci peuvent
être psalmodiés à voix haute ou répétés silencieusement pour produire des résultats significatifs. Maṁtras
tranquillise l’esprit, harmonise le moi intérieur et stimule les qualités spirituelles latentes. L’incantation
de Maṁtras spécifiques est mentionnée comme étant utile pour le traitement des troubles psychiques. Il fait
partie du Daivī Cikitsā mentionné dans les anciennes thérapeutiques. |
20 |
Mardana |
Rasaśāstra |
Le processus de trituration des médicaments, généralement des métaux et des minéraux, jusqu’à obtenir une très
fine division, avec ou sans liquide prescrit. |
21. |
Marma |
Racanā Śārīra |
Ce terme désigne les points vitaux et/ou les points fatals ou mortels dans le corps où les forces vitales sont
concentrées. Ils sont sensibles et vulnérables. Des blessures de ces points résultent en une déformation
permanente de l’organe ou la mort. Anatomiquement, ce sont des endroits où la chair (Māṁsa), les veines
(Sirā) et les artères (Dhamanī) sont intimement associés. L’Āyurveda insiste sur cent sept (107) points d’une
grande importance dans le corps humain. Selon le risque qu’ils présentent, ils sont à leur tour classés en
Sadyaprāṇahara (instantanément mortels), Kālāntaraprāṇahara (causant la mort après un certain délai),
Viśalyaghna (causant la mort dès que le corps étranger est enlevé), Vaikalyakara (causant la perte ou la
difformité permanente de l’organe), Rujākara (causant une douleur intense dans la région affectée). La
connaissance des points mortels dans le corps humain est absolument essentielle spécialement pour le chirurgien
et le sujet est mentionné comme formant la moitié de l’étude de le chirurgie en Ayurveda. |
22. |
Mastu |
Bhaiṣajya Kalpanā |
L’eau du yoghourt. C’est le liquide qui se sépare du yoghourt. Dans les anciennes méthodes thérapeutiques il
est utilisé de façon externe et interne. Un ingrédient de nombreuses préparations pharmaceutiques, il est aussi
appelé Anupāna. |
23. |
Medā |
Racanā Śārīra |
Terme Saṁskṛta pour la graisse ou le tissu adipeux. C’est un des sept constituants du corps (Dhātu), dérivé
de Māṁsa (la chair) et c’est le précurseur de Asthi Dhātu (les os). Son site principal est le ventre ; il
soutient le corps et contribue à sa fermeté. Il nourrit les os, refroidit le système au moyen de la
perspiration. La soif, la bouche, le palais et la gorge secs, une sensation de brûlure dans le corps,
l’engourdissement des membres et le manque d’énergie sont parmi les affections relatives à ce constituant. |
24. |
Māraṇa |
Śārīrakriyā |
Terme Saṁskṛta pour l’intellect. Il signifie littéralement ce qui porte l’intelligence. C’est le pouvoir
mental, l’intelligence ou la sagesse. Voir aussi Buddhī. |
25. |
Medhya |
Dravyaguṇa |
Terme général signifiant l’action pharmacologique des médicaments sur diverses zones des fonctions mentales.
Ces plantes augmentent la capacité mentale et intellectuelle. Ces plantes agissent sur chaque aspect individu de
la capacité mentale et donc améliorent la capacité d’apprendre, de retenir et de se rappeler les informations
ainsi que la coordination entre ces aspects. Par exemple : Brāhmī (Bacopa monnieri) et Śaṅkhapuṣpī
(Convolvulus pluricaulis). |
26. |
Mithyāyoga |
Roga Nidāna |
Signifie littéralement une mauvaises proportion. Considéré en Āyurveda comme une des causes des troubles, il
signifie une activité physique, mentale et vocale inadéquate, c.-à-d. une application incorrecte de l’esprit, de
la parole et de l’activité physique par un individu. Cela est aussi mentionné pour les saisons et les habitudes
alimentaires. Par exemple, les caractéristiques climatiques d’une saison survenant dans une autre saison est la
proportion incorrecte de Kāla tandis que des paroles fausses, inopportunes, dures indiquent le Mithyāyoga de
la parole (Vācika). Des coordinations de ce type entraînent des résultats indésirables causant la maladie. |
27. |
Mṛdu |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnées dans la pharmacie Āyurvedika, ce
terme désigne littéralement la douceur. C’est la propriété de Ākāśa et Jala. Les plantes qui ont cette
propriété sont faciles à traiter, digérer et elles ramollissent les résidus. Ces médicaments augmentent Kapha et
pacifient Vāta et Pitta. |
28. |
Mūhūrta |
Maulika Siddhānta |
Signifie littéralement « un moment d’une heure Ṁ. Ce terme signifie une période ou une certaine division du
jour ou de la nuit. Il y a au moins trois systèmes mūhūrta. Le premier définit un mūhūrta comme 1/8e d’un
jour ou d’une nuit (90 minutes dans une nuit de 12 heures), le second comme 1/15e d’un jour ou d’une nuit (48
minutes), et le troisième comme 1/16e d’un jour ou d’une nuit (45 minutes). Mūhūrta désigne aussi la science
astrologique pour déterminer les moments les plus propices pour des activités spécifiques. Voir aussi
Brāhmamūhūrta. |
29. |
Mūla |
Maulika Siddhānta / Dravyaguṇa |
Signifie littéralement « racine Ṁ ou « fondation Ṁ. La racine, la base ou le fond ou la base d’un objet etc.
Il désigne aussi le fondamental, l’original ou le causal, comme dans Mūla Grantha, c.-à-d. le texte original.
Comme pour la partie d’une plante en pharmacognosie Āyurvedika, ce terme désigne la racine d’une plante. |
30. |
Mūrcchā |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour évanouissement ou inconscience. Une maladie causée par la viciation de Tama, qui cause
le blocage des voies sensorielles en même temps que d’autres Doṣa, entraînant la perte de la perception mentale
du plaisir ou de la douleur. Considéré comme le premier stade du coma. |
1. |
Nābhi
|
Racanā Śārīra |
Terme Saṁskṛta pour le nombril ou l’ombilic. Un des dix points vitaux spécifiques - le Daśaprāṇāyatana
(siège de l’air vital), il est aussi le site de l’une des six Cakras d’énergie appelés Maṇipūra Cakra. C’est
un Sadyaḥ Prāṇahara Marma (instantanément fatal) dans la nature. Il correspond aux structures vitales
profondes dans la région du nombril. |
2. |
Nād̂ī |
Racanā Śārīra |
Signifie littéralement une tige tubulaire ou une flûte, ce terme désigne un conduit, une veine ou une artère
du corps humain, spécifiquement utilisé pour prendre le pouls ou l’artère radiale. Il signifie aussi les fines
voies d’énergie par lesquelles les mouvements et les impulsions sont contrôlés. Il est donc utilisé pour les
fibres nerveuses dans le corps humain. Il y a trois Nād̂īs principaux nommément Id̂ā, Piṅgalā et Suṣumnā.
Suṣumnā est le plus important faisceau de nerfs qui passe par la colonne vertébrale tandis que Id̂ā et
Piṅgalā entrelacent la colonne vertébrale. |
3. |
Nād̂ī Parīkṣā
|
Roga Nidāna |
Un des Aṣṭavidha Parīkṣā, ce terme signifie l’examen du pouls. Il est unique parmi tous les systèmes de
diagnostic du monde parce qu’il ne consiste pas simplement à compter les pulsations du pouls, mais c’est un art
ainsi qu’une science qui aide à évaluer l’équilibre du Doṣika dans le corps et à faire ainsi un diagnostic et
ensuite prescrire un traitement pour l’individu. Il est fait tôt le matin à jeun. Le pouls est examiné à la
racine du pouce, un Aṅgula en dessous du Maṇibandha Sandhī en examinant le pouls de l’artère radiale.
L'index, le médium et l'annulaire sont utilisés. Le Vāta Doṣa est examiné avec le bout de l’index, Pitta avec
le bout du médium et Kapha avec le bout de l’annulaire. Le rythme du pouls varie selon la condition physique du
patient (faim, soif, sommeil et stade de la digestion) ; les conditions de l’environnement (exposition au
soleil, au froid et au vent) ; et l’état mental (colère, chagrin, joie). |
4. |
Nād̂ī Svedana |
Kāyacikitsā |
Sudation à la vapeur d’une bouilloire. Un type de fomentation thermale localisée, où les plantes sont
bouillies à feu doux dans une cocotte minute ou une bouilloire pour préparer une décoction. La vapeur ainsi
produite est acheminée par un tuyau sur la partie du corps à soigner. Il est efficace dans les douleurs
articulaires, les spasmes musculaires, la spondylite et la paralysie. |
5. |
Nānātmaja |
Kāyacikitsā |
Une maladie causée par un seul Doṣa qui est prédominant, c.-à-d. soit Vāta, ou Pitta ou Kapha. « Anatamaja
Ṁ se rapporte à ce qui n’est pas produit par lui-même. Ici, le préfixe « 'Nā Ṁ représentant « non Ṁ a été
ajouté au terme « Anātmaja Ṁ ; et ce terme signifie littéralement la maladie qui est produite par soi-même ou
par un seul Dosa uniquement. Quatre-vingts types de troubles Vāta Nānātmaja, quarante de Pitta et vingt de
Kapha sont décrits dans les textes classiques. |
6. |
Nasya
|
Kāyacikitsā |
Une des cinq principales procédures thérapeutiques mentionnées dans le Pañacakarma, « Nasa Ṁ veut dire le
nez et ce terme Nasya signifie l’application nasale de remèdes aux plantes. Le nez est la porte de Śira ou le
cerveau. C’est un traitement spécifique pour tous les troubles qui surviennent au-dessus de la clavicule
(Urdhvajatrugata) et il peut aussi bien être donné à des individus en bonne santé. Il consiste en un massage à
l’huile de la tête, le cou et les épaules, combiné avec une fomentation de cette zone et ensuite, les remèdes
sont administrés par les narines en quantités spécifiques. La thérapie nettoie les narines et les sinus des
mucosités et des toxines accumulées et renforce le système nerveux. L’Ayurveda recommande ce traitement pour
renforcer tout l’appareil respiratoire, éliminant les troubles du sinus et réduisant la congestion dans la tête
et la poitrine ainsi que la tension dans le cou. Un excès d’humeurs accumulées dans le sinus, la gorge, le nez
ou la région de la tête est éliminé en se servant de l’ouverture la plus proche possible, le nez. Nasya est de
trois types, purgatif (Śodhana), nourrissant (Bṛhaṁṇa) et palliatif (Śamana). Pour chaque affection une
substance qui donne le résultat désirable est sélectionnée. Voir |
7. |
Śirovirecana also. |
Nidāna Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta qui désigne l’étiologie ou l’initiateur du trouble ainsi que le diagnostic de la maladie.
C’est un facteur de la genèse ainsi que de la connaissance de la maladie. Ce que la graine est à la pousse,
Nidāna l’est pour la maladie. Il signifie tous les facteurs étiologiques qu’ils soient endogènes, exogènes,
immédiats ou distants. |
8. |
Nidāna Pañcaka |
Roga Nidāna |
Les cinq caractères étiologiques. Ce terme signifie la quintuple méthodologie de l’examen médical ou les cinq
étapes du Roga Parīkṣā qui sont les moyens de comprendre la genèse de la maladie. Ceux-ci sont employés pour
un diagnostic correct du trouble. Il comprend Nidāna (facteurs étiologiques), Pūrvarūpa (signes porodromes),
Rūpa (signes et symptômes), Upaśaya (tests thérapeutiques) et Samprāpti (pathogenèse). Bien qu’employés
collectivement pour un diagnostic correct, ils sont significatifs individuellement aussi et applicables à
différents états de la gestion de la maladie. |
9. |
Nidrā |
Śārīrakriyā |
Terme Saṁskṛta pour le sommeil. Quand l’esprit est affligé par « Tama Ṁ la nuit, le Kapha Doṣa s’accroît
et le sommeil naturel est infligé. Quand les organes de la cognition et de l’action, c.-à-d. Manaḥ et Indriya,
sont fatigués, ils sont retirés de leurs fonctions respectives et deviennent inactifs ; l’esprit et le corps se
reposent tous deux. Le résultat est que l’interaction de l’individu avec son entourage stoppe. Considéré comme
un des trois principaux piliers d’une vie saine (Upastambha), il est aussi un instinct basique et un besoin
essentiel pour la vie et la santé. |
10. |
Nija Roga |
Roga Nidāna |
Inné, interne ou à soi. Désigne les troubles endogènes (systémiques) causés par un dérangement de l’équilibre
Dosha-dhatu et d’autres facteurs intrinsèques du corps dus à un régime alimentaire et un style de vie
erronés. |
11. |
Nirāma |
Roga Nidāna |
Ce terme signifie celui qui est libre de Āma. Le Doṣa peut être aggravé dans de telles conditions mais il
est comparativement plus facile d’équilibrer le Doṣa vicié, puisque une préthérapie de médicaments Dīpana -
Pācana n’est pas requise. (Sāma avec Āma). |
12. |
Niruha Basti |
Kāyacikitsā |
Voir Āsthāpana Basti. |
13. |
Niryāsa
|
Dravyaguṇa |
Terme Saṁskṛta pour les exsudats des plantes médicinales. |
14. |
Niyama |
Svasthavṛtta |
'Les ' à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ personnels. Littéralement ce terme veut dire restreindre, réguler,
contrôler ou maîtriser. « Ni Ṁ désigne dedans et « Yama Ṁ désigne l’auto-restreinte. Seconde branche du
Aṣṭāṅga Yoga, il signifie l’art de l’auto-purification, c.-à-d. une conduite correcte envers soi-même. Il
implique de garder son esprit libre d’anxiété, dépression, mauvaise estime de soi, doutes et les états mentaux
négatifs tels que la haine, la colère et la fierté. Il implique aussi d’éliminer ces attributs négatifs et
rétablir les états positifs au moyen d’observances constructives qui incluent - Santoṣa (contentement), Śauca
(pureté), Svādhyāya (autodiscipline), Tapas (austérité) et Īśvara Prāṇidhāna (dévotion pour Dieu). |
1. |
Ojas |
Śārīrakriyā |
La force, la capacité ou la puissance vitale du corps. C’est la source invisible de la force ou la vigueur
vitale qui donne l’énergie à l’individu. C’est l’essence superfine des tissus (Dhātu), correctement appelé sève
de la vie. Ojas est l’énergie positive, nourrissante, qui stimule les systèmes immunitaire, nerveux, endocrinien
et psychologiques chez un individu. C’est ce qui résulte d’une bonne digestion d’aliments nourrissants. Si bien
qu’un régime alimentaire nourrissant combiné à une excellente digestion est la clé pour la construction des
Ojas. Ils sont de deux types, Para-Ojas et Apara-Ojas. Le premier est situé dans Hṛdaya (le cœur) et sa
quantité est Aṣṭa Bindu (huit gouttes) tandis que l’autre est distribué dans tout le corps et sa quantité est
Ardhāñjali (la moitié du creux de la main). Il correspond aux fonctions immunitaires du corps. Physiquement,
il est de couleur blanche, légèrement teintée de jaune et de rouge et sa nature est Kapha. Il a dix propriétés
pharmacodynamiques spécifiques - Madhura (sucré), Śīta (froid), Mṛdu (mou), Snigdha (onctueux), Bahal (
abondant), Ślakṣṇa (lisse), Picchila (visqueux), Guru (lourd), Manda (calme / pas rapide) et Prassana
(clair). |
2. |
Ojokṣaya |
Roga Nidāna |
Signifie littéralement diminution des Ojas. C’est une condition qui survient à cause d’une perte excessive et
débilitante des Ojas. Il se manifeste par la perte de conscience, l’atrophie des muscles et des os, un état de
stupeur, le délire, la perte de mémoire et même la mort. De nombreux chercheurs ont corrélé cette condition avec
le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquis). Voir aussi Ojas. |
3. |
Ojomeha |
Roga Nidāna |
Un terme Saṁskṛta qui signifie littéralement l’excrétion des Ojas dans l’urine et désigne Madhumeha (diabète
sucré) parce que cette maladie est aussi caractérisée par la perte de vitalité. Voir aussi Madhumeha. |
1. |
Pācakāgni |
Śārīrakriyā |
Voir Jaṭharāgni. |
2. |
Pacaka Pitta |
Śārīrakriyā |
Un des cinq sous-types de Pitta (le feu) qui digère les aliments (Pacati). Situé dans la région entre
l’estomac et les intestins, c’est l’essence derrière le feu digestif. Il est responsable de toutes les étapes de
la digestion, jusqu’à l’extraction du Sāra ou l’essence de la nourriture. C’est la base et le soutien de
l’autre forme de Pitta. Si aggravé, il cause l’indigestion qui résulte en une hyperacidité et des ulcères. Si
défaillant, il cause une mauvaise absorption et un feu digestif faible. Il peut se comparer aux enzymes
digestifs, la bile hépatique ou la bile avec le jus pancréatique en particulier. |
3. |
Pacana |
Dravyaguṇa / Śalya |
Un des effets pharmacodynamiques d’un médicament mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Littéralement
ce terme indique la digestion ou les médicaments capables de digérer les toxines et les résidus non digérés. Les
médicaments augmentent la sécrétion des sucs digestifs et aident directement la digestion des aliments mais ils
n’augmentent pas le feu gastrique et ils ne stimulent donc pas l’appétit. Par exemple, Nāgakeśara (Mesua
ferrea). Les médicaments qui ont cet effet sont aussi appelés « Pacanīya Ṁ. 2. Dans le Śalya Taṁtra, il est
la huitième mesure pour le traitement des plaies et veut dire « mûrir Ṁ. Il désigne les procédures qui
facilitent la suppuration et aident à assécher les plaies. |
4. |
Padārtha |
Maulika Siddhānta |
Littéralement ce terme veut dire la signification d’un mot. Mais spécifiquement ce terme veut dire « matière
Ṁ. Un Padārtha est un objet de la connaissance valide auquel on peut penser ou qui peut être perçu (Artha) et
nommé (Pada). Toutes les choses qui existent et tous les objets de l’expérience sont donc Padārtha. Les
substances simples sont éternelles et indépendantes (Kāraṇa Dravya). Une substance composée est dépendante et
transitoire. Il y a six Padārtha ou catégories dans la philosophie théiste Vaiśeṣika qui sont aussi acceptés
en Āyurveda. Ce sont Dravya (substance), Guṇa (qualité), Karma (activité), Sāmānya (généralité ou similarité
des objets), Viśeṣa (différence ou dissemblance des objets) et Samavāya (inhérence inséparable). En Āyurveda
elles sont classées sur la base de l’importance thérapeutique comme Sāmānya, Viśeṣa, Drayva, Guṇa, Karma et
Samavāya. |
5. |
Pañcagavya |
Kāyacikitsā |
Cinq produits importants obtenus de la vache qui comprennent le lait (Dugdha), le yoghourt (Dadhi), le beurre
clarifié (Ghṛta), l’urine (Mūtra) et la bouse (Gomaya). Ces composants peuvent être utilisés seuls ou en
combinaison avec d’autres plantes pour le traitement des maladies. Leur usage est thérapeutique aussi bien que
pour les rituels de propitiation. Leurs propriétés sont dites renforcer notre système immunitaire. Des formules
telles que Pañcagavya Ghṛta et Kalyāṇaka Ghṛta sont spécifiquement mentionnées dans les troubles
psychiatriques comme Unmāda et Apasmāra. |
6. |
Pañcakarma
|
Kāyacikitsā |
Terme Saṁskṛta dans lequel « Pañca Ṁ veut dire cinq et « Karma Ṁ mesures thérapeutiques ; ainsi donc ce
terme signifie collectivement les quintuples procédures thérapeutique de biopurification et de thérapies
rajeunissantes pour détoxiquer le corps et revitaliser tout l’organisme. Une expression collective pour
Saṁśodhana Cikitsa, c’est le plan de gestion curative des maladies. Il peut être employé avant le début des
procédures de traitement pour de nombreux troubles parce que le corps doit être nettoyé de ses impuretés et sa
santé ravivée avant de pouvoir être traité pour des problèmes de santé complexes. À part ça, Pañcakarma est
aussi par lui-même une cure pour de nombreux problèmes. La thérapie implique cinq procédures de purification
nommément : Vamana (vomissement), Virecana (purge), Āsthāpana Basti (lavement purifiant non huileux),
Anuvāsana Basti (lavement nourrissant et oléique) et Nasya (thérapies nasales). Ces pratiques sont extrêmement
utiles pour soulager des maladies chroniques et profondément enracinées ainsi que bénéfiques pour préserver et
améliorer la santé physique et mentale. Certains chercheurs y incluent aussi e Raktamokṣaṇa (thérapeutique de
la saignée). |
7. |
Pañcamahābhūta |
Maulika Siddhānta |
Voir Mahābhūta. |
8. |
Pañcāṅga |
Dravyaguṇa |
Pañca signifiant cinq et Aṅga parties, ce terme signifie les cinq parties utile d’une plante, c.-à-d. la
plante toute entière comprenant la racine, les feuilles, la tige, les fruits et les fleurs. Les principes actifs
de la plante sont distribués dans toutes ces parties. |
9. |
Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Ce terme signifie littéralement les cinq méthodes fondamentales pour les préparations pharmaceutiques. Dans
l’ordre décroissant e leur puissance ce sont : Svarasa (jus exprimé des plantes / d’une partie des plantes),
Kalka (pâte), Kvātha (décoction), Hima (infusion froide) et Phāṇṭa (infusion chaude). Ce sont les cinq idées
fondamentales sur lesquelles la branche de Bhaiṣajya Kalpanā est basée. Tous les futurs développements dans
cette branche ont été les proliférations du Pañacavidha KaṣāyaKalpanā. Comme les formules ci-dessus avaient
une courte durée de stockage, il fallait développer des formules secondaires. Les médicaments utilisés pour les
préparations sont regroupés sous le nom Māhakaṣāya. |
10. |
Pāṇḍu |
Roga Nidāna |
Ce terme est utilisé pour décrire la combinaison du blanc et de la couleur jaune, comme la fleur de Ketaki ou
le baquois, (Pandanus tectorius). Il est aussi utilisé pour indiquer le décoloration jaunâtre de la peau due à
une déficience du sang comme dans les cas d’anémie et d’hyperbilirubinémie. |
11. |
Pārada |
Rasaśāstra |
Terme Saṁskṛta pour le métal mercure. Il signifie littéralement ce qui permet à une personne d’atteindre le
salut en surmontant les affaires matérielles. C’est un métal important utilisé en Āyurveda, qui forme la base
de Rasaśāstra. Bien que le mercure soit un métal lourd et regardé comme dangereux pour la consommation en
médecine moderne, il tient une place importante dans le système de médecine indien. Le Rasa Yoga ou les formules
organo-minérales mercurielles sont considérées comme meilleures, leurs effets sont plus rapides en très petites
doses et elles sont donc communément prescrites. Il est « traité Ṁ selon une séquence laborieuse et à plusieurs
couches de purification à l’aide de plantes et de la distillation qui le rend propre à la consommation. D’autres
synonymes de mercure sont Rasa, Rasendra, Sūta et Miśraka. |
12. |
Parīkṣā |
Maulika Siddhānta |
Ce terme signifie littéralement « examen Ṁ. En Āyurveda, il désigne les paramètres de l’investigation et du
diagnostic. Pour cela, les méthodes des trois (Trividha), six (Ṣaḍvidha), huit (Aṣṭavidha) et dix
(Daśavidha) examens sont mentionnées en Āyurveda. La plus grande importance est donnée au triple examen car il
forme la base de tous les autres types. Il comprend : Darśana (l’inspection / regarder et observer), Sparśana
(la palpation / toucher), et Praśna (s’enquérir en posant des questions) Parīkṣā. Caraka mentionne
Āptopadeśa (la connaissance théorique), Pratyakṣa (la pratique ou Darśana Parīkṣā) et Anumāna
(l’observation et les déductions) comme les trois méthodes spécifiques de l’examen médical. |
13. |
Pariṇāma |
Roga Nidāna |
La troisième cause majeure de la maladie. Il signifie littéralement le produit final ou la transformation. Il
désigne les changements ont lieu dans l’environnement externe durant les diverses périodes du jour et des
saisons de l’année. Les changements cycliques ont des effets correspondants sur les humains, qui peuvent être
contrés en suivant les régimes d’habitudes saisonnières et quotidiennes mentionnés dans les textes anciens. Si
une personne ne modifie pas sa façon de vivre comme indiqué, la discordance prend place et mène à un état
maladif. Il peut être plus spécifiquement défini comme un manque d’harmonie avec les rythmes et les cycles de la
nature. |
14. |
Pariṣeka |
Kāyacikitsā |
Cela veut dire humecter ou verser. C’est une procédure dans laquelle des liquides médicinaux comme Taila,
Ghṛta, le lait ou l’eau etc. sont appliqués ou versés sous forme de Dhārā ou d’un filet continu sur la partie
affectée du corps ou sur tout le corps à l’aide d’un tissu trempé dans le fluide ou avec un récipient,
préférablement en terre, qui a un trou à sa base. Il soulage la douleur, la rigidité et la lourdeur dans le
corps. C’est un des types de thérapies oléiques externes ou de fomentation et il est également inclus dans le
Raṇa Cikitsa. La thérapie Pizhichil employée dans le Keralīya Pañcakarma est similaire. |
15. |
Parpaṭī |
Rasaśāstra |
Ce terme signifie littéralement « un flocon fin Ṁ. C’est une préparation médicinale de mercure et de souffre
(Kajjali) préparée en la chauffant toute seule ou avec d’autres médicaments à feu modéré avec une petite
quantité de Ghṛta jusqu’à ce qu’il fonde puis ensuite en versant le liquide fondu sur une feuille de bananier
disposée sur une galette de bouse de vache séchée. Elle est alors couverte avec une autre feuille et pressée
doucement avec une poche remplie de bouse de vache. Ensuite on la laisse refroidir et les flocons du médicament
sont retirés et réduits en poudre. Considéré comme le meilleur médicament contre les troubles gastro-intestinaux
particulièrement dans les cas de Grahaṇī (syndrome des intestins irritables), il est administrés sous forme de
Kalpa, c.-à-d. pendant une période spécifique avec la dose et les régimes d’habitudes quotidiennes et
alimentaire spécifiés. Ces préparations préserve leur puissance indéfiniment. |
16. |
Paścāt Karma |
Kāyacikitsā |
Il désigne les procédures / la méthodologie spécifique qui doivent être suivies après que la procédure
thérapeutique ou le Pradhāna Karma est complété. 1. Dans Kāyacikitsa, il désigne les mesures réhabilitantes
qui suivent la thérapie du Pañcakarma et il comprend les mesures qui doivent être observées immédiatement après
la thérapie, c.-à-d. Saṁsarjana Krama (régime alimentaire de normalisation) et Parihāra Viṣaya (suivre les '
à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ spécifiques). 2. Dans Śalya Tamtra, toutes les procédures postopératoires y
sont inclues. |
17. |
Pathya |
Kāyacikitsā |
Il signifie littéralement « ce qui est bénéfique Ṁ. Il désigne les régimes alimentaires et le mode de vie qui
sont compatibles pour une personne en bonne santé ou pour celle qui souffre d’une maladie spécifique. Il
signifie le régime alimentaire et le mode de vie qui n’affaiblissent pas les systèmes du corps, sont plaisant à
l’esprit et ils doivent être préconisés pendant la durée du trouble. Il dépend de la nature de la maladie ou du
malade, de la saison et du Doṣa prédominant. Communément mentionné comme les ' à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ
du trouble ; il est mentionné comme l’équivalent d’un Auṣadhī (remède) parce qu’il joue un rôle crucial dans
la gestion de l’affection. À cause des bénéfices qu’il apporte à la personne dans son ensemble, il est aussi
appelé Sātmya. Voir aussi Pathya-Apathya. |
18. |
Pathya-Apathya |
Kāyacikitsā |
Un concept unique de l’Āyurveda qui définit quel régime alimentaire doit être adopté ; quel mode de vie doit
être suivi (Pathya) et ce qu’il ne faut pas faire (Apathya). Beaucoup d’importance est accordée à ce concept en
Āyurveda. Dans une maladie Pathya vaut mille médicaments et tous les remèdes possibles ne peuvent pas
bénéficier le patient qui n’observe pas le Pathya qui lui a été prescrit, car il est en lui-même un remède
complet. Il est malsain pour une personne en bonne santé de suivre Apathya et chez une personne malade cela est
très dangereux. |
19. |
Peyā Bhaiṣajya |
Kalpanā |
Un gruau de riz léger avec sa portion solide. Il est préparé en faisant bouillir une part de riz concassé avec
quatorze parts d’eau, jusqu’à ce que les particules de riz soient ramollies. Peyā est léger pour le système
digestif, ainsi il accroît la capacité digestive et c’est le premier repas de la journée dans le Saṁsarjana
Krama |
20. |
Phāṇṭa |
Bhaiṣajya Kalpanā |
C’est le cinquième et dernier Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā, le moins puissant de tous et léger pour la
digestion. Il est préparé en ajoutant quatre parts d’eau chaude bouillie à une part de plante(s) grossièrement
écrasées. Ensuite le médicament est gardé à température ambiante pendant quelques temps, bien remué, filtré et
la couche qui surnage est utilisée. La durée de conservation du médicament est courte et il doit être consommé
quand il est encore chaud. La dose prescrite est d’environ quatre-vingt seize millilitres. |
21. |
Piṇḍa Svedana |
Kāyacikitsā |
Le terme Piṇḍa signifie une boulette, une mass ou un corps rond ou ovale ; et Svedana signifie fomentation.
Il désigne la procédure de fomentation effectuée avec un bolus ou une poche contenant du riz trop cuit ou d’une
pâte de plantes médicinales ou de sable. Il tonifie les muscles et améliore la circulation. Le traitement aide
plus particulièrement dans les cas de troubles musculo-skelettiques. Il enlève la rigidité et nourrit le corps.
Si le bolus de sable est utilisé pour la fomentation, il s’appelle Bālukā (sable) Sveda. |
22. |
PiṣṭI |
Rasaśāstra |
Signifie littéralement une poudre fine traitée. C’est une préparation pharmaceutique, habituellement des
minéraux préparés en triturant le médicament avec les liquides spécifiés sous les rayons du soleil ou de la
lune, si précisé. Ces préparations conserve leur puissance indéfiniment. Ils sont considérés comme
l’Anāgnikṛta Bhasma ou les médicaments calcinés préparés sans application thermique. |
23. |
‘Pitta |
Śārīrakriyā |
Une des trois humeurs du corps (Doṣa). Ce terme est dérivé de la racine « Tap Ṁ qui signifie « brûler Ṁ ou
« agiter Ṁ. Pitta est le représentant du feu dans le corps humain. Il est le principe Āyurvedika de l’énergie
de la chaleur qui gouverne tous les changements chimiques et les transformations métaboliques dans l’esprit et
dans le corps. Situé principalement dans le milieu du corps entre le cœur et l’ombilic, il est composé de Teja
(le feu) et Jala (l’eau). Equilibré, il promeut la compréhension et l’intelligence. Sinon il éveille la colère,
la haine et la jalousie. Il a cinq sous-types : Rañjaka, Sādhaka, Bhrājaka, Pācaka et Ālocaka. 2. Pitta
(Mala of Rakta) est le dérivé de Rakta Dhātu. Il peut être considéré comme la bile hépatique parce que les
symptômes de Pitta Vṛddhi ou leur aggravation sont similaires à l’hyperbilirubinémie, par ex. la décoloration
jaune de la peau, des urines, des fèces etc. Il est apparenté au sang autant que l’emplacement et les propriétés
physiques sont concernées. En tant que déchet il doit être éliminé du système sinon il peut vicier le sang. |
24. |
Prākṛta |
Śārīrakriyā |
Ce qui est naturel. Il désigne les constituants du corps et les processus qui sont physiologiques et pas
pathologiques. |
25. |
Prāṇa’’ |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie littéralement l’énergie vitale qui garde le corps vivant et en bonne santé. En Āyurveda ce
terme désigne collectivement le feu (Agni), la lune (Soma), le vent (Vāyu), Satva, Raja, Tama (Triguṇa), les
cinq organes des sens (Jñānendriya) et l’âme empirique (Ātmā). Ces douze composants constituent la force
vitale. |
26. |
Prāṇa Vāyu |
Śārīrakriyā |
Vāyu est un terme Saṁskṛta signifiant « l’air Ṁ ou « le souffle Ṁ. Prāṇa est le terme pour « l’énergie
vitale Ṁ, ce qui rend la vie et toutes les activités physiques possibles. Ce terme indique collectivement le
plus important ou « l’air principal Ṁ ou la force nerveuse. Un des cinq sous-types de Vāta, il est situé dans
les régions de la tête, du nez, de la langue et de la poitrine. Prāṇa a un mouvement principalement vers
l’intérieur. Il sert à amener l’air, les aliments et l’eau de l’extérieur vers l’intérieur ; c.-à-d. l’ingestion
et l’inspiration. Il se déplace vers le bas à travers la gorge jusqu’à la poitrine. Le souffle est la
manifestation externe de Prāṇa. Il gouverne l’inhalation et l’action d’avaler ainsi que d’éternuer, cracher et
éructer. Il gouverne l’arrivée des impressions au moyen des cinq sens qui résident principalement dans la
tête. |
27. |
Prāṇayāma |
Svasthavṛtta |
Une combinaison des mots Saṁskṛta Prāṇa signifiant l’énergie vitale et Āyāma signifiant le contrôle ou
la maîtrise. Ce terme désigne littéralement l’art de la maîtrise des forces vitales, c.-à-d. la respiration. Il
signifie les exercices scientifiques de modulation de la respiration et le contrôle de l’inhalation,
l’exhalation et la rétention de l’énergie vitale. Il aide à accroître l’endurance mentale et physique. Il est la
voie vers une relaxation et une méditation plus profondes et purifie le sang, vitalise les organes internes et
apporte une relaxation complète du système nerveux. Il est mentionné comme le quatrième principe du Aṣṭāṅga
Yoga. |
28. |
Prabhāva |
Maulika Siddhānta |
L’effet ou le mode d’action proéminent, particulier, spécifique d’une plante. C’est le pouvoir d’un médicament
de manifester son action de sa façon unique. Selon l’Āyurveda, un médicament produit un effet dans le corps sur
la base du Rasa (goût), Guṇa (propriétés physiochimiques), Vīrya (puissance) et Vipāka (métabolisme du
médicament), collectivement ou par l’effet dominant entre ceux-ci supprimant les plus faible. Néanmoins, quand
Rasa, Guṇa, Vīrya, et Vipāka sont similaires dans une substance à ceux d’une autre substance, mais que par
leur action les deux substances différent, c’est attribué au « Prabhāva Ṁ de ce médicament. Par exemple,
Dantī (Baliospermeum montanum) a les mêmes Rasa, Vipāka, Vīrya et Guṇa que Citraka (Plumbago zeylanica).
Mais Dantī produit Virecana (purge) tandis que Citraka n’en produit pas. Donc l’action de la purge trouvée dans
Danti peut être attribuée à son Prabhāva. |
29. |
Pradhāna |
Maulika Siddhānta |
Terme Saṁskṛta dérivé de la racine « Pra Ṁ signifiant « avant Ṁ comme le préfixe et la racine verbale «
dha Ṁ signifiant « placer Ṁ. Ainsi ce terme signifie ce qui est placé en premier, ou ce qui est en première
position. Il est utilisé comme un préfixe dans de nombreux mots, par exemple, Pradhāna Kāraṇa (cause
dominante), Pradhāna Lakṣaṇa (signe cardinal), Pradhāna Karma (action principale) etc. |
30. |
Pradhāna Karma |
Kāyacikitsā |
Signifie la principale procédure ou action thérapeutique. Il est précédé par Pūrva Karma et suivi par
PaścātKarma. 1. Dans Kāyacikitsa il désigne Pañca Karma et signifie les cinq procédures biopurificatrices
principales, c.-à-d.Vamana (thérapeutique par le vomissement), Virecana (thérapeutique de la purge), Anuvāsana
(lavement oléique), Niruha (lavement non oléique) et Nasya (insufflation nasale). 2. Dans Śalya Taṁtra, il
désigne la principale procédure employée. |
31. |
Prajñāparādha |
Roga Nidāna |
Une des trois causes importantes de la maladie mentionnées en Āyurveda. Prajñā signifie la connaissance
correcte, la sagesse ou l’intellect et Aparādha signifie crime ou « aller contre Ṁ. Ainsi ce terme désigne
l’usage impropre de l’intellect ou agir contre la connaissance correcte. Plus spécifiquement, il désigne la
transgression volontaire de la bonne conduite. C’est l’activité physique, vocale et mentale impropre qui résulte
en la perte de Dhī (discrimination), Dhṛti (conviction), et Smṛti (mémoire). Il mène toujours à des
informations fallacieuses, des fausses conclusions et des actions risquées et de là à la maladie. Voir aussi
Dhī, Dhṛti, Smṛti. |
32. |
Prakopa |
Roga Nidāna |
Signifie littéralement aggravation ou viciation. Second KriyāKāla. Ce terme désigne le second stade de la
manifestation de la maladie caractérisé par la provocation ou l’aggravation des Doṣa uniquement à leur site
habituel ou spécifique, ne s’étendant pas au-delà. Le Doṣa vicié augmente quantitativement accompagné d’une
diminution qualitative. En résultat, cela provoque et irrite les tissus autour. Le stade final résulte en des
pré-symptômes physiques et mentaux subtils produits par le Doṣa vicié, mais pas d’élément reconnaissable d’une
maladie spécifique. C’est un stade entièrement réversible. |
33. |
Prakṛti |
Śārīrakriyā |
Signifie littéralement « nature Ṁ ou forme naturelle. « Pra Ṁ veut dire début, commencement ou source
d’origine ; et « Kṛti Ṁ veut dire faire ou former. Collectivement les termes veulent dire « forme naturelle Ṁ
ou « forme originale Ṁ ou source originale. Il désigne l’unique constitution psychosomatique d’un individu.
Prakṛti est déterminé par une unique combinaison de Tridoṣa et Triguṇa. Les deux Prakṛti , Śārīrika
(physique) et Mānasika (mental), sont mentionnés en Āyurveda. Néanmoins une importance primordiale a été
accordée à Śārīrika Prakṛti en ce qui concerne le diagnostic et le traitement. L’Āyurveda considère que
Prakṛti est formé au moment du commencement de la vie sur la base du Doṣa dominant et ne change pas pendant
les phases suivantes. Le Doṣa prédominant peut être un des trois, deux combinés ensemble ou tous les trois dans
une forme équilibrée, composant ainsi sept types de constitutions : Vāta, Pitta, Kapha,
Vāta-Pitta,Vāta-Kapha, Pitta-Kapha et Sannipātaja. L’Āyurveda insiste sur la compréhension de la
constitution particulière d’un individu qui est la base pour la prescription d’un mode de vie curatif. Avec
cette unique constitution déterminée par le médecin, les recommandations pour le régime alimentaire, le mode de
vie et la thérapie peuvent être faites en conséquence. |
34. |
Pramāṇa |
Maulika Siddhānta |
Il désigne les moyens d’appréhender correctement ou de la connaissance valide. Il signifie les moyens par
lesquels la vérité peut être vérifiée. L’Āyurveda accepte quatre moyens de connaissance correcte ou de preuves
; à savoir 1) Pratyakṣa ou la perception directe via les sens et l’esprit. 2) Anumāna ou la connaissance par
inférence à partir des évidences circonstancielles sans avoir eu les perceptions directes. 3) Yukti ou le
raisonnement analogique. 4) Śabda ou le témoignage verbal, c.-à-d. les mots dits par des personnes savantes ou
les références d’une littérature sérieuse. L’Āyurveda accepte ces moyens comme les quatre techniques de la
connaissance pour arriver à la vérité des choses. |
35. |
Pramāṇa |
Roga Nidāna |
Ce terme désigne littéralement le montant, la quantité ou la mesure. Spécifiquement pour le diagnostic
Āyurvedika, ce terme signifie les mesures de la stature générale et les proportions physiques du patient. Un
des facteurs mentionné dans le Daśāvidha Parīkṣā, il est important pour estimer la force et Āyu d’une
personne. |
36. |
Prameha |
Roga Nidāna |
Ce terme est dérivé de la racine « Mih-Siñcane Ṁ qui veut dire arrosage. Chez les humains ce terme désigne
spécifiquement les troubles urinaires. Avec « Pra Ṁ comme préfixe, ce terme signifie une urination excessive ou
polyurie. En Āyurveda, ce terme Prameha a une double signification de « Prabhuta Mūtrata Ṁ ou urination
excessive et « Avil Mūtrata Ṁ ou urines troubles. C’est un terme général pour les troubles urinaires,
génito-urinaires et métaboliques et inclut une grande variété de conditions comme diabète insipide, glycosurie,
albuminurie, chylurie et même diabète sucré qui est mentionné comme Madhumeha dans les anciens classiques. |
37. |
Prasara |
Roga Nidāna |
Le troisième Kriyākāla qui marque le début de la propagation de la maladie. Ce terme signifie le troisième
stade de la manifestation de la maladie où l’accumulation du Doṣa vicié ou aggravé migrant de son site original
aux systèmes du corps entier via les Srotasa ou les voies de l’organisme. Les symptômes classiques (Rūpa) d’une
maladie spécifique ne sont pas exprimés à ce stade particulier mais les symptômes du Doṣa vicié sont exprimés.
De plus, à cause de la nature propagatrice de ce stade, les symptômes ne sont pas localisés et peuvent
apparaître et disparaître dans différentes régions du corps. |
38. |
Prasūti Taṁtra |
Kaumāra |
Bhṛtya Branche de l’Āyurveda traitant de l’obstétrique. Une des seize
spécialités de l’Āyurveda qui ont été développées sur la base de Aṣṭāṅga Āyurveda. Il a été décrit comme
une partie de Kaumāra Bhṛtya (pédiatrie) dans l’Aṣṭāṅga Āyurveda mais plus tard il a été séparé et
développé indépendamment. |
39. |
Pratyakṣa |
Maulika Siddhānta |
Terme Saṁskṛta composé de deux mots « Prati Ṁ qui veut dire « devant Ṁ et 'Akṣa' qui veut dire « œil Ṁ.
Ce terme désigne la perception directe, c.-à-d. la connaissance amenée par un contact libre des organes des sens
avec leurs objets. C’est la réalisation immédiate, non seulement définie et infaillible, mais qui a un sens de
l’immédiat ou de l’authenticité. Il est le plus important et considéré comme supérieur aux autres Pramāṇa. Il
est indépendant de la connaissance antérieure, ou de l’inférence ou de toute autre sorte de projection ou
conjecture. |
40. |
Pṛthvī |
Maulika Siddhānta |
L’élément Terre. Un des cinq éléments éternels (Pañcamahābhūta), Pṛthvī est le principe organisateur
universel de la stabilité qui caractérise la structure et la masse de la matière. Il est l’élément qui contient
le poids spécifique et sur lequel le reste de Mahābhūtas agit. Il a l’élément caractéristique dominant de
l’odeur (Gandha). Comme l’élément s’attribut à l’odorat, le nez est considéré comme organe des sens de cet
élément. |
41. |
Pūrvakarma |
« Kāyacikitsā/Śalya Taṁtra Ṁ |
Procédures préliminaires et préalables essentielles devant être appliquées avant la thérapie principale. 1.
Dans Kāyacikitsa, ce terme désigne les thérapies préparatoires de pré-purification pour le Pañacakarma sans
laquelle il est difficile d’obtenir des résultats adéquats. Son objectif est de préparer les tissus du corps
pour la purification et libérer les toxines. Les principales pratiques préparatoires comprennent Snehana
(méthode oléique) et Svedana (fomentation). Ces procédures aident à nettoyer les voies (Srotasa) de leur
surcharge toxique, et emmène les bioénergies déséquilibrées à leurs sites pour leur élimination. Pacana est
aussi mentionné comme une des procédures préparatoires dans les textes anciens. 2. Śalya Taṁtra, désigne
toutes les préparations préopératoires. |
42. |
Pūrvarūpa |
Roga Nidāna |
Second aspect du quintuple processus étiologique, c.-à-d. Nidāna Pañcaka. Il signifie littéralement
préalable ou forme antérieure, il désigne les manifestations précoces ou les symptômes prémonitoires de la
maladie qui résultent de l’accumulation du Doṣa dans les sites susceptibles. Il consiste en symptômes qui
présagent une maladie. Il est reconnu être en deux phases : générale (Sāmānya) et spécifique (Viśeṣa). Dans
la phase général, seules les futures occurrences d’une maladie particulière peuvent être reconnues mais rien au
sujet de la perturbation sous-jacente du Doṣa ; tandis que dans la phase spécifique le Doṣa responsable de la
maladie qui s’ensuit devient lui aussi clair. À part l’identification d’une maladie spécifique, c’est une aide
précieuse pour déterminer la curabilité de la maladie, la ligne de traitement et dans le diagnostic différentiel
de la maladie. |
43. |
Puṭa |
Rasaśāstra |
Un ancien arrangement de chauffage ou fourneau conçu pour la préparation du Bhasma ou Satva. Il peut être
construit en dessous ou au-dessus du niveau du sol aux mesures définies et spécifiées selon la quantité de
chaleur à fournir. Le métal ou la matière minérale qui doit être chauffé est gardé dans un creuset placé au
centre du fourneau, la source d’énergie étant des galettes de bouse de vache séchée. Divers Puṭa sont
mentionnés pour la préparation d’un Bhasma particulier, par ex. Gaja Puṭa pour Lauha (fer) Bhasma, Mahā Puṭa
for Abhraka (mica) Bhasma |
1. |
Rājasika |
Rājasika |
Relatif aux qualités des Rajas. Il est considéré comme une des constitutions mentales résultant à cause de la
prédominance des Rajas. Les personnes chez qui ces qualités prédominant sont égoïstes, ambitieuses, agressives,
fières et compétitives et elles ont tendance à contrôler les autres. Ces personnes tendent à avoir une
disposition violente (dans leur comportement, leurs paroles ou leurs pensées). Les personnes qui appartiennent à
ce groupe sont classées en six types. |
2. |
Rājayakṣmā |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour la tuberculose. Considéré comme le roi des maladies en Āyurveda, il était considéré
ainsi parce que les symptômes de la maladie elle-même consistent en un groupe de troubles tels que Kāsa,
Śvāsa etc. et peut-être était-ce jadis la cause principale des décès. Selon la mythologie hindoue, la Lune, le
roi des satellites de la Terre, était affligée de cette maladie à cause d’une malédiction de Brahma, le
Créateur, et donc elle a été nommée la maladie du roi. Comme la maladie est caractérisée par la perte de poids
et d’autres facteurs essentiels, elle était aussi appelée Kṣaya à l’époque ancienne. |
3. |
Rātricaryā |
Svastha Vṛtta |
Terme Saṁskṛta pour le régime à observer la nuit. C’est la routine mentionnée dans les anciens textes
classiques qui doit être suivie le soir ou la nuit pour éviter la viciation du Doṣa. Il comprend les aliments
qui doivent être pris et le modèle de sommeil à suivre. |
4. |
Raja |
Prasūti Taṁtra |
Voir Ārtava. |
5. |
Rajas |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie un des Triguṇa, les composants ou énergies essentiels de l’esprit. C’est le composant le
plus actif, celui qui communique la motivation et l’initiative à l’esprit. C’est la force ou l’énergie du
mouvement caractérisé par l’action, l’énergie, la passion et la stimulation qui apportent la satisfaction
sensuelle, le plaisir et la douleur, l’effort et l’agitation. Ce mot est dérivé de la racine qui suit, « Rañj
Ṁ, qui veut dire colorer. Ce terme est fréquemment utilisé pour la vapeur, la brume et une atmosphère
nuageuse. |
6. |
Rakta |
Śārīrakriyā |
Un des sept composants du corps ; le deuxième plus important après Rasa, c’est le fluide du corps, c.-à-d. le
sang. Selon la physiologie Āyurvedika, il est formé par l’action du Rañjaka Pitta sur l’aspect subtil du chyle
(Rasa), qui résulte en la couleur rouge du sang. Composé de Jala et Agni comme éléments de base, ses sièges
principaux sont le foie et la rate et sa fonction est la préservation de la vie (Jīvanīyam). Il nourrit les
autres constituants du corps, plus spécifiquement il renforce le constituant suivant c.-à-d. Māṁsa. Il
vitalise et maintient les activités normales de la vie. Il confère également au corps la couleur naturelle du
teint. |
7. |
Raktamokṣaṇa
|
ŚalyaTaṁtra |
Thérapeutique de la saignée. Considéré par Suśruta comme une des cinq procédures purificatrices
(Pañcakarmma), c’est une procédure invasive qui est utilisé pour la gestion des maladies causées par la
viciation de Rakta et Pitta. Cela est fait en poncturant les vaisseaux sanguins avec un instrument aiguisé
(phlébotomie / Śiravedha) ou l’application de sangsues (Jalūkā) ou par succion à l’aide d’une corne etc. La
thérapie est utilisée pour le traitement des affections cutanées, des abcès, la goutte, les allergies,
l’hypertrophie du foie et de la rate. Il est plus utile pour le traitement des troubles chroniques qui ne
réagissent pas aux autres traitements. |
8. |
Rañjaka Pitta |
Śārīrakriyā |
Ce terme signifie littéralement ce qui donne la couleur. Un des cinq sous-types de Pitta, situé dans les
régions du foie et de la rate, il apporte les pigments à l’aspect subtil du chyle (Rasa) et le transforme en
sang (Rakta). Il donne aussi sa couleur à la bile et aux selles. |
9. |
Rasa |
Dravyaguṇa |
En Āyurveda ce terme a de multiples significations qui comprennent jus, goût et essence. Dans la
pharmacologie Āyurvedic, il est considéré comme une des principales caractéristiques de Dravya, c.-à-d. le
goût. Il apporte la première action directe et immédiate du médicament qui est exprimée quand le médicament
vient en contact avec la langue, l’organe du sens du goût. Il y a six types de goûts communément appelés
Ṣaḍarasa, à savoir Madhura (sucré), Amla (aigre), Lavaṇa (salé), Kaṭu (piquant),Tikta (amer) et Kaṣāya
(astringent). L’existence de différent types de goûts est attribuée aux diverses compositions de
Pañacabhautika. Chaque Rasa a un effet pacifiant ou viciant spécifique sur le Doṣa et le Dravya est
sélectionné en tenant compte du Rasa et du Doṣa prédominant dans le corps du patient. |
10. |
Rasa |
Rasaśāstra |
Ce terme signifie l’élément principal, c.-à-d. le mercure, utilisé dans la pharmacie Āyurvedic. L’élément est
ainsi nommé à cause de son caractère semi fluide et sa capacité de liquéfier tous les autres métaux et de les
imbiber. Il a des pouvoirs curatifs miraculeux. Voir aussi Pārada. |
11. |
Rasa |
đĒrĪrakriyĒ |
Dérivé de la racine « Ras Ṁ signifiant « bouger Ṁ, ce terme signifie l’essence d’un aliment et la sève du
corps. C’est le produit final de la digestion de la nourriture. Considéré comme le premier et le plus important
parmi les sept constituants du corps, c’est l’aspect substantiel des aliments qui ont été proprement digérés. Il
nourrit non seulement le constituant immédiatement suivant, à savoir Rakta, mais aussi tous les constituants
subséquents du corps. Il circule dans tout le corps et a un effet apaisant sur le système entier (Prīṇana). Il
est concerné par la conservation, la transformation et la revitalisation de l’énergie. À part nourrir le corps,
il stimule l’immunité et aide à garder le corps et l’esprit en très bonne santé. |
12. |
RasašĒstra |
Maulika SiddhĒnta |
Ce terme signifie littéralement « science du mercure Ṁ. Il désigne la branche de l’Āyurveda qui traite du
traitement et de l’usage thérapeutique des métaux, des minéraux et des produits alliés. C’est la science pour
rendre les métaux et les minéraux assimilables par le corps humain de façon à ce qu’ils puissent être utilisés
comme médicaments. Cette branche traite principalement des préparations pharmaceutiques du mercure qui est le
terme pour Rasa. |
13. |
Rasauūadhi |
RasašĒstra |
Rasaśāstra Médicaments ou préparations contenant des métaux ou des
minéraux comme ingrédient principal. Bien que toutes les formules de métaux et de minéraux sont considérées
comme Rasauṣadhi, ce terme désigne spécifiquement les formules contenant Rasa ou du mercure. En Āyurveda le
mercure est considéré comme le roi de tous les métaux et minéraux utilisables de façon thérapeutique et il est
donc appelé Rasendra. |
14. |
RasĒyana |
AūṭĒŽga Ąyurveda |
Une des huit spécialités cliniques de l’Āyurveda qui inclut les thérapies rajeunissantes qui régénèrent le
corps et l’esprit et empêchent le vieillissement. Ce terme Rasa signifie le fluide fondamental du corps tandis
que Ayana signifie le chemin, c.-à-d. le mouvement ou la circulation. Ainsi donc, ce terme désigne le transport
de l’essence nutritive dans tout le corps, nourrissant et maintenant les cellules et les systèmes, encourageant
la croissance de nouvelles new cellules et expulsant les cellules endommagées et les toxines. Il inclut des
procédures thérapeutiques, c.-à-d. l’usage de certains médicaments et mesures qui empêchent ou retardent le
processus de vieillissement, confèrent la longévité, l’immunité et la résistance contre les maladies. Il accroît
la durée de vie et la mémoire. La thérapie implique l’usage de certains médicaments d’origine végétale ou
minérale qui agissent en améliorant le pouvoir digestif ou élevant la valeur nutritionnelle du Rasa ou en
purifiant ou tonifiant les voies de l’organisme c.-à-d. Srotasa. En termes modernes, les médicaments et la
thérapie peuvent être considérés comme des agents adaptogéniques qui agissent par la dynamique des aliments
fonctionnels. Il y a deux méthodes de thérapie en vogue : l’une implique le confinement du patient pendant une
certaine période dans un cottage spécialement construit (Kuṭiprāveśika). C’est un type de traitement intense
qui isole le patient de tout contact humain ainsi que de l’environnement physique (dont le soleil et l’air
frais). L’autre permet au patient l’exposition au soleil et à l’air frais tandis qu’elle lui permet de
poursuivre ses besognes normales (Vātātapika). Un troisième type a été décrit comme Ācāra Rasāyana ou
suivre les bons codes de conduite. |
15. |
Recaka |
Dravyaguīa |
Ce terme signifie littéralement expulsion. Dérivé de la racine verbal « Rec Ṁ signifiant vider ou purger. 1.
Il désigne le stade de l’exhalation dans Prāṇayāma (contrôle de la respiration). 2. As mentionné dans la
pharmacologie Āyurvedika, c’est l’une des actions of médicaments pharmacodynamique mentionnées en Āyurveda. Il
désigne les médicaments rendent les fèces liquides et les expulsent de force qu’ils soient formés ou non. Ainsi
ce sont les médicaments qui stimulent l’évacuation des intestins. Par exemple, Trivrita (Operculina
turpethum). |
16. |
Ṛtucaryā |
Svastha Vṛtta |
Ce terme signifie conduite saisonnière / mode de vie. L’année indienne a été divisée en six saisons de deux
mois chacune nommément Śiśira, Vasanta, Grīṣma, Varṣā, Śarada et Hemanta. Chaque saison a un impact
caractéristique sur le corps humain. Pour annuler les impacts dangereux pour la santé, une conduite spécifique
doit être observée, mentionnée comme Ṛtucaryā dans les textes classiques anciens. Similaire à la routine
quotidienne, le mode de vie saisonnier est aussi une partie nécessaire de l’hygiène et de la médecine
préventive. La conduite saisonnière prescrite pour chaque saison inclut le régime alimentaire et les boissons
qui doivent être prises ou évitées, le lieu de résidence, l’habillement, le repos, les exercices, les mesures
prophylactiques qui sont appropriées aux conditions climatiques. Il est conseillé de passer du mode de vie de la
saison en cours à celui de la saison prochaine graduellement. |
17. |
Roga |
Roga Nidāna |
Terme Saṁskṛta pour maladie. Il est dérivé de la racine « Ruk Ṁ qui veut dire douleur et il est défini
comme la condition qui affecte la qualité de la vie et il est caractérisé par la présence de douleur ou une
sensation de gêne dans le corps ainsi que l’affliction mentale. Voir aussi Gada. |
18. |
Rukṣaṇa |
Kāyacikitsā |
Un des six traitements préparatoires (Upakrama), ce terme signifie littéralement ce qui crée la sécheresse.
Considéré comme une des trois thérapies par l’affaiblissement (Laṅghana), ce terme signifie la thérapie de la
déshydratation. Elle est utile dans le traitement de l’excès de Pitta et Kapha. Les médicaments utilisés pour
cette thérapie ont des propriétés caractéristiques comme luminosité, chaleur, tranchant, rugosité, mobilité et
dureté. La thérapie implique la prise de substances piquantes (Kaṭu), amères (Tikta) et astringentes
(Kaṣāya). Il est le mieux adapté dans les conditions où les voies de circulation sont obstruées et qu’il y a
une dominance excessive du Doṣa aggravé, par exemple spasmodicité des cuisses, goutte et troubles urinaires. |
19. |
Rūkṣa |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacie Āyurvedic, ce
terme signifie littéralement sec, aride, non graisseux. Il est principalement composé de Pṛthvī, Agni et
Vāyu. Sa propriété aggrave Vāta et pacifie Kapha. Il génère la sécheresse, la dureté et la rugosité du corps.
Sa fonction principale est Śoṣaṇa (absorber), en plus de développer la rugosité, le dureté et de détruire la
force et le teint. Quant aux bienfaits thérapeutique, les médicaments qui ont cette propriété sont Avṛṣya (non
aphrodisiaques) et Stambhan (arrêter les sécrétions) et sont donc utiles dans les maladies avec une sécrétion
excessive, par ex. la diarrhée. |
20. |
Rūpa |
Roga Nidāna |
Le terme Saṁskṛta signifie littéralement ce qui peut être visualisé, c.-à-d. une forme, une image, une
figure ou apparence. Troisième aspect du processus étiologique du diagnostic (Nidāna Pañcaka), il dénote les
signes cardinaux et les symptômes d’un trouble. Considéré comme l’expression définitive des symptômes
prémonitoires, c.-à-d. Pūrvarūpa, sa connaissance joue un rôle important pour identifier la nature spécifique
de la maladie. Sans sa connaissance exacte, le médecin ne peut pas spéculer efficacement dur le diagnostic ni
sur la ligne de traitement de la maladie. Il est mentionné comme étant de deux sortes : Sāmānya, c.-à-d. les
symptômes généralisés ou la nature totale de la maladie, et Viśeṣa, c.-à-d. les symptômes individuels
spécifiques selon la prédominance du Doṣa sur lequel uniquement la nature de la maladie repose. |
1. |
Sadharana |
Rasa Rasaśāstra |
Un groupe de huit minéraux simples utilisés en Ayurveda à savoir Kampillaka (Mallotus phillippinensis), Malla
(oxyde blanc d'arsenic), Navasadara (sel d'ammoniac), Kaparda (cauri), Agnijara (ambre gris), Girisindura (rouge
de mercure), Hingula (cinabre) et Mrddarasankha (litharge). |
2. |
Śālākya |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Ce terme « Śālākya Ṁ est dérivé de la racine Śalākā qui veut dire une lancette ou une sonde. Il désigne
la branche de l’Āyurveda qui fait usage d’une sonde pour la gestion des maladies. Il est considéré comme la
branche qui traite de la gestion des maladies qui affligent les organes au-dessus de la clavicule
(Urdhvajatrugata Roga), c.-à-d. les yeux, les oreilles, le nez, la gorge et la cavité orale. Comme tous ces
organes sont situés en profondeur et qu’une sonde est nécessaire pour visualiser leur intérieur, ils sont
appelés de ce nom. C’est une branche aux nombreuses facettes qui incorpore les spécialités modernes de l’ORL,
ophtalmologie et oto-laryngologie. |
3. |
Śalya |
Aṣṭāṅga Āyurveda |
Ce terme signifie littéralement un corps étranger ou une matière qui dérange le psyché ou le corps physique.
C’est la branche de l’Aṣṭāṅga Āyurveda qui traite de l’extraction de divers types de corps étrangers qui
produisent des troubles. Considéré comme une branche significative de l’Āyurveda, son origine remonte au sage
médecin Suśruta, qui est aussi considéré comme le père de la chirurgie plastique. Cette branche était populaire
depuis les temps anciens parce qu’elle apporte un soulagement rapide comparé au lent processus de guérison avec
des médicaments ou des plantes. Caraka, le médecin le plus connu de la médecine antique recommande aussi dans le
traitement de certaines maladies qui exigent une attention immédiate comme les hémorroïdes qui saignent et Udara
Roga. Il comprend la spécialité moderne de la chirurgie. |
4. |
Śārīra |
Śārīra Racanā |
Dérivé de la racine Śīrṣayate, signifiant être cassé, ce terme est utilisé pour le corps humain, signifiant
le processus catabolique et l’ultime nature mortelle. Mentionné comme l’un des constituants de Āyuḥ, il est le
fondement de la conscience, un agrégat de cinq formes primaires de la matière et leurs modifications. Il a été
défini comme comprenant les trois structures fondamentales c.-à-d. Doṣa, Dhātu et Mala. |
5. |
Śīta |
Dravyaguṇa |
Le terme Saṁskṛta indiquant la propriété de la froideur de la matière. C’est une des vingt qualités
physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Antagoniste de Uṣṇa
Guṇa (le chaud), il est principalement composé de Jala et caractéristique de Madhura, Tikta et Kaṣāya Rasa.
Il aggrave Kapha et Vāta tandis qu’il pacifie Pitta. Les médicaments qui ont cette propriété sont capables de
soigner Mūrcchā (la syncope), Tṛṣṇā (la soif) et Dāha (la sensation de brûlure). Sa fonction principale
est Stambhan (stopper les sécrétions) et aussi il augmente la force et la puissance immunitaire. |
6. |
Śira |
Śārīra Racanā |
Le terme Saṁskṛta pour la tête ou le crâne. La partie supérieure du corps, il est considéré comme
Uttamāṅga c.-à-d. l’organe suprême qui contrôle les fonctions de tout l’organisme. |
7. |
Śleṣaka Kapha |
Śārīrakriyā |
Dérivé de la racine « Śliṣ Āliṅgane Ṁ qui veut dire être humide ou collant, c’est un des cinq sous-types
de Kapha qui lubrifie. Situé dans les articulations sous la forme du liquide synovial, il lie les articulations
ensemble facilitant ainsi les mouvement en réduisant la friction. |
8. |
Śleṣamā |
Śārīrakriyā |
Voir Kapha. |
9. |
Śodhana |
Kāyacikitsā |
Thérapie de purification. C’est la détoxification au moyen de Pañacakarma. Voir aussi Saṁśodhana. |
10. |
Śodhana |
Rasaśāstra |
Il signifie purification. Dans la pharmacie Āyurvedika, ce terme désigne le processus de détoxification des
médicaments contenant des minéraux, des métaux et des plantes vénéneuses afin d’éliminer leurs impuretés
inhérentes et leurs effets toxiques. Le processus enlève les impuretés et aussi potentialise les propriétés et
les effets des métaux et des minéraux. Il rend les métaux et les minéraux convenables pour le processus de
Māraṇa. |
11. |
Śukra |
Kriyā Śārīra |
C’est le dernier des sept constituants du corps qui est le fluide génératif, dérivé de Majjā. Bien qu’en
Saṁskṛta ce terme désigne la partie reproductrice mâle, ou le sperme, en tant que Dhātu il signifie le
dernier constituant du corps qui est responsable de la production de progéniture chez les mâles aussi bien que
les femelles. Il contribue à la force, au teint et chez les hommes et les femmes. Suśruta est le premier qui
accepte la présence de Śukra chez les femmes. |
12. |
Sādhaka Pitta |
Śārīrakriyā |
Ce terme est dérivé de la racine « Sādh Ṁ qui veut dire accomplir ou réaliser. Un des cinq sous-types de
Pitta, il signifie le feu ou l’énergie du corps qui détermine la vérité ou la réalité. Situé dans le cœur, il
fonctionne à travers le système nerveux et les sens et il gouverne l’intellect et l’intelligence. Il donne du
pouvoir à l’esprit et il est responsable de l’intelligence, la connaissance, la mémoire, l’enthousiasme et la
conscience. |
13. |
Samāna Vāyu |
Śārīrakriyā |
Un des cinq sous-types de Vāta, il est considéré comme l’air qui équilibre ou égalise (Sama-ana). C’est la
force nerveuse derrière le système digestif. Situé entre l’estomac et les intestins, il gouverne la digestion
des aliments, la séparation des résidus et la régularisation de la composition des fluides ainsi que la
température du corps. |
14. |
Saṁsarjana Krama |
Kāyacikitsā |
Régime post-Pañcakarma ou Paścāt Karma de la thérapie Pañcakarma. Après l’élimination des Doṣas et la
purification interne, la capacité digestive de l’individu se ralentit et doit être restaurée. Cela s’accomplit
avec un changement planifié et graduel du régime alimentaire et du mode de vie appelé Saṁsarjana Krama. Il
implique une post-thérapie avec un régime alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes spéciaux conçus pour
restaurer le feu digestif et la capacité absorptive de la personne pour la ramener à un état de santé normal ;
il implique au départ un régime alimentaire léger et procède graduellement vers un régime alimentaire normal et
équilibré. |
15. |
Saṁśamana |
Kāyacikitsā |
Thérapie de pacification, aussi appelée Śamana. Un des trois principaux types de traitements mentionné en
Āyurveda, il signifie les thérapies avec un traitement dont le but est de pacifier les Doṣa viciés à leurs
sites d’aggravation sans avoir recours aux médicaments, au régime alimentaire ni à un régime de vie. Ainsi, les
thérapies calmantes ou pacifiantes combinent des médicaments et un régime alimentaire avec des recommandations
concernant le mode de vie. À part l’utilisation de médicaments et d’un régime alimentaire qui sont digestifs et
encouragent l’appétit, la routine quotidienne est aussi instrumentale dans la pacification des Doṣa qui peut
être physique, verbale aussi bien que mentale. |
16. |
Saṁśodhana |
Kāyacikitsā |
Un des trois principaux types de traitements mentionnés en Āyurveda, il signifie la thérapie de purification
qui implique l’élimination des résidus dans l’organisme y compris le Doṣa vicié. La thérapie est administrée au
moyen des cinq procédures thérapeutiques du Pañacakarma nommément Vamana (vomissement), Virecana (purge),
Anuvāsana (lavement onctueux), Āsthāpana (décoction / lavement non onctueux) et Śirovirecana (insufflation
nasale) et il peut donc être aussi défini comme une purification interne au moyen du Pañacakarma. Il est
recommandé comme étant bénéfique avant toutes les méthodes de traitement spécialement le rajeunissement
(Rasāyana). La thérapie a pour but l’élimination radicale des facteurs de la maladie et la complète
restauration de la santé. Elle détoxique le corps et l’esprit. |
17. |
Saiṁdhava
|
Rasaśāstra |
Le terme Saṁskṛta pour le sel gemme. Son nom est après la région de l’Indus où on le trouve. Il est
abondamment utilisé en Āyurveda comme un médicament et comme un adjuvant. Considéré en Āyurveda comme le
meilleur de tous les sels utilisés, il est le seul dont la puissance est le froid (ŚītaVīrya). C’est un
appétant, il augmente le pouvoir digestif et il est bénéfique pour les yeux. Il agit sur les trois Doṣa et il
est capable de pénétrer dans les plus petites parties du corps car il est Sūkṣma. |
18. |
Sañcaya |
Roga Nidāna |
Le premier Kriyākāla marqué par le stade de l’accumulation d’un Doṣa vicié. À ce stade le dosha particulier
reste dans son site naturel mais s’accroît en quantité et se détériore en qualité. On remarque les signes et les
symptômes de cela ainsi que les désirs du patient pour des activités ou des mesures qui sont à l’opposé des
facteurs causatifs. Ils peuvent être naturels (comme dans le cas des saisons) aussi bien que pathologiques (dus
à un régime alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes malsains). |
19. | Sara | Dravyaguṇa |
Littéralement il signifie mobile, c’est l’une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments
mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Considéré comme la caractéristique de Jala, c’est l’opposé de
Sthira et il aggrave Kapha. Sa fonction principale est de provoquer le Doṣa en action. Il est responsable de
casser l’adhérence et de libérer le Mala (excrétions) du corps. Il est utile dans Śodhana Cikitsā (thérapie
d’évacuation). |
20. |
Sira |
Śārīra Racanā |
Ce terme signifie littéralement les vaisseaux tubulaires à travers lesquels le fluide coule. Il signifie les
fins capillaires, les artères, les veines ou les conduits. Plus spécifiquement, il désigne les vaisseaux
sanguins, plus particulièrement les veines. À l’origine au nombre de quarante sur la base des Doṣa et sept
cents au total, ils partent de la région de l’ombilic (Nābhi) et s’étendent dans tout le corps. Ces vaisseaux
transportent Vāta, Pitta, Kapha et Rakta dans le corps et ainsi nourrissent et soutiennent le corps. À l’époque
ancienne ils étaient également utilisés comme des voies pour la saignée (Sirāvedhana), qui était considérée
comme une mesure curative. |
21. |
Smṛti |
Śārīrakriyā/ Kāya cikitsā |
Il désigne le pouvoir du souvenir ou la mémoire d’un individu. |
22. |
Snāyu |
Śārīra Racanā |
Traduit par ligament, ce terme signifie les portions tendineuses des fibres musculaires qui s’imprègnent à la
surface et à l’intérieur du muscle. Environ neuf cents ligaments sont mentionnés dans les anciens classiques.
Considéré comme des structures importantes du corps en Āyurveda, ses blessure sont mentionnées parce qu’elles
causent des perturbations du fonctionnement des organes de l’action bien plus sérieuses que les blessure des os
(Asthi), des vaisseaux sanguins (Sira), des muscles (Māṁsa) et des articulations (Saṁdhi) comprenant la
paralysie, la perte des membres et même la mort. |
23. |
Sneha |
Padārtha Vijñāna |
Le terme Saṁskṛta signifiant l’amour et l’affection, il désigne spécifiquement les substances onctueuses
utilisées en Āyurveda pour le Snehana (thérapie oléique). Les substances onctueuses peuvent être d’origine
végétale, c.-à-d. Taila, ou d’origine animale, c.-à-d. Ghṛta, Vasā et Majjā. De ces quatre types, Ghṛta est
considéré être le meilleur. |
24. |
Snehana |
Kāyacikitsā |
Le terme Saṁskṛta signifiant la thérapie par une méthode oléique. C’est un des six traitements préparatoires
(Upakrama), qui est la principale thérapie nourrissante. Il forme aussi le composant de la thérapie de
prépurification (Pūrvakarma) du Pañacakarma. C’est une méthode pour lubrifier l’organisme avec des substances
onctueuses, en applications externes aussi bien qu’internes. Sur la base de la voie de lubrification, il est à
nouveau classé en Bāhya Snehana (application oléique externe) et Ābhyāntara Snehana (application oléique
interne). Tandis que l’application oléique externe implique des massages à l’huile et des bains d’huile
(Abhyaṅga), l’application oléique interne implique l’administration par voie interne d’huiles médicinales et de
Ghṛta. La méthode régularise l’organisme, liquéfie les Doṣa viciés pour les rendre aisément extractibles. Les
effets thérapeutiques de la thérapie incluent une peau magnifiquement lustrée, une bonne digestion, ainsi qu’une
sensation de légèreté dans le corps, d’acuité sensorielle et de vivacité mentale. |
25. |
Snigdha |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physiopharmacologiques des médicaments mentionné dans la pharmacologie Āyurvedika,
littéralement ce terme veut dire visqueux, onctueux, lisse et collant. Il est principalement composé de Pṛthvī
et Jala. Cette propriété aggrave Kapha tandis qu’elle pacifie Vāta. Il génère l’onctuosité, la douceur, et il
humidifie, éliminant le dessèchement, la dureté et la rugosité dans le corps. Sa fonction principale est de
renforcer, adoucir et améliorer le teint. Quant aux avantages thérapeutiques, les médicaments qui ont ces
propriété sont Vṛṣya (aphrodisiaques) et Bṛhaṁṇa (nourrissants / encouragent la masse). |
26. |
Srotasa |
Kriyā Śārīra |
Ce terme désigne les structures formant des conduits ou canaux de circulation ou des voies à l’intérieur du
corps qui comprennent les espaces vides et ont des ouvertures par lesquelles ils distribuent les ingrédients
nutritifs dans toutes les parties du corps pour sa croissance et pour le nourrir ou pour le transport des
résidus du métabolisme. Ce sont les canaux de la circulation qui constituent un réseau d’espaces ouverts à
l’intérieur du corps. La santé de l’organisme est maintenue par un bon fonctionnement de ces voies. Srotasa
transporte aussi les Doṣa et peut être vicié par leur viciation. La maladie en résulte si la circulation dans
ces canaux est stoppée ou entravée. Dans les cas de morbidité, la thérapie Saṁśodhana est employée c.-à-d. la
purifications des voies. |
27. |
Sthira |
Dravyaguṇa |
Il signifie littéralement ferme et immobile c’est une des vingt qualités physico-pharmacologiques des
médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Considéré comme la caractéristique de Pṛthvī, il
aggrave Kapha et réprime Vāta dans le corps. Il stabilise les structures et les fonctions physiologiques. Cette
propriété est aussi responsable de l’obstruction des voies (Srotasa Avarodha). |
28. |
Sthūla |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionné dans la pharmacologie Āyurvedika,
il désigne la masse. Caractéristique de Pṛthvī, il aggrave Kapha. Sa fonction est d’encourager la masse,
renforcer les articulations, promouvoir le teint, et la force. Les médicaments qui ont cette propriété sont
difficiles à digérer. |
29. |
Sūkṣma |
Dravyaguṇa |
Une des vingt qualités physiopharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika, il
désigne ce qui est minuscule, ou la finesse. Caractéristique de Vāyu, Teja et Ākāśa, il aggrave Vāta. Sa
fonction est de percer (Vivaraṇa), et il en résulte qu’il entre dans les plus petits vaisseaux du corps. Les
médicaments qui ont cette propriété sont facilement digestibles. |
30. |
Svastha |
Svasthavṛtta |
Le terme Saṁskṛta qui signifie un corps humain en bonne santé. C’est un état de coordination équilibrée
entre Ātmā, Indriya, et Manah. |
31. |
Sirodhara
|
Kāyacikitsā |
Une forme spéciale de thérapie oléique, dont la caractéristique est de verser de l’huile / ghrta / babeurre
médicinal sur le front en un filet continu. Elle est efficace pour soulager les troubles liés au Vata et les
troubles mentaux dus au stress et à la tension. Sirodhara est bon pour améliorer la mémoire. Les autres effets
du shirodhara sont un sommeil profond et un effet adoucissant sur l’esprit et le corps. Les plantes médicinales
utilisées dans la préparation du dhara fluide déterminent l’efficacité de la thérapie. |
1. |
Takra |
Dravyaguṇa |
Il signifie le babeurre. C’est une préparation pharmaceutique préparée en barattant le yoghourt avec de l’eau
et en y récoltant le beurre. Il est Madhura, Amla et Kaṣāya in Rasa et apéritif, léger pour la digestion et «
Grāhī Ṁ, c.-à-d. qu’il facilite la digestion et l’absorption intestinale des sucs digestifs. Il est
fréquemment prescrit dans le traitement de Grahaṇī (syndrome des intestins irritables) et la diarrhée non
infectieuse. |
2. |
Tamakaśvāsa |
Kāyacikitsā |
Le cinquième type de Śvāsa Roga (troubles respiratoires) caractérisé par des difficultés de la respiration,
qui présente des paroxysmes et qui est aggravé par des facteurs mentaux et l’environnement. Lorsqu’il est
accompagné de fièvre, il s’appelle Pratamaka Śvāsa et avec une prédominance Pitta, il s’appelle Saṁtamaka
Śvāsa. Il peut aussi être lié à l’asthme bronchique et à la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
sur la base des signes et symptômes présents. C’est un Yāpya Roga, c.-à-d. une maladie palliative. Voir aussi
Yāpya Roga. |
3. |
Tamas |
Maulika Siddhānta |
Ce mot est dérivé de la racine « Tam Ṁ et représente l’obscurité, l’inertie et la lourdeur. Il est utilisé
pour signifier Ajñāna (le manque de connaissance). |
4. |
Tamo Guṇa |
Kāyacikitsā |
Une des trois qualités se rapportant au psyché. Il a mes qualités basiques de « Guruta Ṁ ou lourdeur et «
Āvarṇaka Ṁ ou celui qui dissimule et représente les ténèbres mentales, la délusion, le manque de connaissance
ou l’ignorance (Ajñāna). De par sa lourdeur, il réprime et contrôle Rajas et Satva. Il est associé à l’inertie
ou Jad̂atā et l’opposé de Rajas. |
5. |
Tanmātrā |
Maulika Siddhānta |
Précurseur de Sthūla Mahābhūta ou les cinq éléments essentiels. Ce sont Sūkṣma Mahābhūta qui représente
la plus petite particule indivisible de matière et confère les propriétés physicochimiques spécifiques de Aṇu
ou les atomes qui à leur tour se combinent pour former les molécules de toutes les formes de vie. Ce sont les
éléments subtils formés par la permutation et la combinaison des trois attributs de Prakṛti - Satva, Rajas et
Tamas. Ils s’associent en proportions définies pour former les cinq éléments fondamentaux ou Mahābhūta dû à
une tendance inhérente à s’associer. Ce sont les cinq Tanmātrās nommément Pṛthvī, Jala, Tejas, Vāyu et
Akāśa. |
6. |
Tāpa Sveda |
Kāyacikitsā |
Un type de sudation thermique sèche où la chaleur est appliquée à la partie affectée au moyen de compresses,
de sable, de briques ou de plats chauffés, ou bien en frottant ensemble les paumes des mains, spécialement pour
le enfants et sur les yeux. |
7. |
Tarpaka Kapha |
Śārīrakriyā |
Un des cinq sous-types de Kapha. Il est situé dans la tête et nourrit, soutien et apaise le Mastiṣka ou le
cerveau et Indriya ou les organes sensoriels en vertu de ses qualités Snehana. Il peut être relatif au fluide
cérébro-spinal qui a aussi des fonctions similaires. |
8. |
Teja |
Maulika Siddhānta |
Il signifie ce qui est luminescent, brillant et étincelant. C’est un des cinq éléments procréateurs et
représente Pitta sous la forme du feu. |
9. |
Tīkṣṇa |
Dravyaguṇa |
Signifie littéralement acéré et irritant. Une des vingt propriétés pharmacodynamiques de Dravya caractérisée
par ses propriétés purificatrices et son action rapide. Il rend le corps léger, ne permet pas aux éléments
structurels (Dhātu) de proliférer et peut produire une sensation de brûlure, l’inflammation et le suintement
des fluides. Il est dérivé de Agni Mahābhūta ; par ex. Bhallataka (noix teintée). C’est l’opposé de Manda. |
10. |
Tīkṣṇāgni |
Śārīrakriyā / Kāya Cikitsa |
Un type de Jaṭharāgni vicié ou le feu digestif qui est acéré, aggravé ou excité. Dans cet état il est sous
l’influence du Pitta vicié et digère facilement les repas lourds et produit en peu de temps un appétit vorace.
Si la nourriture n’est pas donnée à temps, il peut consommer les réserves du corps. Un tel Pitta produit une
gorge sèche, un palais sec et une sensation de brûlure dans le corps. |
11. |
Tridoṣa |
Dravyaguṇa |
Il désigne le goût amer. Un des six Rasas, il est dérivé de Vāyu et Ākāśa Mahābhūta. Il est Rukṣa
(sec), Śīta (froid) et Laghu (léger) et pacifie Pitta et le Kapha Doṣa. C’est un appétant, un vermifuge, il
étanche la soif et digère Āma. Un excès de consommation cause la destruction des constituants structurels qui
sont riches en eau et en graisses comme Medā et Vasā (le tissu adipeux), Majjā (la moelle) et Lasikā (la
lymphe). |
12. |
Tridoṣa |
Śārīrakriyā |
Vāta, Pitta et Kapha. Les trois (Tri) humeurs du corps (Doṣa) sur lesquelles l’idéologie de l’Āyurveda est
fondée. Ils forment les principes fondamentaux de la physiologie Āyurvedika sur laquelle le concept de la santé
a été conçu. Dans un corps en bonne santé et un état équilibré ils nourrissent et soutiennent toutes les
activités du corps et sont appelés « Dhātu Ṁ. Ils sont susceptibles de déséquilibre et de leur propre
viciation et celle d’autres structures et la production de maladies dues à un régime alimentaire et un régime
d’habitudes quotidiennes malsains et sont alors appelés « Doṣa Ṁ. Dans un état d’équilibre ces trois facteurs
fondamentaux maintiennent l’intégrité du corps humain. |
13. |
Triguṇa |
Śārīrakriyā |
Les trois humeurs mentales ou composants psychiques. Ce sont les Satva, Rajas et Tamas. Dans un état
d’équilibre ils maintiennent une bonne acuité mentale. Parmi eux, Satva particulièrement est plus considéré
comme un Guṇa que comme un Doṣa, responsable de la connaissance, la paix mentale et la clarté. Rajas et Tamas
sont susceptibles de déséquilibre et amènent l’émergence du désir, de l’engouement, la colère, la gourmandise,
l’arrogance, la peur et le manque de connaissance. |
14. |
Tṛṣṇā |
Kāyacikitsā |
Littéralement, il signifie soif. La soif excessive et inextinguible est décrit comme une maladie sous les
maladies Pitta Nānātmaja. |
1. |
Udāna Vāyu |
Śārīrakriyā |
Un des sous-types du Vāta Doṣa. Littéralement ce mot signifie respirer vers le haut. Il est situé dans le
Kaṇṭha c.-à-d. la poitrine et le cou et gouverne Bala (la force), Varṇa (le teint), Smṛti (la mémoire) et
plus particulièrement Bhāṣaṇa (la parole verbale). |
2. |
Udaka Vaha |
Śārīrakriyā |
Un des types de Srotas ou voies de transport. Littéralement Udaka signifie Jala ou l’eau et ici il représente
les voies qui transportent les substances liquides, spécialement la lymphe. Ils sont deux, venant de Tālu (le
palais) et Kloma (laryngo-trachée). Leur viciation cause le dessèchement des lèvres et de la langue, une gorge
sèche et une soif inextinguible. Si ils sont blessés cela peut causer la mort instantanée. Voir aussi
Tṛṣṇā. |
3. |
Udvartana
|
Kāyacikitsā |
Un type de massage sec effectué comme un Abhyaṅga mais avec un medium sec, c.-à-d. des poudres ou des pâtes
de plantes au lieu de l’huile. Il réduit Kapha et Medā et purifie la peau et la rend douce. Les massages secs
aident à améliorer la circulation de surface et les contours du corps. |
4. |
Upadhātu |
« Kriyāśārīra/ Rasaśāstra Ṁ |
Unités structurelles subsidiaires ou secondaires qui sont les produits dérivés de Prasāda (la forme pure) du
Dhātu. Leur fonction principale est de soutenir le corps. Ils ne subissent pas de transformation et ne
nourrissent pas le corps comme leurs précurseurs (Dhātu). Ils sont sept à savoir Stanya et Ārtava (dérivés de
Rasa Dhātu) ; Kaṇḍarā et Sira (Rakta) ; six couches dermiques et Vasā (Māṁsa) ; Snāyu (Medā). 2. Dans
le Rasaśāstra, il désigne les minéraux secondaires. Voir Annexe- 2 |
5. |
Upanāha Sveda
|
Kāyacikitsā |
Un type de fomentation où une application de chaleur est faite avec un cataplasme ou des pâtes et des plâtres.
Un médicament sec ou humide peut être utilisé selon les besoins. |
6. |
Uparasa |
Rasaśāstra |
Les sept minéraux secondaires mineurs à savoir Gandhaka (le souffre), Gairika (l’ocre rouge), Kāsīsa
(sulfate de fer), Sphatika (l’alun), Haritāla (l’orpiment), Manaḥśilā (le réalgar), Añjana (la galène) et
Kaṁkuṣṭha (exsudat de Garcinia morella). Voir Annexe- 2 |
7. |
Upaśaya |
Kāyacikitsā |
Il signifie littéralement ce qui est « éventuellement sain Ṁ. En Āyurveda, il signifie le test thérapeutique
et c’est l’un des cinq outils de diagnostic du Nidāna Pañcaka employé pour un diagnostic différentiel entre «
Gūd̂haliṅga Vyādhi Ṁ ou les maladies dont les signes et les symptômes se ressemblent de près. Le diagnostic
différentiel est fait sur la base de l’effet bénéfique du régime alimentaire, des habitudes quotidiennes et du
médicament, qui peut être antagoniste ou synergique (anti-cause, anti-maladie ou anti-cause et maladie) chez un
malade ou qui peut apparaître comme agissant contre mais ne l’est pas en réalité (Viparītārthakārī ou effet
contraire). Il est correctement appelé « Sātmya Ṁ ou ce qui est convenable pour le corps, sur la base des
effets bénéfiques dérivés. Dix-huit types de « Upaśaya Ṁ sont décrits en Āyurveda. |
8. |
Upastambha |
Kāyacikitsā |
Ce terme signifie littéralement « les sous piliers Ṁ. Comme les piliers (Tridoṣa) soutiennent la structure
principale ou le corps, les sous piliers agissent en conjonction avec eux pour maintenir l’intégrité du corps.
Dans la philosophie Āyurvedic ils sont au nombre de trois : le Āhāra, Svpana ou Nidra et Brahmacarya,
signifiant respectivement la nourriture consommée, le sommeil et la maîtrise de soi avec un usage intelligent de
l’énergie sexuelle. Ahara tient la première place puisque nous sommes ce que nous mangeons et la nourriture est
obligatoire pour la survie du corps. La croissance corporelle et spirituelle d’une personne est entièrement
déterminée par ce seul facteur. En second vient Nidra. Quand Mana et Indriyas sont fatigués, le sommeil est
naturellement induit pour stocker l’énergie et raviver le corps. Si bien qu’il forme aussi un important pilier
pour maintenir le corps. En dernier est Brahmacarya qui plus que l’abstinence dénote ici la maîtrise de soi et
des sens. Collectivement ces trois facteurs agissent comme les sous piliers qui maintiennent l’intégrité du
corps humain et sont bénéfiques pour la croissance spirituelle d’un individu. |
9. |
Upayoga Saṁsthā |
Kāyacikitsā |
Les techniques correctes pour pratiquer ou exécuter les instructions. Celles-ci sont décrites dans le contexte
du « Āhāravidhi Viśeṣāyatana Ṁ ou les conseils pratiques pour consommer un régime alimentaire sain. |
10. |
Uṣṇa |
Dravyaguṇa |
Il signifie littéralement brûlant ou chaud. Une des vingt propriétés pharmaco- dynamiques de Dravya. Il est
dérivé de Agni Mahābhūta qui accroît la chaleur corporelle et cause Svedana. Il a une action stimulante sur le
système digestif et augmente l’appétit et facilite la digestion de Āma ; par ex. Citraka. Physiquement il peut
être senti par le sens du toucher c.-à-d. la peau. |
11. |
Utsādana |
ŚalyaTaṁtra |
La trente-cinquième des soixante méthodes pour traiter un Vraṇa. Il désigne l’application de pommades qui
stimulent la croissance des tissus et l’élévation de la surface sur une plaie sèche avec des bords creusés et
moins de tissu conjonctif. |
12. |
Uttamāṅga |
Śālākya / ŚalyaTaṁtra |
Uttama' désigne le meilleur et 'Aṅga' désigne une partie. En Āyurveda il désigne la tête qui est le siège de
Mana et des autres Indriyas et il est donc la meilleure de toutes les autres parties du corps. |
13. |
Uttara Basti |
Kāyacikitsā |
Un des types de Basti dans lequel le lavement thérapeutique avec des liquides médicinaux est donné dans
l’urètre chez les hommes et l’urètre ou le vagin chez les femmes. Le mot « Uttara Ṁ a deux significations : «
le supérieur Ṁ et « celui qui suit Ṁ. C’est pourquoi certains le considèrent comme le Basti qui est donné via
l’orifice supérieur et d’autres comme le Basti qui est donné à la suite de Āsthāpana et Anuvāsana
Basti. |
1. |
Vaidya |
Kāyacikitsā |
Le terme Saṁskṛta pour un médecin. En Āyurveda, un médecin qualifié est celui qui a des connaissances
théoriques adéquates, l’expérience pratique et l’habileté, et la pureté du corps, de l’esprit et de la parole.
Six qualités d’un bon Vaidya sont décrites à savoir Vidyā (clarté des connaissances), Vitarka (une approche
rationnelle et critique) ; Vijñāna (de vastes connaissances) ; Smṛti (une bonne mémoire) ; Tatpartā
(dévouement à la profession) ; et Kriyā (constamment s’améliorer pratiquement). Un tel médecin est appelé
Prāṇābhisara ou celui qui ramène un mourant à la vie. |
2. |
Vamana |
Kāyacikitsā |
C’est le vomissement thérapeutique ou le vomissement induit chez une personne pour une bio-purification ou le
traitement d’un désordre. Le premier dans la série du Pañcakarma, il peut être effectué à la suite d’autres
procédures ou bien seul. Vamana Karma agit jusqu’au niveau de Amasaya, c.-à-d. le siège du Kapha Doṣa
(l’estomac et la première partie de l’intestin grêle) et élimine le Doṣa accumulé. Il est décrit comme le
meilleur traitement pour un Kapha vicié. Un Vamana adéquat est Pittānta c.-à-d. celui qui se termine par un
vomissement bilieux. L’agent appliqué pour induire le vomissement s’appelle « Vamaka Dravya Ṁ, dans lequel
Madanaphala (Randia spinosa) est le meilleur. |
3. | Vāmana | Kāyacikitsā |
Vāmana était une des réincarnations du dieu hindou Viṣṇu. Ce terme signifie un nain. C’est un des Vāta
Nānātmaja Vikāra (un trouble venant du Vāta Doṣa seul). Quand vicié, Vāta peut provoquer le gigantisme ou
une croissance chétive. Vāta gouverne toutes les fonctions nerveuses et quand vicié, cette condition peut en
résulter, due au déséquilibre endocrinien au niveau de l’hypophyse ou de l’hypothalamus. |
4. |
Vājīkaraṇa |
Kāyacikitsā |
La huitième branche de Aṣṭāṅga Āyurveda qui traite de la spermologie et l’étude des aphrodisiaques. Le
but de cette branche est la production d’un Śukra ou sperme de bonne qualité qui à son tour produira une
meilleure progéniture. Il étudie le traitement de Alpa (oligospermie), Duṣṭa (vicié par un Dosa) Kṣīṇa (un
sperme faible) et Śuṣka (un sperme asséché ou aspermie) Vīrya (le sperme), ainsi que des méthodes et
médicament pour son Puṣṭi (nourriture), Śodhana (purification), Vṛddhī (augmentation qualitative et
quantitative) et Utpatti (origine). |
5. |
Varti
|
ŚalyaTaṁtra |
Un suppositoire. Remèdes médicinaux en forme de doigt pour introduction à des sites spécifiques pour une
action locale, comme le rectum, le vagin, les yeux etc. |
6. |
Vasti |
Kāyacikitsā |
Voir Basti. |
7. |
Vāta |
Kāyacikitsā |
Une des trois humeurs présentes dans le corps humain, selon les principes ayurvédiques. Le suprême composant
fonctionnel du corps humain venant de Ākāśa et Vāyu Mahābhūta qui est principalement Rājasika. Ce terme
est dérivé de la racine « Vā Gati Gandhanyo Ṁ qui veut dire mouvement ou induire, infuser, distinguer et
devenir conscient de ou éclairer et l’effort. L’enthousiasme, l’inspiration et l’expiration, les actions
volontaires comme parler et marcher, la circulation de Rakta et des ingrédients nutritifs dans tout le corps et
l’élimination des résidus du corps sont les fonctions naturelles de Vāta. Parmi les trois Doṣa, Vāta est le
plus puissant et il contrôle le fonctionnement de Pitta et Kapha. |
8. |
Vāta Vyādh |
Vyādhi |
Les quatre-vingts maladies causées par la viciation de Vāta Doṣa uniquement. Aussi appelé le Vāta
-Nānātmaja Vikāra. La plupart des troubles résultent du déséquilibre entre les trois Doṣa mais dans ces
troubles, seul le Vāta Doṣa est vicié. Par ex. Urustambha, Bādhirya, Nakhabheda, Vipādikā etc. |
9. |
Vāyu |
Kāyacikitsā |
Voir Vāta |
10. |
Veda |
Kāyacikitsā |
Ce terme signifie l’acquisition de connaissances ou science. L’Āyurveda (Āyuḥ + Veda) est la connaissance
complète de la science de la longévité et il est dérivé de l’Atharvaveda, le quatrième Veda. Voir aussi
Āyuḥ. |
11. |
Vidāhī |
Dravyaguṇa |
Il signifie ce qui chauffe, ce qui brûle, acide et qui cause l’inflammation. Une des propriétés
pharmacodynamiques de Dravya. Ces substances causent de brûlures d’estomac et de l’acidité gastrique avec une
mauvaise digestion. |
12. |
Vīrya |
Dravyaguṇa |
Il désigne la puissance. C’est le pouvoir ou la capacité d’un médicament à produire un effet sur la base de
Dravya dans son ensemble ou certaines de ses propriétés pharmacodynamiques. On peut considérer qu’en vertu de
son principe actif, une substance produit un effet et cette capacité d’un principe actif est « Vīrya Ṁ. Deux,
huit et quinze types de Vīrya ont été décrits par divers savants, mais deux types, à savoir Uṣṇa (chaud) et
Śita (froid) sont communs. |
13. |
Vikāsī |
Dravyaguṇa |
Une des propriétés pharmacodynamiques de Dravya grâce à laquelle il aspire et enlève la vitalité ou la force
de Dhātu (la structure du corps) et relâche les articulations ; qui cause la dépression et le relâchement ; par
ex. Kramuka (Areca catechu) et Kodrava (Paspalum scrobiculatum) |
14. |
Vikṛti |
Kāyacikitsā/ Maulika Siddhānta |
Il signifie un état de déséquilibre ou de déficience ou un excès hors d’un niveau normal. C’est juste l’opposé
de Prakṛti. Le déséquilibre du Dhātu est une anomalie, ou Vikāra et le processus par lequel cet état se
développe est Vikṛti. Dans Maulika Siddhānta, il désigne les seize produits qui proviennent d’Avyakta et de
Mahāna. Voir aussi Prakṛti. |
15. |
Vikṛti Viṣama Samavāya |
Kāyacikitsā |
Une combinaison anormale ou irrégulière survenant à cause d’une combinaison de particules, de molécules qui
mutuellement ne sont pas pareil. Le résultat net de telles combinaisons est les variations et l’émergence de
nouvelles propriétés qui ne sont pas similaires aux molécules combinées. Par exemple, l’effet toxique du miel et
du Ghṛta quand combinés en quantités égales, alors que dans d’autres proportions ils ont une action
synergique. |
16. |
Vilepi |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Un épais gruau de riz. Un des Pathya Kalpanās préparé en faisant bouillir du riz concassé avec quatre parts
d’eau, jusqu’à ce que les particules de riz soient ramollies. La consistance de Vilepi est épaisse et il doit
contenir moins d’eau et plus de « Siktha Ṁ ou particules de riz. |
17. |
Vimlāpana |
ŚalyaTaṁtra |
Une méthode pour dissoudre les lésions inflammatoires. La sixième de soixante mesures pour le traitement d’un
Vraṇa (une plaie). Il signifie littéralement l’application d’une légère pression du doigt, du pouce ou d’un
morceau de bambou sur une enflure enflammée qui est dure et modérément sensible. |
18. |
Vipāka |
Dravyaguṇa |
« Vi Ṁ signifie spécifique et « PACA Ṁ signifie digestion. Ce terme signifie littéralement le métabolisme et
en Āyurveda, il dénote l’action des matières ingérées à la fin des trois stades du processus digestif et de
l’assimilation. La digestion est la biotransformation des substances en respect de la forme ainsi que du Rasa ;
et Vipāka est ce type de digestion qui peut être pris comme la transformation des matières ingérées en une
substance différente avec un Rasa différent. Trois et deux types de Vipāka sont avancés sur la base du « Rasa
Paka Ṁ (transformation en Rasas) et du Bhūtāgnipāka (transformation en propriétés de Bhūtā) comme Madhura
(sucré), Amla (acide), Kaṭu (amer) Vipākas et Guru (lourd) et Laghu (léger) Vipāka. |
19. |
Virecana |
Kāyacikitsā |
Seconde des cinq procédures Pañcakarma. C’est la thérapie pour pacifier Pitta |
20. |
Viṣa |
Dravyaguṇa |
Ce terme signifie littéralement une substance vénéneuse. Toute substance dans les aliments ou l’environnement
qui est capable de réduire les Ojas ou la force vitale du corps s’appelle un Viṣa car un tel Dravya a des
propriétés pharmacodynamiques exactement antagonistes de celles de ces Ojas. Ce sont Laghu (léger), Rukṣa (sec
/ non onctueux), Āśu (agit rapidement), Viśada (clair) Vyavāyi (rapidement absorbé), Tīkṣṇa (acéré /
irritant), Vikāsī (causant la dépression et le relâchement), Sūkṣma (pénétrant / fin), Uṣṇa (chaud), et
Avyakta Rasa (celui qui n’a pas un Rasa spécifique). Les autres incluent Chedana (qui rend insaturé /
purifiant), Madakārī (intoxiquant), Āgneya (chaud et brûlure), Jīvitahara (fatal) et Yogavāhī (qui
potentialise / synergique). Voir aussi Ojas. |
21. |
Viśada |
Dravyaguṇa |
Une des vingt propriétés pharmacologiques représentant la « clarté Ṁ. Il est décrit comme étant la propriété
qui enlève la viscosité de Dravya et le rend clair. Il provient de Pṛthvī, Vāyu, Teja et Ākāśa
Mahābhūta. |
22. |
Viṣamāgni |
Kāyacikitsā / Kriyāśārīra |
Un état déséquilibré de Jaṭharāgni survenant à cause du Vāta vicié. Viṣama signifie irrégulier et dans cet
état Agni est irrégulier et intermittent si bien que parfois la digestion est convenable et d’autres fois, la
nourriture reste non digérée et produit une distension de l’abdomen, des spasmes, la constipation ou des selles
liquides. |
23. |
Visra |
Dravyaguṇa |
Le mot décrit l’odeur de la viande crue et c’est une des propriétés naturelles du Pitta Doṣa. |
24. |
Visrāvaṇa |
ŚalyaTaṁtra |
Ce terme signifie littéralement « permettre de couler Ṁ. La neuvième des soixante procédures avancées pour
traiter un Vraṇa (une plaie), il signifie la saignée. Prescrit dans les cas de plaie enflammée et oedémateuse
(Śothayukta Vraṇa). Il est accompli par de multiples piqûres, l’application de sangsues et la phlébotomie
etc. |
25. |
Vṛṁhaṇa |
Kāyacikitsā |
Il signifie « nourrir Ṁ ou l’augmentation de la masse. C’est une des six mesures thérapeutique de base et
survient à cause de « Guruta Ṁ ou la vertu de la lourdeur dans Dravya. Les aliments qui sont lourds à digérer,
huileux (Snigdha), sucrés (Madhura) ou de tempérament froid (Śīta) ont une valeur calorifique élevée et donc
anaboliques si bien qu’elles augmentent la masse des tissus. Ce type de traitement était préconisé chez un
Kṛśa (patient cachectique). Anuvāsana Basti a un effet similaire. |
26. |
Vṛṣya |
Kāyacikitsā |
Représente ce qui nourrit. Les médicaments, les régimes alimentaires et les régimes d’habitudes quotidiennes
qui sont nourrissants et avantagent la virilité sont Vṛṣya c.-à-d. bénéfiques pour Vājīkaraṇa. Par ex. les
graines de Konch (Mucuna prurita) |
27. |
Vyādhi |
Kāyacikitsā |
Il signifie « état maladif Ṁ. Il est défini comme l’état où le corps et l’esprit doivent supporter la douleur
et la souffrance ou un état qui s’avère être une source de tourment ou de douleur pour la personne. Il est
décrit en utilisant divers synonymes comme Āmaya (provenant de Āma), Gada (provenant de multiples causes),
Ātaṁka (tourmenteur), Yakṣmā (un syndrome ou un symptôme complexe, par ex. Rājayakṣmā), Jvara (élève la
température du corps et tourmente le psyché), Vikāra (Vikṛti ou un état de déséquilibre fonctionnel), Roga (ce
qui produit Ruja ou la douleur), Pāpmā (une conséquence des péchés), Dukha (la souffrance) et Abādha (borne
l’esprit et le corps). |
28. |
Vyādhisaṅkara |
Kāyacikitsā |
Il signifie l’existence de plus d’une maladie |
29. |
Vyānavāyu |
Kriyāśārīra |
Un des cinq sous-types de Vāta Doṣa. Il est dispersé dans tout le corps et contrôle tous les mouvements
volontaires et involontaires et gouverne la circulation. Le Rasa Dhātu (le plasma) est continuellement circulé
à travers le corps propulsé par Vyāna Vāyu et ainsi il nourrit le corps entier. |
30. |
Vyavāyī |
Dravyaguṇa |
Une substance qui est rapidement absorbée. Une des actions phamacodynamiques d’un médicament. Un médicament
qui est diffusé en premier dans le corps et ensuite passe par la digestion est Vyavāyī, par ex. Bhāṅga ou
Cannabis sativa et Ahiphena (exsudat de Papaver somniferum). |
1 |
Vyavāyī
|
Kāyacikitsā / Kriyāśārīra |
Le terme Saṁskṛta pour le foie. Un des cinquante-six Pratyaṅga ou organes du corps. Considéré en Āyurveda
comme un des principaux organes c.-à-d. Koṣṭhāṅga. À part d’être décrit comme l’organe principal de la
digestion et du métabolisme, contrôlant le feu digestif (Agni), il est aussi spécifiquement mentionné comme le
siège / le réceptacle du sang (Raktāśaya). Avec Plīha, il est considéré comme le site du Raṁjaka Pitta, la
forme de Pitta responsable de la conversion du Rasa en Rakta. Situé sur le côté droit de l’abdomen, son
hypertrophie (Yakṛta Vṛddhi) est également classée comme l’une des huit affections abdominales mortelles
(Udara Roga). |
2 |
Yakṛta |
Maulika Siddhānta |
Yama sont les à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ sociaux ou les codes de conduite qui doivent être suivis dans la
société. ils ont été prescrits par Pātañjali et les autres Hatha Yogīs dans le Aṣṭāṅga Yoga. Ce sont
Ahimsa (la non violence ou ne pas occasionner de blessure), Satya (la véracité), Asteya (ne pas voler),
Brahmacarya (le célibat) et 'Aparigraha (ne pas accumuler les choses). |
3 |
Yaṁtra
|
Rasaśāstra/ Śalya/ Śālākya |
Il signifie un équipement ou un appareil. 1. Dans le Rasaśāstra, il désigne les équipements utilisés pour
extraire, purifier, contrôler et potentialiser Pārada et le rendre propre à la consommation et achever la
transmutation ou la transformation des métaux en or. 2. Dans Śalya et Śālākya Taṁtra, il désigne les
instruments chirurgicaux utilisés dans diverses procédures. Voir Annexe-1 |
4 |
Yāpya Roga |
Kāyacikitsā |
Littéralement, signifie un traitement qui soulage ou adoucit les symptômes de la maladie mais n’offre pas de
cure. Une maladie palliative est celle qui n’est pas complètement guérissable, se manifeste par paroxysmes et
dans un état aigu ou aggravé, ses signes et symptômes peuvent être apaisés avec l’usage de Upaśaya. Les
maladies de ce type sont supposées avoir une affinité à vie et affligent la personne à différent intervalles ou
quand aggravée par un régime alimentaire ou des habitudes quotidiennes incorrects. |
5 |
Yoga
|
Maulika Siddhānta |
Ce terme est dérivé de la racine « Yuj Ṁ et il signifie littéralement un lien, ajouter ou joindre. Le yoga
est une méthode d’autoréalisation et l’association de l’âme avec l’âme suprême ou Paramātmā. C’est un des six
systèmes de la philosophie théiste de l’Inde, aussi appelée Darśana. C’est une science pratique et spirituelle.
Des références se trouvent dans les Vedās, les Purāṇas et d’autres textes traditionnels de l’Inde. Maharṣi
Pātañjali a compilé diverses références sur le yoga et les a codifiées de façon systématique sous la forme de
Yoga Sūtrās. Selon lui le yoga est un moyen de modification des activités ou des afflictions mentales
(Yogaścittavṛtti Nirodha). Il y a huit branches du yoga appelées Aṣṭāṅga Yoga 1.Yama (les « à faire Ṁ et
« ne pas faire Ṁ sociaux), 2. Niyama (les « à faire Ṁ et « à ne pas faire Ṁ personnels), 3. Āsana (les
postures psychophysiques), 4. Prāṇāyāma (la régulation de la respiration), 5. Pratyāhāra (le retrait des
sens), 6. Dhāraṇa (la concentration), 7. Dhyāna (la méditation), 8. Samādhi (la culmination ou l’unification
de l’âme individuelle avec l’âme universelle ou s’établir avec la conscience universelle). |
6. |
Yogavāhī |
Dravyaguṇa |
Un médicament ou le véhicule d’un médicament qui apporte et accentue les effets du médicament original auquel
il est ajouté sans subir un changement de propriétés naturelles. Ces médicaments sont employé comme adjuvants ou
véhicules des remèdes ou comme Anupāna à cause de leur Sūkṣma, Vyavāyī et Vikāsī Guṇa. |
7. |
Yukti |
Kāyacikitsā |
Il signifie la « logique Ṁ ou « une technique planifiée Ṁ. Un argument devient une inférence quand il est
soutenu par une approche rationnelle et cette approche rationnelle est Yukti. Il est inclus comme une des
méthodes d’investigation. En Āyurveda, il est décrit comme la planification de la thérapie avec mûre
considération du corps, des Doṣa et des Dūṣya (le viciateur et le vicié) etc. Dans Kāyacikitsā, il désigne
la compréhension et visualisation des entités qui se combinent d’infinies façons pour produire un état maladif
et la planification d’une thérapie convenable pour son élimination. |
8. |
Yoga Basti |
Kāyacikitsā |
Huit jours de régime d’habitudes quotidiennes du traitement Basti consistant en cinq Anuvāsana et trois
Āsthāpana Basti dans le ratio de 1:3:3:1, avec un Anuvāsana au début et à la fin et Anuvāsana alternant avec
Āsthāpana entre. Il pacifie le Vāta vicié. |
9. |
Yuktikṛta Bala |
Kāyacikitsā |
Un des trois types de Śārīrika Bala ou le pouvoir naturel de la résistance. Il désigne l’augmentation de la
résistance du corps contre la maladie au moyen d’un bonne nutrition, d’exercices, de traitements restaurateurs
et du Rasāyana et en observant les bons codes de conduite qui renforcent la personne spirituellement. |
10. |
Yuktivyāpāśraya Cikitsā |
Kāyacikitsā |
Il signifie littéralement « une thérapie planifiée Ṁ. Il signifie la planification d’une thérapie, du régime
alimentaire, des médicaments et du mode de vie avec mûre considération du corps, des Doṣa et des Dūṣya (le
viciateur et le vicié) etc. Voir aussi Yukti. |
11. |
Yūṣa |
Bhaiṣajya Kalpanā |
Le potage préparé d'impulsions, particulièrement des lentilles, dans la proportion de 1:16 avec des liquides
d'eau ou traités avec des médicaments, avec des agents d'arôme et le beurre clarifié (Kṛtayūṣa) ou sans
agents d'arôme (Akṛtayūṣa). Les Légumes et la viande peuvent être ajoutés, mais n’est pas ajouté le riz. Sa
cohérence (consistance) est réglable. |