Council of Scientific & Industrial Research
Bibliothèque Traditionnelle De Numérique De la Connaissance
An initiative of CSIR and Ministry of AYUSH

Glossaire

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Ācāra Rasāyana



Kāyacikitsā
Règles de conduite et du comportement en société. Regardé en Āyurveda comme un de type thérapie du Rasāyana, le terme désigne une approche non pharmacologique sous la forme d’un code de conduite amélioré, pour bénéficier des effets rajeunissant du Rasāyana comme longévité, immunité du corps est l’amélioration de la mémoire sans l’usage
2 Ādānakāla
Kāyacikitsā
En Āyurveda l’une des deux divisons de l’année, mentionnées dans le régime de vie saisonnier (Ṛtucaryā). Ādāna signifie littéralement enlever. Il représente le solstice nord, c.-à-d. la période depuis l’hiver jusqu’au solstice d’été. C’est la période pendant laquelle le corps perd son énergie et/ou sa force à cause de la chaleur du soleil qui va en augmentant et qui donne des qualités chaudes et sèches aux êtres vivants. Elle comprend trois saisons, nommément : Śiśira (saison froide avec de la rosée), Vasanta (printemps), Grīṣma (été).
3 Āgantuja
Roga Nidāna
Signifie les maladies dont la cause est externe. Désigne les troubles où la douleur se produit d’abord, suivie plus tard d’un dérangement de l’équilibre du Doṣa-Dhātu. Les troubles dus à une blessure, un empoisonnement, des parasites et des germes font partie de cette catégorie.
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Āhāra


Kāyacikitsā
En Āyurveda ce terme désigne la nourriture. Toute nourriture qui est mangée ou bue, qui apporte une nutrition et satisfait aussi l’esprit et l’âme, est appelée Āhāra. Regardé comme l’un des trois piliers secondaires d’une vie saine (Upastambha), Āhāra a une importance capitale en Āyurveda. L’Āyurveda croit que « nous sommes ce que nous mangeons et toutes les maladies sont le résultat de mauvaises habitudes alimentaires. Ṁ Āhāra est lui-même classé en deux types : régime alimentaire sain (Hita Āhāra) et régime alimentaire malsain (Ahita Āhāra).
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Ākāśa


Padārtha Vijñāna
Espace ouvert libre. Ākāśa est regardé comme le cinquième et le plus subtil des cinq éléments éternels, ou le Pañcamahābhūta. C’est le principe organisateur universel de l’espace et il est donc représenté par des espaces dans le corps humain à savoir la bouche, le nez, les voies respiratoires etc. Puisque l’espace est le medium pour la transmission des ondes, Ākāśa est caractérisé par les caractéristiques dominantes du son (Śabda) et les oreilles sont regardées comme les organes des sens qui ont principalement le akasa mahabhuta.
6 Ālocaka Pitta
Śārīrakriyā
L’un des cinq sous-types de Pitta. Il est situé dans les yeux et gouverne la vue, nous permettant de percevoir les forme des objets clairement et de façon reconnaissable.
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Āmāśaya


RacanāŚ ārīra
Littéralement le terme signifie le site ou le réceptacle des aliments non digérés (Āma). Ce terme est utilisé pour désigner les organes de la digestion qui se trouvent entre le nombril (Nābhi) et la poitrine (Stana). Anatomiquement, il peut être considéré comme l’estomac et la partie supérieure de l’intestin grêle (duodénum).
8 Ąma
Roga Nidāna
Littéralement ce terme veut dire pas mûr, cru ou immature. En Āyurveda, c’est un terme générique désignant les résidus métaboliques toxiques qui sont le résultat des aliments non digérés à cause d’un Agni défaillant (faible ou irrégulier). Āma est regardé comme la cause majeure des troubles gastro-intestinaux et aussi des troubles systémiques.
9 Ąmaya
Roga Nidāna
Ce terme signifie littéralement « qui arrive à cause de Āma Ṁ. Il est utilisé comme un synonyme de maladie en général parce que Āma est la cause la plus commune de tous les troubles. Voir aussi Vyādhi, Gada.
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Āpaḥ 


Padārtha Vijñāna
L’élément eau. L’un des cinq éléments éternels (Pañcamahābhūta), Āpaḥ le principe organisateur universel de la fluidité qui caractérise les changements et les mouvements de toutes sortes. C’est l’élément sans stabilité, qui a la caractéristique dominante du goût (Rasa). Puisque l’élément se réfère au goût, la langue est regardée comme l’organe des sens qui contient principalement cet élément. L’élément est représenté par les fluides du corps par ex. le sang et la lymphe.
11 Ąpta
Padārtha Vijñāna
Signifié littéralement « atteint Ṁ ou « obtenu Ṁ. En Āyurveda, ce terme désigne une autorité ou une personne crédible, sans préjudice ni influencée par les émotions, qui nous parle des objets exactement telles qu’elles sont. Ces personnes sont regardées comme dignes de confiance et leurs paroles sont considérées comme une source de connaissances valides.
12 Āptopadeśa
Padārtha Vijñāna
Ce terme désigne les instructions, paroles ou communications des personnes crédibles (Āpta). Considérés en Āyurveda comme une des sources de connaissances valides (Pramāṇa), les textes classiques représentent aussi une forme de Āptopadeśa. C’est la première employée parmi les méthodes utilisées pour déterminer la nature et la source d’une maladie.
13 Ārogiea
Kāyacikitsā
Littéralement ce terme veut dire « un état maladif Ṁ. Bien qu’il soit utilisé comme un synonyme de bonne santé, la santé n’est pas simplement l’absence de maladie. Ārogiea peut être décrit comme la condition avant le début d’une maladie et après la cure d’une maladie. Cette condition fournit un cadre pratique pour le diagnostic, le pronostic, la prescription de médicaments et les soins. Voir aussi Svāstha.
14 Ārtava
Śārīrakriyā
Terme Saṁskṛta pour le sang menstruel. Considéré comme un Upadhātu de Rakta, ce terme a été sous-classifié avec Antaḥpuṣpa (ovule ou œuf pour la fertilisation) et Bahiḥpuṣpa (décharge de sang mensuelle).
15 Āśaya
Śārīrakriyā
Siège, réceptacle ou logement. Désigne les cavités ou les viscères dans le corps où Doṣa (les humeurs), Dhātu (les constituants du corps) et Mala (les résidus) sont contenus. Ils sont au nombre de sept pour les mâles et huit pour les femelles. Chaque Āśaya est l’emplacement d’un composant particulier du corps et représente un organe particulier comme le suggère son nom, par ex. Vātāśaya (le gros intestin), Pittāśaya (le foie et la partie supérieure de l’intestin grêle), Raktāśaya (le cœur), Āmāśaya (l’estomac), Agnāśaya (le pancréas), Pakvāśaya (le cæcum) et Garbhāśaya (l’utérus) chez les femmes.
16 Āścyotana
Śālākya/ Kāyacikitsā
Une des thérapies oculaires mentionnées en Āyurveda, désigne l’administration de gouttes pour les yeux. Généralement des jus de plantes (Svarasa) sont utilisés. La nature et la dose des médicaments utilisé dépend de la viciation du Doṣa.
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Āsana


Svasthavṛtta
Signifiant littéralement « un siège Ṁ, ce terme est spécifiquement utilisé pour parler d’une posture ou d’une position physique constante du corps pour une méditation prolongée. La troisième et la plus connue des branches dz l’Aṣṭāṅga Yoga classique, Āsana désigne une posture physique de yoga. Il est considéré comme un moyen d’atteindre l’unité de l’esprit et du corps, en harmonie avec la nature. Chaque Āsana a une valeur thérapeutique unique et ouvre une voie d’énergie spécifique. L’Āyurveda considère Āsana comme des forme physiques fixes, possédant des aspects thérapeutiques aussi bien que préventifs spécifiques grâce auxquels les Doṣa augmentent ou diminuent d’eux-mêmes.
18 Āsava-Ariṣṭa
Bhaiṣajya Kalpanā
Liqueurs médicinales contenant de l’alcool autogénéré. Les formules sont préparées en mélangeant les médicaments (jus ou décoction) avec un édulcorant (miel / sucre brut) et un ferment comme la fleur de Woodfordia fruticosa (Linn.) Kurz. dans des proportions spécifiques dans des jarres pendant une période spécifique et soumettant ainsi les médicaments à la fermentation. Tandis que les Āsavas sont préparés par fermentation de médecines crues ou de jus, les Ariṣṭas sont préparés par fermentation de la décoction des médecines. Ces formules fermentées contiennent des quantités d’alcool tolérables et ont une durée de conservation prolongée. Elles augmentent le feu digestif et sont facilement absorbées.
19 Āsthāpana
Basti Kāyacikitsā
Lavements ou formules intrarectales purifiantes à base de décoction médicinale. Considéré en Āyurveda comme faisant partie de la thérapie PañacaKarma, cela comprend l’administration de décoctions de médicaments par l’orifice anal. La procédure thérapeutique a une plus grande valeur nettoyante, il n’est donc pas nécessaire de le garder dans le corps pendant plus de quarante-huit minutes. Utilisé dans le cas de troubles abdominaux et nervins de Vāta. Aussi appelé Niruha Basti. Voir aussi Basti.
20 Āyuḥ
Padārtha Vijñāna Ce terme signifie littéralement la durée ou la longueur de vie et désigne spécifiquement la vie. Selon l’Āyurveda, Āyuḥ est l’union complexe et équilibrée de quatre dimensions, le corps (Śārīra), les sens (Indriya), l’esprit (Satva) et l’âme (Ātmā), de façon harmonisée et coordonnée. Ce terme englobe donc les aspects physiques aussi bien que mentaux.
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Āyurveda 


Saṁhitā
Terme Saṁskṛta composé de deux mots - Āyuḥ (la vie) et Veda (la connaissance). Il signifie littéralement « science de la vie Ṁ. C’est un système de soins holistique, naturel et très ancien qui est né en Inde il y a environ cinq mille ans. Considéré comme un Upaveda de l’Atharva Veda, c’est le seul système de médecine qui traite des aspects préventifs aussi bien que curatifs. Son but est de fournir des conseils concernant l’alimentation et les habitudes de vie pour que les personnes en bonne santé restent en bonne santé et de prescrire des remèdes pour améliorer la santé des malades. Il comprend une description des aspects bénéfiques (Hita), non bénéfiques (Ahita), heureux (Sukha) et malheureuse (Dukha) de la vie.
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Abhyaṅga


Kāyacikitsā
Un type de traitement oléique externe impliquant un massage synchronisé, doux mais ferme ou de frotter des parties du corps avec des huiles simples ou médicinales dans la direction de la pousse des poils. Le processus implique des mouvements spécifiques des mains sur des parties spécifiques du corps. Inclus comme un des éléments de d’hygiène personnelle (Svasthavṛtta), le massage quotidien ou périodique a non seulement des effets bénéfiques locaux mais aussi aide la circulation, réduit la sécheresse et équilibre les Doṣa viciés. Voir aussi Udvartana.
23 Agada
Kāyacikitsā
En général, le terme « Gada Ṁ signifie maladie, si bien que « A-gada Ṁ veut dire libre de maladie. Agada indique des médicaments ou des remèdes. Ce terme est spécifiquement utilisé pour les antidotes ou les médicaments qui contrecarrent les effets des poisons.
24 Agada Taṁtra
Aṣṭāṅga-Āyurveda
En Āyurveda ce terme désigne la nourriture. Toute nourriture qui est mangée ou bue, qui apporte une nutrition et satisfait aussi l’esprit et l’âme, est appelée Āhāra. Regardé comme l’un des trois piliers secondaires d’une vie saine (Upastambha), Āhāra a une importance capitale en Āyurveda. L’Āyurveda croit que « nous sommes ce que nous mangeons et toutes les maladies sont le résultat de mauvaises habitudes alimentaires. Ṁ Āhāra est lui-même classé en deux types : régime alimentaire sain (Hita Āhāra) et régime alimentaire malsain (Ahita Āhāra).
25 Agni
Kāyacikitsā
Littéralement ce terme veut dire le feu. C’est la forme essentielle du feu et de la chaleur dans le corps. Il anime tous les processus biologiques de la vie. Responsable de la génération de chaleur corporelle, de la température, la vue et la digestion, il forme la base du système digestif. Sa fonction est la transformation, l’absorption et l’élimination et il est indispensable pour la digestion et le métabolisme. Agni est de treize types : un type Jaṭharāgni, cinq Bhūtāgnis et sept Dhātvāgnis.
26 Agnikarma
Śalya
Thérapeutique de cautérisation thermale. Spécifiquement, AgniKarma indique l’échauffement, la brûlure ou la stigmatisation des tissus organiques au moyen d’une tige en fer chauffée (Dagdhaśalākā) ou d’appareils similaires. Considéré comme la meilleure procédure para-chirurgicale dans la chirurgie ancienne de l’Āyurvedika, il est utilisé en dernier recours pour le traitement des troubles qui sont incurables par les remèdes aux plantes ou la chirurgie. Les maladies traitées avec AgniKarma disparaissent et ne se reproduisent pas.
27 Agni Mahābhūta
Padārtha Vijñāna
Littéralement, il représente le feu. L’un des cinq éléments éternels - c.-à-d. Pañcamahābhūta - Agni est la force universelle dans la nature qui produit la chaleur et irradie la lumière. Cet élément est le principe organisateur universel qui contrôle toutes les conversions ou transformations, et il est principalement caractérisé par la Vue (Rūpa). Les yeux sont considérés comme des organe des sens.
28 Ajīrṇa
Kāyacikitsā
Considéré comme un trouble gastro-intestinal, ce terme désigne l’état de l’indigestion. Séquelle d’un feu digestif faible (Jaṭharāgni), c’est la source de nombreux autres troubles abdominaux.
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Akṣitarpaṇa


Śālākya/ Kāya Cikitsā
Littéralement cela signifie l’alimentation (Tarpaṇa) des yeux (Netra). C’est un traitement spécial dans lequel les yeux sont baignés dans des fluides purs ou médicinaux (beurre clarifié / huile / décoction). Pour cela, après le massage, on place des anneaux en pâte de lentilles noires organiques tout autour de la cavité orbitale. On garde le Ghṛta (beurre clarifié) dans de l’eau chaude et lorsque tiède ce qui surnage est versé dans les anneaux en pâte et maintenu 15 à 20 minutes. Les yeux sont alternativement ouverts et fermés pendant qu’ils sont immergés dans le Ghṛta. Le bain d’œil à l’huile soulage la tension et la fatigue, améliore la vue, équilibre le système nerveux et lisse les rides tout en éliminant avec douceur les toxines et les impuretés. Il est aussi connu pour soulager la fatigue oculaire de l’éblouissement constant d’un écran d'ordinateur ou de télévision, de la myopie simple ainsi que de maladies plus sérieuses des yeux.
30 Amla
Padārtha Vijñāna
Un des six goûts (Ṣaḍ Rasas). En Āyurveda, désigne le goût acide. Il est décrit comme curatif et stimulant, pacificateur de Vāta, cardiotonique ou bon pour le cœur (Hṛdaya), appétant et digestif mais causant des brûlures d’estomac si pris en excès. Voir aussi Rasa.
31 Amlapitta
Kāyacikitsā
Un trouble gastro-intestinal dans lequel le Pitta vicié devient âcre et cause une inflammation de la muqueuse gastrique. Caractérisée par une perte d’appétit, des brûlures d’estomac, des éructations et des vertiges, cette maladie peut être considérée comme l’hyperacidité ou la dyspepsie.
32 Aṁgula
Racanā Śārīra
Voir Aṁguli
33 Aṁguli
Racanā Śārīra
Un type de mesure utilisé jadis. Il indique la mesure de la largeur d’un doigt.
34 Añjana
Kāyacikitsā
Une des thérapies oculaires mentionnées en Āyurveda, désigne l’application de pigments noirs sous forme de poudre ou de pommade dans les yeux.
35 Antaḥ Parimārjana
Kāyacikitsā
Ce terme désigne la thérapeutique interne en Āyurveda. Elle comprend deux grandes catégories - Saṁśodhana (thérapie purificatrice) et Saṁśodhana (thérapie palliative). Les thérapies purificatrices comprennent le PañcaKarma tandis que la thérapie palliative implique un traitement avec des médicaments, un régime alimentaire et un mode de vie selon la nature de la maladie. Voir aussi Bāhya Parimārjana.
36 Anu
Padārtha Vijñāna
Un préfixe commun de Saṁskṛta utilisé fréquemment en Āyurveda qui signifie après, près de ou subordonné à en conjonction de.
37 Anulomana
Dravyaguṇa
Littéralement ce terme veut dire envoyer ou mettre dans la bonne direction. Une des actions pharmacologiques des médicaments Āyurvedika. Il indique les plantes qui facilitent l’élimination des déchets (Mala) par les orifices naturels. Ces médicaments possèdent la capacité de soulager la flatulence ainsi qu’une constipation modérée. Il comprend les plantes aromatiques et carminatives comme Harītaki (Terminalia chebula Retz.).
38 Anumāna
Padārtha Vijñāna
Un des Pramāṇa (source de la connaissance valide) mentionnés en Āyurveda, Anumāna désigne la connaissance par inférence ou déduite dépendante d’une pensée rationnelle ou équilibrée (Yukti), par ex. déduction de l’état du feu digestif (Jaṭharāgni) partir de la capacité de l’individu à digérer les aliments.
39 Anupāna
Kāyacikitsā
Un véhicule fluide prescrit avec ou peu après le médicament. Le but est faciliter l’absorption ou l’assimilation du médicament ou s’augmenter l’efficacité du médicament. Différents Anupānas sont mentionnés dans les textes anciens, selon la maladie et la nature du principal médicament administré. Les principaux véhicules sont le miel, le beurre clarifié, le babeurre et le jus de certaines plantes. Peut aussi être considéré comme une boisson post-prandiale.
40 Anupaśaya
Roga Nidāna
Quatrième phase du processus du diagnostic Āyurvedika (Pañcanidāna). Désigne le régime alimentaire, les médicaments ou le mode de vie qui aggrave la condition du patient et est contraire à l’Upaśaya. Employé pour déterminer les signes et symptômes cachés, Anupaśaya est utilisé pour un diagnostic différentiel et pour établir la nature précise et l’ampleur d’une maladie. Par exemple, dans le cas de l’arthrite rhumatoïde (Āmavāta), l’application d’huiles (Snehana) est un Anupaśaya et aggrave la condition, mais il soulage l’arthrite (Saṁdhivāta) et il est considéré comme un Upaśaya pour ça. Voir aussi Upaśaya.
41 Anurasa
Dravyaguṇa
Goût secondaire. Désigne le goût qui se manifeste à peine ou à la fin, après le Rasa principal. Par exemple le goût acide d’amalki (groseille indienne) est son « Rasa Ṁ, mais le goût sucré perçu à la fin est « Anurasa Ṁ. Le goût secondaire ou Anurasa peut être présent dans la substance fraîche mais disparaît quand elle est séchée. Voir aussi Rasa.
42 Anuvāsana Basti
Kāyacikitsā
Un des Bastis (thérapies intrarectales) mentionnés en Āyurveda. Anuvāsana désigne les lavements médicinaux / les remèdes intrarectaux onctueux (huileux) qui doivent être gardés dans le corps pendant of neuf heures minimum pour produire les effets thérapeutiques désirés. Il nourrit et hydrate les tissus et les organes desséchés et il est utile dans les troubles de Vāta.
43 Apāna
Śārīrakriyā
Un des cinq sous-types de Vāta, ce terme signifie littéralement l’air qui bouge vers le bas. Comme il est concentré dans le gros intestin, qui est le site principal de Vāta, il soutient et contrôle tous les autres sous-types. Il gouverne les impulsions vers le bas de la défécation, l’urination, l’ovulation etc.
44 Apāna Vāyu
Śārīrakriyā
Flatulence. Considéré comme une des envies non suppressibles, ce terme est spécifiquement utilisé pour les vents des déchets à l’intérieur du corps qui sont évacués par la portion basse du corps, c.-à-d. l’anus.
45 Aparigraha
Maulika Siddhānta
Le cinquième Yama. Parigraha veut dire prendre, procurer, posséder ou saisir et « A Ṁ est le préfixe pour sans dans Saṁskṛta. Aprigraha signifie donc qui n’accumule pas. Désigne le fait d’éviter d’accumuler des acquisition inutiles d’objets non essentiels afin de maintenir l’étude du spirituel.
46 Apatarpaṇa
Kāyacikitsā
Un des deux traitements Āyurvedika communément utilisés, ce terme est utilisé pour une thérapie amincissante ou détoxiquante. Il est conçu pour réduire la masse corporelle. Il implique une série un régime diététique ainsi que d’autres modes de vie qui produisent un allègement, par ex. le jeûne, les exercices physiques, l’exposition au soleil et l’administration de médicaments. Il comprend trois des six thérapies élémentaires (Upakrama), nommément Laṁghana (allègement), Rukṣaṇa (assèchement) et Svedava (sudation). Elles ont toutes un effet commun, c.-à-d. qu’elles produisent un allègement. Voir aussi Saṁtarpaṇa.
47 Apathya
Padārtha Vijñāna
Un des Pramāṇa (source de la connaissance valide) mentionnés en Āyurveda, Anumāna désigne la connaissance par inférence ou déduite dépendante d’une pensée rationnelle ou équilibrée (Yukti), par ex. déduction de l’état du feu digestif (Jaṭharāgni) partir de la capacité de l’individu à digérer les aliments.
48 Apatya
Kaumāra Bhṛtya
Progéniture, enfant ou descendant.
49 Ariṣṭa
Padārtha Vijñāna
Ce terme signifie les symptômes défavorables qui annoncent la mort. Un Ariṣṭa spécifique a été mentionné pour chaque maladie différente. Considéré en Āyurveda comme une discipline clinique (Ariṣṭa Vijñāna), sa connaissance aide la médecin à établir la possibilité d’une cure pour une maladie. Voir aussi Āsava Ariṣṭa.
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Arka


Dravyaguṇa
Saṁskṛta est le nom de la plante médicinale Calotropis procera Dryand
51 Arka
Bhaiṣajya Kalpanā
Une préparation pharmaceutique de médicaments volatiles. Ce terme désigne des eaux aromatiques distillées ou concentrées utilisé en Āyurveda et en médecine Unānī. Il est préparé par distillation des médicaments que l’on a fait tremper dans l’eau pendant au moins vingt-quatre heures. Ces préparations se conservent plus longtemps que les infusions.
52 Artha
Padārtha Vijñāna
Littéralement ce terme veut dire la signification d’un mot ou d’une phrase, c.-à-d. l’essence finale d’une pensée. Spécifiquement, il désigne le but, l’intention ou l’objet d’une poursuite, ce qui est désiré, désirable et satisfait la tendance à l’acquisition d’un individu. Représente aussi la prospérité matérielle comme l’un des quatre accomplissements vitaux de la vie humaine.
53 Aṣṭāṅga Āyurveda
Padārtha Vijñāna
Les huit branches ou disciplines de l’Āyurveda sont collectivement appelées Aṣṭāṅga Āyurveda. Elles sont : Kāyacikitsā (médecine interne), Kaumāra Bhṛtya (pédiatrie), Bhūta Vidyā (psychiatrie), Śālākya (oto-rhino-laryngologie et ophtalmologie), Śalya (chirurgie), Agada Taṁtra (toxicologie), Rasāyana (gériatrie) et Vājīkaraṇa (eugénique et aphrodisiaques).
54 Aṣṭāṅga Hṛdaya
Saṁhitā
Un des trois grands traités de médecine indienne, un texte classique du septième siècle par Vāgabatta. Il est considéré comme une version concise de l’Aṣṭāṅga Saṅgraha, qui se base principalement sur Caraka et Suśruta Saṁhitā. Le texte représente une avance scientifique sur les anciens traités et donne une description de l’Āyurveda lui-même.
55 Aṣṭavarga
Dravyaguṇa
Un groupe composé des racines de huit plantes médicinales rares de nature altérante et nutritive. Elles favorisent la santé et sont bénéfiques dans les cas de débilité générale causée par des troubles débilitants chroniques. Ceux-ci comprennent : Jīvaka, Ṛṣabhaka, Medā, Mahāmedā, Ṛddhi, Vṛddhi, Kākolī et Kṣīrakākolī. La plupart des médicaments de ce groupe ne se trouvent plus de nos jours. Des substituts (Pratinidhī Dravya) sont utilisés à la place de ces médicaments. Administrés avec du lait chaud et du Ghṛta comme adjuvant, ce groupe est un ingrédient de l’Avleha communément utilisé, Cyavanaprāśa.
56 Aṣṭavidha Parīkṣā
Roga Nidāna
Un des types de Rogī Parīkṣā, ce terme signifie littéralement les huit méthodes d’examen. Elles comprennent l’examen de Nād̂ī (le pouls), Mala (les selles), Mūtra (l’urine), Jihvā (la langue), Śabda (la voix), Sparśa (la peau), Dṛk (la vue) et Ākṛti (l’apparence). Il donne une idée de la condition générale du patient et du type de maladie. Il aide aussi a analyser le pronostic des troubles.
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Asthi


Racanā Śārīra
Le tissu osseux. Un des sept composants du corps (Dhātus), il est dit être dérivé de la graisse (Medā) et génératif de la moelle osseuse (Majjā). Étant la structure la plus dure, il fournit support, forme et protection au corps humain, en plus de nourrir la moelle osseuse.
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Auṣadhi   


Kāyacikitsā
Terme Saṁskṛta pour les médicaments avec une valeur thérapeutique. Spécifiquement, ce terme est utilisé pour les modalités, les remèdes et le traitement thérapeutique. Il signifie toutes les méthodes curatives y compris les rituels et les invocations qui sont favorables à la santé. Un des trois piliers de l’Āyurveda (Trisūtra), Auṣadhī traite de la gestion des troubles. Voir aussi Bheṣaja.
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Avagāhana


Kāyacikitsā
Un type de fomentation mouillée (Drava Sveda), qui implique de tremper la partie affectée dans un récipient rempli de fluides médicinaux. Comparable à un bain dans un tub, il favorise la circulation, calme les nerfs, renforce les muscles et soulage la douleur et la raideur. Il est spécifiquement utilisé pour les troubles du Vāta, les hémorroïdes, la dysurie et d’autres conditions douloureuses. Voir aussi Drava Sveda.
60 Avalambaka Kapha
Kriyā Śārīra
Un des cinq sous-types de Kapha, Avalambaka est situé dans la région du cœur et des poumons et effectue les fonctions vitales de nourrir, lubrifier et protéger les deux structures.
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Avaleha 


Bhaiṣajya Kalpanā
Préparation médicinale qui doit être léchée ou lapée avec la langue. Il a la consistance d’une pâte épaisse et il est préparé en faisant bouillir et réduire la décoction à la consistance désirée et en y ajoutant du sucre ou de la sucre brut. Facilement assimilable, Cyavanaprāśa est l’Avaleha le plus communément utilisé.
1 Bāhya Parimārjana
Kāyacikitsā
Thérapies externes purifiant. Procédures de traitement au moyen de mesures purificatrices externes. Il comprend plusieurs procédures thérapeutiques par ex. des méthodes de traitement oléique externe comme Abhyaṅga, de sudation (Svedana) et des gargarismes médicinaux (Gaṇḍūṣa).
2 Bala
Śārīrakriyā
Terme Saṁskṛta pour la force. En Āyurveda, ce terme signifie non seulement la force physique, mais inclut aussi l’immunité intense, qui est capable d’agir sans avoir besoin d’être reconnue. Elle a été elle-même classifiée en trois types - naturelle (Sahaja Bala), saisonnière (Kālaja Bala) et acquise (Yuktikṛta Bala).
3 Balya
Dravyaguṇa
Signifie ce qui promeut la force. Ce terme signifie la propriété pharmacologique d’un médicament. Il est utilisé pour les activateurs qui fournissent la force au corps. En plus d’augmenter la force et le tonus musculaires, c.-à-d. la capacité physique, ils augmentent l’immunité c.-à-d. la capacité de résister aux maladies.
4

Baṁdha


Śalya Taṁtra
Signifie littéralement bandage. En Āyurveda, ce terme désigne spécifiquement les nœuds ou les bandages, qui sont considérés comme des aspects très importants de la chirurgie (Śalyataṁtra). Quinze différents types de bandages pour différentes parties du corps et différentes localisations sont mentionnés.
5 Basti
Racanā Śārīra
Terme Saṁskṛta pour la vessie urinaire. Selon l’Āyurveda, c’est un organe vital (Marma).
6 Basti
Kāyacikitsā
Signifiant littéralement vessie urinaire, Basti désigne l’administration thérapeutique de médicaments par les voies rectale, vaginale ou urétrale. Il porte ce nom parce qu’autrefois, la vessie de gros animaux comme la chèvre et la vache était utilisée comme sac de lavement pour leur administration. Un composant très important de la thérapie du PañacaKarma, c’est la meilleure procédure curative et palliative pour les troubles de Vāta. Considérée comme la moitié ou parfois la totalité de la thérapie, cette procédure a également une valeur rajeunissante (promotrice de la santé).
7 Bhānupāka
Bhaiṣajya Kalpanā
Bhānu veut dire le soleil, Pāka désigne le traitement. Ce terme désigne donc le traitement des médicaments à la lumière du soleil. C’est essentiellement le processus d’évaporation de l’humidité et/ou de l’eau contenue dans les médicaments en les exposant au soleil. Spécifiquement mentionné pour la préparation du Loha Bhasma.
8

Bhāvanā 


Bhaiṣajya Kalpanā
Ajout de fluides (décoction / jus) aux médicaments réduits en poudre (d’origine végétale ou minérale) suivi de la trituration des médicaments jusqu’à ce que le fluide soit complètement absorbé. Procédure très courante pendant la préparation des formules, cela potentialise l’action des médicaments originaux. Généralement, le processus est répété plusieurs fois, afin que le médicament acquière les principes actifs des fluides incorporés.
9 Bhaiṣajya Kalpanā
Aṣṭāṅga Āyurveda
Pharmacie Āyurvedika. Ce terme « Bhaishajya Ṁ signifie médecine et « Kalpanā Ṁ signifie la forme. C’est la branche de l’Āyurveda qui traite des préparations pharmaceutiques sous différentes forme, par ex. sirop, comprimé, poudre etc.
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Bhasma   


Rasaśāstra
Littéralement ce terme veut dire la cendre sacrée. En Āyurveda, ce terme signifie les cendres alcalines dérivées de substances organiques (plantes et animaux) ou inorganiques (minérales et métalliques). Communément, ce terme désigne la forme calcinée ou incinérée de substances minérales et métalliques, préparées selon le processus élaboré de Śodhana et Māraṇa. Les Bhasmas de plantes solubles dans l’eau sont appelés Kṣara. Les Bhasmas sont fréquemment utilisés car ils sont tout le temps disponibles, peuvent être conservés pendant plus longtemps et sont efficaces à petites doses. Ils sont destinés à l’usage interne.
11 Bheda
Roga Nidāna
Littéralement type, division, variété ou distinction, en Āyurveda ce terme décrit les types d’une maladie. Il est aussi considéré comme le stade de développement d’un trouble non traité ; et il désigne le sixième stade de la manifestation de la maladie, caractérisé par les complications et l’aggravation en chronicité.
12 Bhedana
Dravyaguṇa
Littéralement, ce terme veut dire percer ou transpercer. Une des actions pharmacologiques des médicaments Āyurvedika, ce terme est utilisé pour indiquer les purgatifs comme Picrorhiza kurroa, qui causent l’expulsion forcée des fèces en morcelant les selles durcies.
13 Bhedana
Śalya Taṁtra
En Āyurveda une des huit procédures chirurgicales (Śastra Karma). Signifie l’incision qui est utilisée pour obtenir un drainage efficace ou exposer les structures sous-jacentes pour faire sortir le contenu. Utilisé pour le traitement des troubles suppurants qui exigent un drainage, par ex. un abcès (Vidradhi).
14 Bodhaka Kapha
Śārīrakriyā
Signifie littéralement « celui qui réveille Ṁ ou celui qui catalyse la connaissance. C’est un des sous-types de Kapha qui est situé dans la langue et active la perception du goût.
15 Bṛhaṁṇa
Kāyacikitsā
Les thérapies nourrissantes en Āyurveda. Un des six traitements préparatoires (Upakrama) qui promeut la masse et la nourriture du corps. Il consiste en l’administration de certains médicaments ou articles alimentaires dont la nature est Balya (promouvant la force) accompagnée de la prescription d’un régime de vie comme le sommeil, des bains, des massages légers et l’administration de certains lavements d’huile médicinale (Anuvāsana Basti). Principalement utilisé dans les troubles de Vāta. Peut être considéré comme une thérapie palliative.
16 Bṛhattrayī
Saṁhitā
Les trois écrits les plus anciens de l’Āyurveda c.-à-d. Caraka Saṁhitā, Suśruta Saṁhitā et Aṣṭāṅga Hṛdaya sont collectivement nommés Bṛhattrayī, ou les trois textes suprêmes ou capitaux. À présent ils représentent la banque de données la plus importante de la médecine Āyurvedika. Les traités représentent la systématisation de la science médicale de l’Āyurveda jusqu’au septième siècle de notre ère. Chacun de ces textes décrit non seulement les bases théoriques et philosophiques de l’Āyurveda, mais aussi le diagnostic, la thérapie ainsi que la préparation de nombreuses formules curatives.
17 Bhrājaka Pitta
Śārīrakriyā
Un des sous-types de Pitta situé dans la peau et gouverne l’éclat, le teint et la température du corps en gardant active la sécrétion des glandes sudoripares et sébacées de la peau.
18 Bhrama
Roga Nidāna
Le terme Saṁskṛta signifie une illusion, la tromperie ou une mauvaise perception. Considéré en Āyurveda comme un trouble mental, il désigne la fausse connaissance ou l’erreur, par ex. prendre une corde pour un serpent.
19 Bhūtāgni
Śārīrakriyā
Le feu élémentaire. La forme d’Agni au niveau moléculaire. Il est de cinq types correspondant à chacun des Pañcamahābhūta, responsable de la transformation des éléments respectifs dans les aliments, aidant ainsi le métabolisme moléculaire. Peut être considéré comme les enzymes digestifs.
20 Bhūta Vidyā
Aṣṭāṅga Āyurveda
Une des huit branches de l’Āyurveda qui classiquement traite de la pacification des démons et des fantômes au moyen des thérapies Yogika et divines comme Maṁtra Cikitsā, Prāṇāyama et ŚāntiKarma, etc. Comme les symptômes sont psychologiques et les traitements sont également rationnels, il peut être considéré comme la psychiatrie Āyurvedika à l’ère moderne.
21 Brahmacarya
Svasthavṛtta
Un des trois principaux piliers d’une vie saine (Upastambha) et la quatrième partie de Yama dans le yoga Aṣṭāṅga, il inclut non seulement la restreinte sexuelle ou l’abstinence mais aussi la gestion intelligente de l’énergie sexuelle. C’est le premier Āśrama, c.-à-d. le département de la vie spirituelle.
22 Brahma Mūhūrta
Svasthavṛtta
Les heures avant l’aube. C’est la période d’environ 1 heure et demi, soit quatre-vingt dix minutes avant le lever du soleil. L’Āyurveda dit qu’il est prometteur de se lever à ce moment-là. Appelé l’heure divine, il est considéré comme le plus favorable à la méditation et pour acquérir la connaissance suprême du bonheur éternel.
23 Buddhi
Padārtha Vijñāna
Terme Saṁskṛta dérivé de « Bouddha Ṁ, qui veut dire savoir. Littéralement ce terme désigne l’intellect. C’est la faculté de la sagesse, l’intelligence et la discrimination, il se rapporte à l’intellect des êtres vivants, grâce auquel on sait, ou on est conscient. C’est l’ultime décideur, un état décisif qui détermine la distinction entre les choses.
1.

Cakra



Svasthavṛtta
Terme Saṁskṛta pour une roue ou un disque. En Āyurveda, il signifie les sept centres d’énergie fondamentaux dans le corps dont la conscience est composée. Dans le corps physique les centres correspondent au système nerveux ou aux glandes situées le long de la colonne vertébrale de la base jusqu’à la tête. Ce sont les portes de l’énergie sacrée qui gouverne l’aspect psychosomatique subtil de l’être intérieur. Utiles pour le yoga et la méditation, ils ont les qualités de rétablir l’équilibre intérieur et de restaurer la santé.
2.

Cakṣu 

 

Padārtha Vijñāna
Saṁskṛta est synonyme de l’œil, l’organe des sens de la vue. Considéré comme la faculté de la vue, la lumière et la clarté, ses autres synonymes sont Akṣi, Nayana et Netra.
3. Cakṣuṣya
Dravyaguṇa
Littéralement ce terme indique les médicaments qui sont Rasāyana pour les yeux (bénéfiques pour les yeux). Ce terme est utilisé pour les médicaments qui donnent santé et longévité aux yeux et maintiennent la santé de l’œil.
4. Caraka
Saṁhitā
Le commentateur original du Caraka Saṁhitā, considéré être le père de la médecine Āyurvedika.
5. Caraka
Saṁhitā
C’est le texte de l’Āyurveda le plus ancien et qui fait le plus autorité disponible aujourd’hui. À l’origine dans le Saṁskṛta et presque entièrement sous forme de vers, ce texte traite principalement des traitements au moyen d’applications internes et externes de médicaments. Il explique la logique et la philosophie sur laquelle le système de médecine Āyurvedika est fondé. Aujourd’hui il demeure le plus authentique des textes Āyurvedika sur la médecine
6. Catuṣpāda
Saṁhitā
Les quatre piliers ou parties de la pratique médicale. Ce terme signifie les quatre ingrédients essentiels d’une gestion médicale réussie. Ils comprennent : Bhiṣaka (le médecin), Dravya (médicaments, régime alimentaire et tous les autre instruments médicaux nécessaires au traitement), Upasthātā (assistant médical ou personnel infirmier) et Rogī (le patient). Une coopération réfléchie et efficace de ces quatre aspects de la thérapeutique jouent un rôle dans le succès de la gestion des troubles.
7. Cetanā
Padārtha Vijñāna
Dérivé de la racine « Citta Ṁ, signifie percevoir ou comprendre. Ce terme signifie la conscience individuelle ou l’intelligence c.-à-d. la manière dont on devient conscient de soi et des choses autour de soi. En Āyurveda le cœur est considéré comme le siège principal de la conscience (Cetanā Sthāna).
8. Chardi
Roga Nidāna
Considéré comme un trouble en Āyurveda, ce terme désigne le vomissement dû à la viciation d’un Doṣa ou une expérience sensorielle désagréable. Le mouvement vers le haut Udānavāyu y est plus particulièrement vicié.
9. Chedana
Dravyaguṇa
Littéralement ce terme veut dire enlever. Une des actions pharmacologiques des médicaments Āyurvedika, il désigne les plantes qui retirent activement le Doṣa en grattant les tissus. Par exemple, Marica (la baie de poivre noir)
10. Chedana
Śalya Taṁtra
Indique l’excision. Une des huit procédures chirurgicales (Śastra Karma). Une procédure dans laquelle une partie ou la totalité d’un membre ou d’une structure du corps est coupée. Elle est employée pour les lésions non suppurantes, dures, fixes et nécrosantes des tissus.
11. Cikitsā
Kāya Cikitsā
Dérivé de la racine « Kiṭ Rogāpnayane Ṁ, désigne les mesures relatives à la cure et au soulagement d’une maladie. Considéré comme un synonyme de traitement ou thérapie, il est composé des mesures concernant l’éradication des facteurs causatifs aussi bien que le traitement des troubles. En Āyurveda le traitement est le plus large le plus complet parmi tous les autres systèmes de médecine. Principalement, il est classé en trois grandes catégories, nommément - Saṁśodhana (thérapies purificatrices), Saṁśamana (thérapies palliatives) et Nidānaparivarjana (élimination de la cause).
12. Citta
Padārtha Vijñāna
L’esprit subconscient. C’est l’entrepôt de la mémoire, considéré comme le siège des trois facultés mentales comprenant Buddhī (l’intellect), Mana (l’esprit) et Ahaṁkāra (l’égoïsme).
13.

Cūrṇa 

 

Bhaiṣajya Kalpanā
Littéralement ce terme veut dire poudre. Il signifie la poudre fine d’un médicament ou le mélange très fin de médicaments. Une forme de médicaments communément utilisée de l’Āyurvedika, elle garde sa puissance pendant un an si elle est bien conservée.
1. Daivavyāpāśraya Cikitsā (Daivī Cikitsā)
Kāya Cikitsā
Une des trois principales méthodes de traitement. Le traitement divin est indiqué dans les troubles que l’on croit être causés par des actes coupables et qui ne peuvent pas être attribués à une cause physique ou mentale, par ex. Apasmāra (épilepsie) et Unmāda (trouble psychologique). Le traitement implique des incantations (Maṁtra), le port de pierres précieuses (Maṇi/ Ratana) et des sacrifices, dont l’intention est de s’assurer l’influence divine afin d’éliminer la maladie.
2. Daśamūla
Kāya Cikitsā
Signifie littéralement les dix racines. La combinaison traditionnelle des écorces des racines de dix plantes puissantes prises en quantités égales. Ces médicaments ont un effet thérapeutique plus ou moins similaire. Le groupe comprend les racines de Aegle marmelos Correa ex Roxb., Gmelina arborea Roxb., Oroxylum indicum (Linn.) Venten, clerodendrum multiflorum (Burm.f.) Kuntze Syn. : C. phlomoides Linn. / Premna integrifolia Linn. / Premna mucronata Roxb., Stereospermeum chelonoides (Linn. F.) DC. Syn. : S. suaveolens (Roxb.) DC., et les racines de Desmodium gangeticum (Linn.) DC, Uraria picta (Jacq.) Desv. ex DC., Solanum indicum Linn., Solanum surattense Burm. et Tribulus terrestris. Mentionné comme Śothahara Mahākaṣāya dans les textes anciens, le groupe a un effet anti-inflammatoire et il est efficace dans les cas de Kāsa (bronchite), Sandhigatavāta (arthrite), Śirasūla (céphalée), Jvra (fièvre), Dhātukṣaya (faiblesse), Tandra (somnolence) et les problèmes digestifs.
3. Daśavidha
Roga Nidāna
Les dix éléments du diagnostic Āyurvedika du patient. C’est l’un des nombreux critères de diagnostic qui sont mentionnés en Ayurveda. Il comprend le jugement du médecin regardant le patient dans son ensemble : sa constitution (Prakṛti), la viciation Doṣika (Vikṛti), la qualité des tissus (Sāra), la compacité du corps (Saṁhanana), la stature générale et les proportions physiques (Pramāṇa), la force physique (Vyāyāma Śakti), la faculté d’adaptation (Sātmya), l’équilibre émotionnel (Sattva), la capacité digestive (Āhāra Śakti), le vieillissement (Vaya).
4. Dhamani
Racanā Śārīra
Littéralement ce terme dénomme les tuyaux du souffle. Selon l’Āyurveda, il désigne les structures vasculaires impliquées dans le transport des substances nourrissantes vers toutes les parties du corps par l’action de Vyāna Vāyu. Le mouvement des fluides à travers ces tubes provoque le son d’un souffle, d’où le nom. Leur origine est dans la région du nombril et ils sont au nombre de vingt-quatre.
5. Dhanvantari
Saṁhitā
Le médecin des dieux. Considéré comme le fondateur de l’Āyurveda, il est la réincarnation du dieu hindou Vishnou, qui émergea lors du barattage de l’océan par les Deva et les Asura ou démons, avec un pot contenant l’ambroisie (nectar de rajeunissement / élixir d’immortalité).
6. Dhātu
Śārīrakriyā
Ce terme signifie littéralement « ce qui soutient, tient et lie ensemble Ṁ. Dans la physiologie Āyurvedika, ce terme désigne les constituants du corps (les tissus) qui forment les piliers du corps. Ceux sont les moyens de nourrir et de grandir et ils sont responsables de l’architecture anatomique du corps. Ils donnent un soutien au corps aussi bien qu’à l’esprit. Au nombre de sept, ils comprennent : Rasa (le plasma / la lymphe), Rakta (le sang), Māṁsa (la chair), Medā (la graisse / le tissu adipeux), Asthi (les os), Majjā (la moelle osseuse) et Śukra (le sperme). Chaque Dhātu est un substrat pour la formation du prochain Dhātu, c.-à-d. le précurseur du Dhātu suivant.
7. Dhātu
Rasaśāstra
Littéralement ce terme veut dire « ce qui soutient, tient et lie ensemble Ṁ. Désigne les métaux utilisés comme médicaments dans la pharmacie Āyurvedika.
8. Dhātvāgni
Śārīrakriyā
Agents digestifs spéciaux pour les tissus du corps. C’est le constituant spécifique du feu de chaque Dhātu qui est responsable de son métabolisme et de sa transformation en un autre Dhātu. Toute la gamme du métabolisme des tissus en dépend et celui-ci est à son tour dépendant de Jaṭharāgni.
9. Dhī
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour l’acquisition des connaissances. Un des aspects de la puissance de l’esprit, il désigne la capacité d’apprendre, ou d’acquérir la connaissance. Il indique le raisonnement intérieur, l’apprentissage initial ou la compréhension et signifie donc la mémoire immédiate ou opérationnelle. La perte de Dhī en même temps que les deux autres aspects de la puissance de l’esprit, c.-à-d. Dhṛti et Smṛti, est considérée comme une cause de maladie en Āyurveda. Voir aussi Dhṛti, Smṛti et Prajñāparādha.
10. Dhṛti
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour la capacité de rétention ou le pouvoir de retenir ce qui a été appris. C’est le dépouillement des nouvelles connaissances dans l’esprit et le cerveau qui résulte en la mémoire qui peut être utilisée plus tard. C’est la capacité de l’esprit d’emmagasiner des connaissance pour s’y référer ultérieurement.
11. Dhūmapāna
Kāya Cikitsā/ Śālākya Taṁtra
Inhalation d’une fumée médicinale. La thérapie est principalement utilisée comme un procédé de traitement particulièrement dans le Śālākya Taṁtra. Des médicaments sélectionnés sont réduits en poudre, façonnés en forme de suppositoires, enduits de Ghṛta ou d’huile, placés dans un cylindre sec et allumés. Le processus implique l’inhalation de la fumée par les narines et l’exhalation par la bouche. Il est mentionné comme une procédure post-thérapeutique pour Vamana et Nasya.
12. Dhūpana
Kāya Cikitsā
Terme Saṁskṛta pour fumigation. La thérapie implique de brûler une combinaison de médicaments d’origine végétale, animale ou minérale à l’endroit où l’on veut libérer la fumée médicinale. La thérapie a pour objet de rafraîchir et stériliser l’air dans un but curatif et prophylactique. Aussi utilisé pour le traitement des plaies et des ulcères.
13. Dīpana
Dravyaguṇa
Une des actions pharmacologique des médicaments Āyurvedika. Signifie les médicaments ou les substances naturelles qui enflamment le feu digestif et ainsi augmentent l’appétit. Les médicaments aident indirectement la digestion des aliments. Par exemple le gingembre, le poivre etc.
14. Dinacaryā
Svasthavṛtta
Terme Saṁskṛta pour la routine quotidienne. Il désigne la routine quotidienne saine (conduite jour par jour) mentionnée dans les anciens textes Āyurvedika, qui doit être suivie pour entretenir une vie saine, ce qui est l’un des objectifs de l’Āyurveda. Signifie les activités de l’individu du matin jusqu’à la nuit.
15. Doṣa
Śārīrakriyā
Ce terme signifie littéralement « l’agent corrupteur Ṁ, ou le « facteur viciant Ṁ. Dans le contexte de l’Āyurveda, ce sont les forces bioénergétiques du corps qui gouvernent la totalité des processus biologiques d’un organisme vivant, c.-à-d. qui régulent tous les comportements physiques et psychologiques. Ce sont les humeurs de l’organisme qui se trouvent en proportions uniques chez chaque individu déterminant sa constitution unique (Prakṛti). Dans un état d’équilibre naturel, elles fonctionnent comme les piliers de la santé positive. Néanmoins, celles-ci ont une tendance inhérente à se vicier en premier puis à vivier à leur tour les tissus du corps résultant en la manifestation de la maladie. Elles sont considérées comme étant de deux types : Śārīrika (physique) et Mānasika (mental). Śārīrika, communément appelé Tridoṣa, comprend Vāta, Pitta et Kapha tandis que Mānasika inclut le Raja et le Tama.
16. Drava
Dravyaguṇa
Signifiant littéralement fluide, ce terme indique l’une des vingt propriétés de la matière identifiées dans la pharmacologie Āyurvedika, qui combat le dessèchement du corps.
17.

Drava Sveda 

 

Kāya Cikitsā
Sudation avec des liquides médicinaux. Utilisé chez les patients avec une prédominance Vāta-Pitta. Le procédé se fait soit en mettant la partie affectée dans un récipient rempli de liquides médicinaux chauds (Avagāhana) ou en versant des liquides médicinaux chauds sur la région affectée (Pariṣeka).
18. Dravya
Kāya Cikitsā
Signifiant littéralement « substance Ṁ, ce terme est spécifiquement utilisé pour les médicaments, c.-à-d. les substances employées comme remèdes en Āyurveda, car selon l’Āyurveda, il n’existe pas de substance dans le monde qui ne peut pas être utilisée comme remède. Il est mentionné comme l’un des quatre piliers du traitement (Catuṣpāda) dans les textes anciens.
19. Dravya
Padārtha Vijñāna
Signifiant littéralement « substance Ṁ, ce terme est considéré comme les substances qui sont le fondement de la qualité (Guṇa) et de l’action (Karma). Selon la philosophie Āyurvedika, l’univers entier est essentiellement composé de neuf substances éternelles, c.-à-d. Kāraṇa Dravya qui comprend Pañcamahābhūta, Ātmā (l’âme), Mana (l’esprit), Kāla (le temps) et Diśā (l’espace).
20. Dravyaguṇa
Aṣṭāṅga Āyurveda
Pharmacologie et pharmacognosie Āyurvedika. La branche de l’Āyurveda traitant de l’identification, la description, la classification, les propriétés et les effets des médicaments, spécialement les médicaments à base de plantes. Dispersée dans tout l’Aṣṭāṅga Āyurveda, cette science traite essentiellement des médicaments (Dravya), leurs propriétés thérapeutiques et leurs effets pharmacologiques. 
21. Dravya
Śārīrakriyā
Ce terme signifie littéralement « les facteurs corrompus Ṁ ou ce qui contamine. Il indique Dhātu et Mala qui sont secondairement viciés par Doṣa. Il indique donc les tissus dérangés ou perturbés qui sont considérés comme le siège de la manifestation de la maladie dans le corps. Les Doṣa viciés dont aussi appelés Dūṣya
22. Dvandvaja / Dvidoṣaja
Śārīrakriyā
Une condition caractérisée par la prédominance simultanée de deux Doṣa, elle peut être l’unique constitution somatique de la personne (Prakṛti) ou un type de trouble.
1. Eṣaṇā
Padārtha Vijñāna
Littéralement ce terme veut dire « chercher Ṁ. En Āyurveda, il désigne les poursuites d’une vie saine. Les trois poursuites de la vie saine sont : la longévité (Paraloka Eṣaṇā), gagner des richesses comme moyen de réalisation de la passion ou du désir (Dhanaiṣaṇā) et avoir une existence agréable dans l’au-delà (Paralokeṣaṇā).
1.

Gada



Roga Nidāna
Maladie ou indisposition. Littéralement ce terme désigne la condition qui rend invalide.
2.

Gandhaka

 

Rasaśāstra
Terme Saṁskṛta pour le souffre. Le composant minéral le plus communément utilisé dans les formules Āyurvedika. Considéré comme une matière minérale secondaire dans la pharmacie Āyurvedika, il est utilisé pour potentialiser les effets et minimiser la toxicité du mercure (Pārada) dans les formules Āyurvedika.
3.

Gaṇḍūṣa



Śālākya/Kāya Cikitsā
Bain de bouche Āyurvedika. Décrit comme une étape de Dinacaryā, il implique de garder des fluides (Mukha dhāraṇa) tels que de l’huile, du miel, du lait, une décoction etc. dans la cavité buccale pendant une période spécifique (3 à 8 minutes) sans mouvement des fluides à l’intérieur de la cavité buccale. En plus de renforcer les dents et les gencives, il améliore aussi la voix et la sensitivité des papilles gustatives. Voir aussi Kaṁvala.
4. Garbha
Maulika Siddhānta
Littéralement, ce terme signifie la matrice, la chambre intérieure, l’intérieur ou le milieu de quelque chose.
5.

Garbha



Prasuti Taṁtra
Signifie fœtus ou embryon. L’âme (Ātmā) accompagnée de Jīva (l’esprit) descend dans le zygote formé par la fusion du sperme et de l’ovule résultant en la formation de l’embryon. Celui-ci est confiné dans l’utérus (la matrice de la mère) et passe par les changements de son développement pendant neuf mois pour devenir un fœtus à terme.
6.

Garbhāśaya




Strīroga
Les huit Āśaya chez les femelles qui sont le réceptacle du fœtus. Anatomiquement il est considéré comme l’utérus.
7.

Ghṛta/ Ghī



Kāya Cikitsā
Terme Saṁskṛta pour le beurre clarifié, appelé Ghī en hindi. Le beurre est chauffé doucement jusqu’à ce que l’eau s’évapore et que les protéines se déposent au fond. Ensuite il est filtré et résulte en la formation du Ghṛta. En Āyurveda il est comparé au nectar de vie, c.-à-d. Amṛta car il a plusieurs utilisations médicinales sous sa forme originale aussi bien que traitée. Il est aussi mentionné comme une préparation pharmaceutique dans laquelle des fluides médicinaux (Kvātha) et des pâtes médicinales (Kalka) sont ajoutées au Ghī pur et bouillis jusqu’à ce que l’eau ou le liquide s’évapore et que l’écume disparaisse.
8. Grahaṇī
Roga Nidāna
A part la structure anatomique, en Āyurveda ce terme est considéré comme un trouble et signifie les perturbations de la digestion et l’assimilation dans l’intestin grêle. Les troubles tels que le syndrome du côlon irritable, la sprue etc. tombent dans la catégorie de Grahaṇī.
9.
Racanā Śārīra
Signifie littéralement réceptacle ou celui qui reçoit. Signifie une partie du système gastro-intestinal (Koṣṭha) qui comprend anatomiquement le bas de l’estomac et la partie supérieure de l’intestin grêle. Cette partie reçoit et retient les aliments pendant le processus de la digestion. Il est considéré comme le siège de Pācaka Pitta et Jaṭharāgni.
10. Grāhī
Dravyaguṇa
Signifie littéralement lier. En Āyurveda ce terme désigne les propriétés pharmacodynamiques des médicaments. Il désigne les remèdes ou les médicaments aux plantes qui facilitent l’absorption des fluides intestinaux. Ces médicaments agissent comme des apéritifs ainsi que des astringents et sont utilisé dans les troubles intestinaux comme par ex. le syndrome du côlon irritable, la diarrhée non infectieuse etc. La puissance de ces médicaments est Uṣṇa et leur goût est fort. Par exemple, Śuṇṭhī (Zingiber Officinale). 
11. Graṁthi
Śalya Taṁtra
Signifie littéralement nœud ou complexe. En Āyurveda, ce terme désigne une tumeur, une grosseur ou un nodule visible ou palpable à la surface. En Āyurveda il est considéré comme un trouble spécifique et plusieurs types sont mentionnés.
12. Grīṣma
Svasthavṛtta
Ce terme désigne l’été. Une des trois saisons de Ādāna Kāla. Il signifie la fin de Ādāna Kāla, de la mi-mai jusqu’à la mi-juillet. Selon l’Āyurveda, cette saison est caractérisée par la diminution de Kapha et la viciation de Vāta. Voir aussi Ādāna Kāla, Ṛtucaryā.
13.

Guḍa



Bhaiṣajya Kalpanā
Ce terme est utilisé pour indiquer le jaggery, le sucre brut naturel indien. C’est la forme solidifiée du jus de la canne à sucre utilisé dans le contenu de nombreuses formules Āyurvedika. C’est un tonique rajeunissant, il aide l’élimination de l’urine et des fèces. Contient également des vitamines et des minéraux.
14. Guṇa
Padārtha Vijñāna
Terme Saṁskṛta pour qualité ou trait. Il désigne les qualités qui sont inhérentes à une substance et qui ne peuvent pas exister par elles-mêmes. Un total de quarante et un Guṇas est décrit en Āyurveda dont vingt sont considérés comme les propriétés physico-pharmacodynamiques des médicaments et des aliments par ex. lourd, froid, doux. En Āyurveda il y a trois qualités fondamentales des substances subtiles ou de nature primaire qui sont mentionnées comme Triguṇa et elles comprennent : Sattva (substance passive, lumineuse), Raja (énergie inhérente / substance active) et Tama (substance lourde / obstructive / inerte).
15. Gurū
Dravyaguṇa / Maulika
Siddhānta Ce terme signifie littéralement dissipateur (Gu) de l’obscurité (Rū). Considéré comme un maître spirituel, c’est le titre d’un représentant vivant du système philosophique ou religieux. Dans la pharmacologie Āyurvedika, c’est le terme pour la lourdeur, une des nombreuses propriétés physico-pharmacodynamiques d’un médicament, constitué des éléments Terre et Eau. Son effet principal est de donner la satisfaction (Tṛpti) et d’accroître la masse des substances (Bṛhaṁṇa). Par exemple, le médicament, Māṣa (Phaseolus mungo).
16.

Guṭikā




Bhaiṣajya Kalpanā
Une boule ou un bouton. Les préparations médicinales Āyurvedika sous forme de comprimés. Ce sont des masses globulaires solides ou semi solides qui sont faites pour être avalées. Ils représentent une forme quelque peu plus stable de Cūrṇa. Ils sont préparés en solidifiant les décoctions de médicaments avec ou sans mélanger la poudre des médicaments. L’autre méthode implique le Bhāvana de certains liquides spécifiques avec les médicaments réduits en poudre (Cūrṇa), qui est ensuite séché et confectionné en bolus semi solides. L’avantage est qu’ils sont portables, facilement administrés et contiennent le dosage exact des médicaments. Les synonymes incluent Vati, Vātaka, Modaka etc.
1. Hemanta
Svasthavṛtta
L’hiver. Cette saison dure de la mi-novembre à la mi-janvier. Une des trois saisons de Viṣarga Kāla (la période de renforcement).
2. Hikkā
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour hoquet. Il a été nommé ainsi à cause du son « hic Ṁ produit. Considéré comme un symptôme dans le système de médecine moderne, en Āyurveda il est mentionné comme un trouble spécifique, causé par l’aggravation et le mouvement vers le haut de Vāta. Les irrégularités du régime alimentaire et des facteurs psychiques comme anxiété, nervosité et colère sont aussi mentionnés comme les causes de la production du hoquet.
3. Hima
Bhaiṣajya Kalpanā
Une des cinq préparations pharmaceutiques fondamentales, c.-à-d. Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā. Ce terme signifie les infusions froides préparées en faisant tremper une part de médicament bien écrasé dans six parts d’eau toute la nuit (douze heures). Après quoi le filtrat est pris comme un Hima.
4. Hṛdaya
Racanā Śārīra
Terme Saṁskṛta pour le cœur. « Hṛ Ṁ signifie « prendre Ṁ et « Dya Ṁ veut dire « donner Ṁ. Ce terme signifie donc l’aspect physiologique du cœur, qui est l’organe central et le site d’échange essentiel des fluides de l’organisme, c.-à-d. le sang pur et impur. C’est le site principal de la conscience (Cetanā) et de l’esprit (Mana). En Āyurveda il est aussi considéré comme le siège de Prāṇa ou la force de vie ainsi que le dépositaire des huit gouttes essentielles des Ojas dans le corps.
5.

Hṛdya



Dravyaguṇa
Une des propriétés pharmacodynamiques des médicaments Āyurvedika. Ce terme désigne les toniques cardiaques, c.-à-d. les médicaments, propriétés ou goûts qui entretiennent le cœur, le sang et la circulation. Ces médicaments favorisent la gaieté en renforçant le système cardiovasculaire. En Āyurveda le goût acide (Amla Rasa) est considéré comme le meilleur pour le renforcement cardiaque. D’autres exemples de plantes Hṛdya incluent Arjuna (Terminalia arjuna) et la grenade.
1. Indriya
Racanā Śārīra
Ce terme signifie littéralement « qui appartient à Indra Ṁ. En Ayurveda ce terme désigne les onze instruments de la perception et de l’action. Cinq sont les organes de la perception (Jñānendriya) et cinq sont les organes de l’action (Karmendriya). Le onzième est l’esprit (Manaḥ) qui est le double organe de la perception aussi bien que de l’action (Ubhayendriya). En Āyurveda ils sont considérés comme les composants de Āyuḥ.
1. Jāṅgama
Dravyaguṇa
Dérivé de la racine verbal « Gam Ṁ qui signifie aller ou bouger, ce terme désigne les entités vivantes qui bougent d’elles-mêmes, plus spécifiquement appelées voyageurs.
2. Jāṅgama
 Dravya Dravyaguṇa
Médicaments ou produits qui sont dérivés des animaux. Ceux-ci sont abondamment utilisés dans les formules Āyurvedika, par ex. le lait, l’urine, la bouse, le sang, les poils et les ongles de divers animaux. Les périodes ou le moment de la collecte de ces produits sont également mentionnés. Le sang, les poils et les ongles etc. doivent être collectés sur des animaux jeunes et forts tandis que les produits comme le lait, l’urine et la bouse doivent être collectés après la digestion de la nourriture.
3. Jala
Maulika Siddhānta
Voir Āpaḥ.
4.

Jalūkā



Śalya Cikitsā
Ce terme signifie littéralement « dont la vie est l’eau Ṁ ou « dont la demeure est l’eau Ṁ. Désigne les vers aquatiques qui sucent le sang, c.-à-d. les sangsues qui sont utilisées pour extraire le mauvais ou le sang vicié et soigner ainsi les troubles causés par le sang vicié et Pitta, par ex. enflures, tumeurs, sensations de brûlure, démangeaisons etc. C’est la forme la plus douce de la saignée (Raktamokṣaṇa), employée quand Sirāvedha est contre-indiqué. En Āyurveda Jalūkāvacāraṇ est mentionné comme une thérapie individuelle.
5. Jarā
Roga Nidāna
Dérivé de la racine verbal « Jṛś Ṁ qui signifie devenir vieux ou diminuer l’âge. En Āyurveda ce terme désigne spécifiquement le vieil âge. En Āyurveda il est considéré comme un trouble naturel (Svabhāvaja Vikāra) traité avec des thérapies rajeunissantes, c.-à-d. Rasāyana, aussi mentionné comme Jarā-Cikitsā dans les anciennes thérapeutiques. 
6. Jaṭharāgni
Kāya Cikitsā
Un des treize types d’Agni dans le corps, celui qui est central et le plus important de tous. Il signifie « le feu de l’estomac Ṁ qui effectue la digestion, l’absorption et l’assimilation des aliments ingérés et maintient la santé. Il est dit être situé dans la région du nombril (Nābhi) entre l’estomac (Āmāśaya) et le duodénum (Pakvāśaya). En Āyurveda sa viciation est considérée comme la cause profonde de tous les troubles dans le corps (Kāya) et il est aussi appelé le feu du corps (Kāyāgni) ou le feu digestif (PācakAgni). Voir aussi Agni.
7. Jaṭhara
Racanā Śārīra
Signifiant littéralement dur, vieux ou limité, ce terme indique la région abdominale, l’estomac (Āmāśaya) en particulier
8. Jīrṇa
Roga Nidāna
Ce terme signifie littéralement vieux ou déchiré. Dans la pathologie Āyurvedika, ce terme désigne la chronicité des troubles, c.-à-d. qu’il est utilisé comme un préfixe pour les maladies de longue durée. Il est aussi utilisé pour indiquer l’état de digestion complète des aliments.
9. Jīva
Maulika Siddhānta
Dérivé de « Jīva Ṁ, qui veut dire vivre. Ce terme désigne l’être vivant en général. Dans les anciens textes Āyurvedika est considéré comme le synonyme de Ātmā. C’est la force vitale éternelle qui rend possible les fonctions de l’organisme. Il est de la même nature que la conscience qui rend les fonctions de l’organisme possibles. C’est le cœur de la vie (Jīvana)
10. Jīvana
Maulika Siddhānta
Le terme hindi pour la vie. Mentionné comme Āyuḥ en Āyurveda. Voir Āyuḥ. 
11. Jīvanīya
Dravyaguṇa
Ce terme signifie littéralement ce qui est bénéfique à la vie (Jīvana). Ce sont les plantes rajeunissantes. Spécifiquement classé comme un des Mahākaṣāya par Caraka, il désigne un groupe de médicaments qui comprennent Aṣṭavarga ainsi que Jīvantī (Leptidinia reticulata) et Madhuyaṣṭi (Glyccrhizia glabra).
12. Jñānendriya
Śārīrakriyā
Le terme « Jñāna Ṁ signifie la connaissance et « Indriya Ṁ signifie un organe ou un agent de perception. Ce terme désigne donc les organes de la perception de la connaissance. Il y a cinq organes de la perception, qui comprennent : pour le sens de l’ouïe, les oreilles (Śrotra), pour le sens de la vue, les yeux (Cakṣu), pour le sens du toucher, la peau (Tvak), pour le sens de l’odorat, le nez (Ghraṇa) et pour le sens du goût, la langue (Rāsanā).
13. Jvara
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour la fièvre. Il est considéré comme le plus important et le plus critique de tous les troubles car c’est le seul désordre qui affecte chacun de tous les êtres vivants. Il affecte le corps tout entier, les organes des sens aussi bien que l’esprit. Il est mentionné comme un trouble individuel ainsi qu’un symptôme de nombreux autres troubles. En Āyurveda il est considéré comme le roi de tous les troubles.
1. Kāla
Maulika Siddhānta
Ce terme désigne littéralement le temps. Il dénote aussi les saisons ; état d’un individu / d’une maladie ; esprit suprême considéré comme le destructeur de l’univers et Yama - le dieu de la Mort.
2. Kāla Basti
Kāya Cikitsā
Cure de quinze jours de traitement Basti consistant en dix Basti Anuvāsana et six Basti Āsthāpana dans les proportions de 1:6:6:3, avec un Anuvāsana au début et trois à la fin et Anuvāsana alternant avec Āsthāpana entre. Il pacifie le Vāta vicié.
3. Kāmalā
Roga Nidāna
Terme commun pour tous les types de jaunisse. C’est le plus commun de tous les troubles du foie. Considéré comme Pittaja Vikāra en Āyurveda il est caractérisé par la décoloration jaunâtre (Hāridra Varṇa) de la peau, des yeux, de la langue, des membranes muqueuses et de l’urine. Selon le système moderne de médecine, c’est le trouble du foie qui résulte en une augmentation de la concentration des pigments de la bile et de la bilirubine dans le sang.
4. Kāsa
Roga Nidāna
Ce terme désigne la toux. La toux due à différentes causes est mentionné en Āyurveda, comme la viciation du Doṣa, due aux blessures externes (Kṣataja) et à la perte de tissus (Kṣayaja).
5. Kāya
Maulika Siddhānta
Terme Saṁskṛta pour Cikitsā dans les anciennes thérapeutiques. « Corps Ṁ, il désigne la construction du corps avec la nourriture. Le corps ingère les aliments, les digère, les absorbe, les métabolise et les assimile de manière sélective. Ce terme comprend la totalité du processus du métabolisme dans le corps. Il est aussi utilisé pour Agni, puisque c’est le facteur responsable de la biotransformation et fournit ainsi l’énergie nécessaire à toutes les activités dans le corps. La perturbation d’Agni est la cause profonde des maladie du corps qui nécessitent un traitement. 
6. Kāya Cikitsā
Aṣṭāṅga Āyurveda
C’est la plus importante branche deĀyurveda Aṣṭāṅga. Kāya signifie le corps ou l’Agni et Cikitsā désigne le traitement. Ce terme désigne collectivement les branche de l’Āyurveda qui traitent de la gestion des troubles de tout le corps résultant principalement en la perturbation d’Agni, par ex. Jvara (la fièvre), Kuṣṭha (affections de la peau) etc. La branche comprend toutes les spécialités de la médecine générale.
7. Kāya Kalpa
Kāya Cikitsā
Kāya veut dire corps et « Kalpa Ṁ la transformation. Le terme collectif désigne les anciens procédés rajeunissants qui résultent en un changement radical de la vie et la santé allant de la guérison de troubles modérés à la disparition des changements dus à l’âge, par ex. les rides sur la peau et la perte de vitalité etc. C’est à la base une thérapie anti-vieillesse. Il a été utilisé la première fois pour un sage, Cyavana Ṛṣi, qui de quatre-vingts ans est supposé être revenu à trente ans avec ce traitement. Le traitement implique un régime alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes qui doivent être strictement suivis pour obtenir le résultat désiré.
8. Kajjlī
Rasaśāstra
Poudre noire / amalgame noir, fin comme un baume pour les yeux, préparé par la trituration répétée du mercure purifié (Pārada) et du souffre purifié (Gandhaka). La plus primitive préparation utilisée dans la pratique de l’Āyurvedika. Il est relativement sans danger et une base idéale pour la plupart des formules Rasa. Il exerce un effet potentialisant sur les propriétés des autres médicaments et les rend aisément assimilables par les tissus du corps.
9. Kalā
Maulika Siddhānta
Ce terme signifie une minuscule fraction, une petite partie ou un aspect. Généralement employé pour la phase de la lune ou une petite unité de temps, il est spécifiquement utilisé pour les minuscules structures anatomiques membraneuses qui séparent les principaux constituants du corps (Dhātu) de leurs emplacements physiques respectifs (Āśaya). Ils sont au nombre de sept selon l’anatomie Āyurvedika (Racanā Śārīra).
10.

Kalka



Rasaśāstra
Une des cinq formules de base (Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā) qui est préparée en trempant la chair ou les parties séchées des plantes médicinales et ensuite en les écrasant en une pâte mouillée. La matière des plantes écrasées est administrée telle quelle sans exprimer le jus. Il est employé pour les médicaments qui possèdent des principes actifs dans leurs parties solides aussi bien que liquides. Il est utilisé dans la préparation du Ghṛta et des huiles médicinaux. Il a moins de puissance que le jus exprimé (Svarasa).
11. Kalpa
Kāyacikitsā/ Bhaiṣajya Kalpanā
The word is derived from the Saṁskṛta word 'Kalpanā' which means to think or to imagine. In Ayurveda, the term refers to a drug or its preparation; or treatment regimes that have been formulated and have the power eradicate a disease and to transform or bring radical changes in health and life. In treatments administered in Kalpa form, the dosage is increased and decreased gradually in a definite pattern for a specific period of time to achieve desired results. Generally, Parpaṭī preparations like Vijaya Parpaṭī are administered in this way for the treatment of Grahaṇī (irritable bowel syndrome). It is mentioned that Āmalakī (Emblica officinalis), Bhallātaka (Semecarpus anacardium) and Pipallī (Piper longum) when taken in Kalpa form act as Rasāyana; i.e. immuno potentiators, anti ageing and anti oxidant agents.
12. Kaṁvala
Svasthavṛtta
Un type de bains de bouche Āyurvedika qui impliquent le mouvement des la décoction / l’huile / le beurre clarifié dans la cavité buccale pendant un temps spécifique. Il nettoie et renforce les dents et les gencives. Voir aussi Gaṇḍūṣa.
13. Kapha
Śārīrakriyā
« Ka Ṁ veut dire l’eau et « Pha Ṁ désigne le processus de l’évolution biologique, ce terme signifie donc littéralement « fluide vital Ṁ. Un des trois Doṣas, c’est l’intelligence fonctionnelle dans le corps considérée comme le principe de cohésion. Śleṣma est un autre synonyme de Kapha qui veut dire « garder ensemble Ṁ. Il est responsable de nourrir, développer et fortifier les fonctions et il joue un rôle vital dans la nutrition et la stabilité. Le plus stable des trois Doṣa, il est aussi une source potentielle de la force et la résistance contre les maladies ; c.-à-d. qu’il confère l’immunité. Il a cinq sous-types, nommément Śleṣaka, Tarpaka, Bodhaka, Kledaka et Avalambaka.
14. Karma
Maulika Siddhānta
Littéralement ce terme signifie une action ou un acte. Ce terme a de multiples significations en Āyurveda. Il signifie les actions faites dans l’existence passée aussi bien que présente. Les actions passées que l’on croit donnent des résultats dans la naissance présente / actuelle (Daiva Karma). Dans les textes anciens, ces actions sont également mentionnées comme la cause de nombreuses maladies, par ex. Kuṣṭha (la lèpre), Apasmāra (l’épilepsie) etc.
15. Karma
Dravyaguṇa/Kāya Cikitsā
Ce terme signifie les actions ainsi que les procédures sous différent aspects. L’action thérapeutique d’un médicament spécifique sur le corps est appelée Dravya Karma, tandis que les procédures thérapeutiques pour éliminer le Doṣa vicié, par ex. Vamana (vomissement), Virecana (purge) sont aussi mentionnées sous le nom de Karma (PañacaKarma).
16. Karma Basti
Kāya Cikitsā
Cure de trente jours de traitement Basti consistant en dix-huit Basti Anuvāsana et douze Āsthāpana dans les proportions de 1:12:12:5, avec un Anuvāsana au début et cinq à la fin et Anuvāsana alternant avec Āsthāpana entre. Il pacifie le Vāta vicié.
17. Karmendriya
Maulika Siddhānta
Organes /agents de l’action. Ils sont au nombre de cinq et incluent : Hasta (les mains pour les mouvements), Pāda (les pieds pour la locomotion), Mukha (la bouche pour la parole), Guda (l’anus pour l’élimination) et Upastha (organes générateurs pour la procréation). Voir aussi Indriya.
18. Kaṣāya
Maulika Siddhānta
Terme Saṁskṛta pour le goût astringent. C’est un goût rafraîchissant qui réduit les sécrétions spécialement la salivation. Il est hémostatique et aide la cicatrisation. Composé des éléments Vāyu et Pṛthvī, il pacifie Kapha et Pitta et augmente Vāta. Une consommation excessive entraîne un desséchement et la soif. Voir aussi Rasa.
19. Kaṣāya
Rasaśāstra
Ce terme a deux significations : premièrement, la destruction de la conformation / la forme originale de Dravya pendant la préparation de la formule médicinale et deuxièmement, enlever ou éliminer la maladie. Ce terme, en conséquence, désigne spécifiquement les plantes médicinales et/ou les minéraux utilisés comme médicaments en Āyurveda. Voir aussi Kaṣāya Kalpanā.
20. Kaṣāya Kalpanā
Bhaiṣajya Kalpanā
Kaṣāya' désigne les médicaments utilisés dans la pharmacie Āyurvedika tandis que « Kalpanā Ṁ est utilisé pour les forme. Ainsi ce terme désigne collectivement le traitement des médicaments sous différentes forme pour les rendre propres à la consommation et l’administration. Cinq formules de base sont mentionnées qui sont considérées comme des préparations primaires pour d’autres formules (Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā) c.-à-d. svarasa, kalka, kvatha, hima et phanta .
21. Kaṭhina
Dravyaguṇa
Signifie littéralement difficile, c’est l’une des vingt qualités physico pharmacologiques des médicaments mentionnés fans la pharmacie Āyurvedika. Désigne la dureté du médicament. Le traitement des médicaments qui ont la qualité de dureté est difficile pendant la préparation des formules. Ces médicaments rendent le corps fort et résistant.
22.

Kaṭi Basti




Kāya Cikitsā
Ce terme Basti désigne les thérapies intrarectales, néanmoins « Kaṭi Basti Ṁ est une forme de Basti externe mentionné dans les anciennes thérapeutiques. C’est la thérapie du bas du dos qui implique l’application topique d’huiles médicinales dans le dos. Un cercle de lentilles noires (Ud̂ada Dāla) est fait sur la portion de la colonne affectée et ensuite de l’huile médicinale chaude est versée au centre et gardée ainsi pendant une période spécifique. Le procédé est utile dans le traitement des troubles comme les douleurs du bas du dos, la spondylite ankylosante, les déplacements discaux et la sciatique. Il est bénéfique pour les spasmes musculaires et la rigidité du bas de la colonne vertébrale et renforce le tissu osseux dans cette région.
23. Kaṭu
Maulika Siddhānta
Terme Saṁskṛta pour le goût fort. C’est le goût chauffant que l’on trouve dans les épices fortes qui stimulent l’appétit et il est utile pour l’assimilation des aliments. Ce goût à des propriétés décongestives et vivifiantes. Composé des éléments Vāyu et Agni, il augmente Vāta et Pitta et diminue Kapha. Un ingestion excessive de ce Rasa cause une sensation de brûlure. Voir aussi Rasa.
24.

Kaumāra Bhṛtya



Aṣṭāṅga Āyurveda
Littéralement ce terme veut dire nourrir le Kumāra (enfant). C’est une des huit branches spécialisées de l’Āyurveda. Le sujet comprend beaucoup plus que sa signification littérale le laisse entendre. C’est la branche qui traite du développement de Kumara depuis le stade néonatal jusqu’à ce que l’enfant mange des aliments solides ; de la valeur du bon lait et de l’allaitement et des problèmes associés ; des maladies de la petite enfance et de l’enfance et des mesures curatives respectives. Il implique les soins prénatal et post-natal du bébé ainsi que de la mère avant et pendant la grossesse. Cette branche couvre donc les spécialités de gynécologie et obstétrique en même temps que la pédiatrie.
25. Keśya
Dravyaguṇa
Bénéfique pour les cheveux. Désigne les plantes et les substances naturelles qui renforcent les cheveux et les racines des cheveux. Par exemple MadhuyaṣṭI (Glycyrrhiza glabra Linn.), Āmalakī (Phyllanthus emblica Linn.) et Bhṛṅgarāja (Eclipta prostrata (Linn.).
26. Khara
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physico pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacie Āyurvedika. Désigne la rugosité ou la grosseur du médicament. Ces médicaments sont utiles comme agents de grattage (Lekhana).
27. Kiṭṭa
Śārīrakriyā
Ce terme désigne les résidus de la digestion et du métabolisme. Il est spécifiquement utilisé pour les déchets des tissus du corps (Dhātu) autres que les trois Mala, c.-à-d. les fèces, l’urine etc. Par exemple, la bile est le résidu (Kiṭṭa) de Rakta. D’autres exemples de Kiṭṭa comprennent les cheveux, les ongles, les déchets du nez, des yeux et des oreilles.
28. Kledaka Kapha
Kapha Śārīrakriyā
Un des cinq sous-types de Kapha, principalement situé dans l’estomac où il aide la digestion de la nourriture avec SamānaVāyu et Pācaka Pitta. Il tient la fonction vitale de ramollir et liquéfier les aliments ingérés et aide ainsi la digestion. Il nourrit aussi les quatre autres sous-types grâce à ses propriétés humides. Sa viciation résulte en une sécrétion irrégulière des fluides de l’estomac et il se manifeste par l’indigestion, la perte d’appétit etc.
29. Koṣṭha
Śārīrakriyā
Ce terme signifie le tractus gastro-intestinal. Il désigne spécifiquement l’état des intestins du patient. L’examen de Koṣṭha est essentiel pour déterminer la puissance du médicament à administrer, spécifiquement pour Virecana. Selon le Doṣa prédominant, trois types sont mentionnés. Mṛdu Koṣṭha (intestins mous) est dû à la prédominance de Pitta et la prise de lait chaud, de Ghṛta ou de canne à sucre fait office de purge. Madhyama Koṣṭha (intestins moyens) représente la prédominance de Kapha, où des laxatifs doux comme Triphalā et Isabgol font office de purge, tandis que Krūra Koṣṭha (intestins durs) représente la dominance de Vāta quand des laxatifs forts sont requis pour faire office de purge.
30. Koṣṭhāgni
Śārīrakriyā
Voir Jaṭharāgni.
31. Kṛmi
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour les vers. Il inclut toutes les infestations parasitaires, bactériennes, fongiques et de la levure. Il inclut les parasites externes (Bāhya) aussi bien qu’internes (Ābhyāntara). Au nombre de vingt, ils sont sous-classés en Kaphaja, Purīṣaja et Raktaja. Raktaja Kṛmi est comparable aux bactéries.
32. Kriyākāla
Roga Nidāna
Kriyā signifie l’action et Kāla veut dire temps. Ce terme signifie donc littéralement le moment ou la période pour une action opportune. Le concept signifie les modes et les stades du développement de la maladie. L’Āyurveda classe le développement des maladies en six stades. Le cours de chaque maladie commence avec l’accumulation d’un Doṣa vicié à son site respectif et ensuite elle procède vers divers stades pour assumer des signes cliniques et des symptômes spécifiques. Les six stades sont des unités de temps pour l’activité du Doṣa. Chaque stade est une opportunité de stopper et inverser la progression de la maladie. Les trois premiers stades, nommément Sañcaya, Prakopa et Prasara sont le stades sous-cliniques tandis que les trois suivants qui comprennent Sthānasaṁśraya, Vyakti et Bheda sont les stades cliniques de la pathogénie. La connaissance de Kriyākāla est indispensable au médecin pour un diagnostic précoce, le pronostic et des mesures préventives et curatives en temps voulu.
33. Kṣāra
Dravyaguṇa
Littéralement ce terme veut dire ce qui détruit. C’est le terme Saṁskṛta pour les substances alcalines. Il est léger, chaud, âcre et humectant. Principalement utilisé pour la cautérisation, il forme une thérapeutique séparée en Āyurveda. Kṣāra d’origine végétale et minérale sont utilisé en Āyurveda par ex. Yavakṣāra (chimiquement, du carbonate de potassium préparé avec les cendres des épis d’orge) et Ṭaṅkaṇa (borax). Il est indiqué en usage externe et interne dans les anciennes thérapies.
34. Kṣāra Karma
Śalya
Ce terme désigne l’application externe (Pratisāraṇīya) aussi bien qu’interne (Pānīya) de Kṣāra (préparations caustiques et alcalines). En Āyurveda il est considéré comme une mesure para-chirurgicale. Il est plus efficace que l’usage de d’instruments chirurgicaux et leurs substituts, car il est non seulement capable de faire une excision (Chedana), une incision (Bhedana) et un grattage (Lekhana), mais contre également la viciation des trois Doṣa. Il possède les multiples qualités de nombreux médicaments. Kṣāra Karma est capable de détruire les tissus morts et aide la régénération des tissus. L’application externe est indiquée dans le traitement des troubles cutanés, des hémorroïdes et des fistules tandis que l’administration interne a un effet digestif et laxatif et est utilisé pour l’obstruction intestinale, l’hypertrophie du foie et de la rate et les calculs urinaires.
35.

Kṣāra Sūtra



Śalya
Un fil médicinal imprégné d’une pâte de curcuma en poudre (Haridrā Cūrṇa) et de latex d’Euphorbia nerifolia (Snuhī Kṣīra) utilisé dans une procédure para-chirurgicale Āyurvedika qui offre un traitement alternatif efficace, ambulatoire et sans danger pour des affections comme fistules (Bhagandara) et hémorroïdes (Arśa). L’application de ce fil aide l’excision aussi bien que la cicatrisation des tissus malsains et des veines gonflées.
36. Kṣaya
Roga Nidāna
Littéralement ce terme indique perte / réduction / atrophie. Antagoniste de Vṛddhi, ce terme signifie la perte et la réduction des tissus du corps. Les textes anciens de l’Āyurveda mentionnent les signes et les symptômes de Vṛddhī et Kshya du Doṣa et du Dhātu. En Āyurveda ce terme désigne aussi spécifiquement la tuberculose car cette maladie est caractérisée par la cachexie et l’atrophie des tissus de l’organisme. Voir aussi Rājayakṣmā.
37.

Kṣaudra




Dravyaguṇa
Une des huit variétés de miel (Madhu), classées sur la base de la source, c.-à-d. l’abeille qui le produit et la couleur. Il est produit par des abeilles de couleur brune (Apies florae). Il est spécifiquement mentionné pour être utilisé dans les cas de diabète qui dans les textes anciens est aussi mentionné comme Kṣaudra Meha. Les autres types de Madhu incluent : Mākṣika, Bhrāmara, Pautika, Chatraka, Ārghya, Audālaka, Dāla.
38.

Kṣīra




Dravyaguṇa
Terme Saṁskṛta pour le lait. Les laits de huit animaux sont spécifiquement mentionnés pour l’utilisation dans les formules Āyurvedika et sont collectivement appelés Ashta Kṣīra. Ce sont les laits de vache, bufflesse, chèvre, brebis, éléphant, jument, chameau et femme. Le lait est utilisé comme ingrédient principal dans de nombreuses procédures thérapeutiques comme le suggèrent leurs noms, par ex. Kṣīra Basti, Kṣīra Dhārā etc. Ce terme est aussi utilisé pour le latex des plantes médicinales
39. Kṣīra Pāka
Bhaiṣajya Kalpanā
Préparation pharmaceutique qui est du lait médicinal préparé en bouillant une part du médicament prescrit avec huit parts de lait et trente deux parts d’eau jusqu’à ce qu’il ne reste que du lait et que l’eau soit évaporée. Une telle préparation aide à combattre les effets indésirables du médicament par ex. Arjuna (Terminalia arjuna (Roxb.) Bedd.), communément utilisé dans les troubles cardiaques, est sec mais Arjuna Kṣīrapāka n’est pas aussi sec que le médicament.
40. Kṣudra
Roga Nidāna
Littéralement ce terme veut dire petit. Un groupe de troubles est mentionné dans les textes anciens qui ont une pathologie mal définie et une description insuffisante de signes et de symptômes. Ces troubles sont collectivement appelés Kṣudra Roga. Par exemple, Aruṁṣikā (pellicules), Cippa (abcès de la lunule de l’ongle).
41. Kuṣṭha
Roga Nidāna
Ce terme signifie littéralement ce qui endommage les tissus. C’est un terme commun pour les maladies de la peau, spécialement la lèpre parce que la maladie cause la défiguration, la décoloration et deviennent une honte pour ceux qui en souffrent. Il détruit les tissus et résulte même en la perte de parties du corps.
42. Kuṭīprāveśika
Kāya Cikitsā
Procédure rajeunissante suivie en intérieur. Un type de thérapie Rasāyana, c.-à-d. une mesure rajeunissante qui implique l’admission du patient dans un cottage spécial. Des médicaments Rasāyana particuliers sont mentionnés qui doivent être administrés uniquement par cette méthode.
43. Kvātha
Bhaiṣajya Kalpanā
Ce terme désigne la décoction, une des cinq formules de base (Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā), où une part du médicament ou des médicaments sélectionnés est bouillie à feu modéré (Madhyamāgni) dans un récipient ouvert avec quatre, huit ou seize parts d’eau (ainsi que spécifié) jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un quart de l’eau. Ensuite la décoction est filtrée dans une mousseline. Avant d’être ajoutés à l’eau, les médicaments sont grossièrement réduits en poudre et trempent dans l’eau toute la nuit. La quantité d’eau dépend des propriétés physiques des médicaments inclus, c.-à-d. mous, moyens ou durs. Il peut être administré tel quel ou utilisé pour la préparation de formules secondaires comme Avaleha, Ghṛta, Taila etc.  
1. Laghu
Dravyaguṇa
Ce terme désigne littéralement légèreté. Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika, c’est la propriété de Ākāśa. Les médicaments ayant la propriété de promouvoir le feu digestif, sont facilement digérés, accroissent le métabolisme dans les constituants du corps et gardent donc le corps énergique et actif.
2. Laghutrayī
Saṁhitā
Les trois textes anciens courts ou faciles, nommément Mādhava Nidāna, Bhāvaprakāśa Saṁhitā et Śārṅgadhara Saṁhitā, sont collectivement appelés Laghutrayī. Ces textes sont d’une importance primordiale en Āyurveda et traitent d’informations importantes sur le diagnostic des maladies, les médicaments d’origine végétale ou minérale et la préparation de différentes formules, par ex. décoction, poudre, comprimés etc. sous une forme concise.
3. Lakṣaṇa
Roga Nidāna
Ce terme signifie littéralement caractéristiques / aspect / définition / condition ou marque. En pathologie Āyurvedika ce terme désigne spécifiquement les indicateurs des maladies. Comme pour le diagnostic de la maladie, les signes ainsi que les symptômes sont considérés comme des indicateurs. Les symptômes sont subjectifs, exprimés par le patient, tandis que les signes désignent les caractéristiques physiques observées par le médecin au cours de l’examen du patient. Ce terme « Lakṣaṇa Ṁ désigne spécifiquement les symptômes.
4. Laṅghana
Kāya Cikitsā
Jeûne, thérapies de réduction (du poids) ou d’amincissement. Une des six procédures préparatoires (Upakrama) mentionnées en Āyurveda. Il incarne les techniques et les procédures qui réduisent, éliminent, calment et purifient. Ces procédures réduisent la masse du corps. Il comprend quatre procédures éliminatrices (Saṁśodhana) nommément Vamana, Virecana, Nirūha Basti et Nasya ; prise d’aliments légers (Laghu Bhojana) ; administration de médicaments digestifs (Pācana) ; jeûne (Upavāsa) ; exercices (Vyāyāma) ; exposition au soleil et à l’air frais (Māruta et Ātapa) ; contrôle de la soif (Tṛṣṇā). C’est la mesure thérapeutique prescrite pour le traitement de Āma. Voir aussi Bṛhaṁṇa et Apatarpaṇa.
5. Lasikā
Racanā Śārīra
Fluide dans le corps qui réside entre la peau (Tvak) et le tissu des muscles (Māṁsa). Ce terme désigne les sécrétions sébacées. Il est mentionné comme le site de Pitta et il est le facteur vicié (Dūṣya) dans de nombreuses affections par ex. Prameha (troubles urinaires / polyurie) et Kuṣṭha.  
6. Lauha
Bhaiṣajya Kalpanā
Un terme utilisé pour les métaux en général ou les préparations pharmaceutiques contenant le Loha Bhasma comme ingrédient principal, par ex. Saptamṛta Lauha.
7. Lavaṇa
Bhaiṣajya Kalpanā
Terme Saṁskṛta pour le goût salé. Il est légèrement chaud et hydrophile et augmente l’appétit, facilité la digestion, nettoie les voies bloquées et aide la circulation. Il donne plus de saveur aux aliments et active la production de salive et de sucs gastriques. Il aide à renforcer les tissus mais les épuise quand utilisé avec excès. Composé d’éléments comme Jala et Agni, il augmente Kapha et Pitta tandis qu’il pacifie le Vāta vicié. Si pris en excès, il cause une sensation de brûlure, l’hypertension artérielle, l’impotence, la calvitie, les rides et les démangeaisons. Voir Rasa aussi.
8.

Lavaṇa



Dravyaguṇa
Signifiant littéralement sel, ce terme désigne spécifiquement les sels abondamment utilisés dans les formules Āyurvedika. Les sels naturels aussi bien que ceux préparés artificiellement sont utilisés dans les préparations pharmaceutiques. Les Lavaṇas sont utilisés comme médicaments et en appoint. Les Lavaṇas les plus communément utilisés sont collectivement nommés « Pañaca Lavaṇa Ṁ qui sont des appétants, des digestifs, des épurateurs et des attendrisseurs.
9. Leha
Bhaiṣajya Kalpanā
Voir Avaleha.
10. Lekhana
Dravyaguṇa
Signifie gratter. C’est un des effets pharmacologiques du médicament. Ce terme est utilisé pour les médicaments ou les plantes qui grattent les résidus et nettoient le système de ses constituants dérangés. Les médicaments qui ont cette action sont amers (Tikta) et forts (Kaṭu). Par exemple, Guggulu (Commiphora wightti), curcuma (Curcuma longa) et Vacā (Acorus calamus). 
11. Lekhana
Śalya
Une des huit procédures chirurgicales (Śastra Karma) dans les textes anciens ; ce terme désigne le fait de gratter ou de creuser grattage ou prélèvement. Il est utilisé pour les lésions ulcératives sévères avec d’épais bords bourrelés, qui ont tendance à se craqueler de façon répétitive et ont une surface granulée soulevée. Il est employé pour promouvoir la guérison dans les cas d’ulcère chronique qui ne cicatrise pas et pour enlever le tartre des dents etc.
12. Lekhanīya
Dravyaguṇa
Ce qui a les effets thérapeutiques de Lekhana. Un des cinquante Mahākaṣāya de Caraka, il inclut un groupe de plantes qui enlèvent en grattant l’excès de tissu, l’excès de sécrétion ou une obstruction. Ces médicaments raniment le feu digestif et pacifient le Kapha Doṣa. Les médicaments dans ce groupe comprennent : Musta (Cyperus rotundus Linn. / Cyperus scariosus R. Br. / Cyperus arundinaceum Baker), Kuṣṭha (Saussurea lappa Clarke), Haridrā (Curcuma longa), Dāru Haridrā (Berberis asiatica Roxb.), Vacā (Acorus calamus Linn), Ativiṣā (Aconitum heterophyllum Wall. ex Royle), Kaṭuki (Picrorrhiza kurroa), Citraka (Plumbago zeylanica Linn), Cirabilva (Holoptelea integrifolia (Roxb.) Planch), Haimavatī (Paris polyphylla Sm).
13.

Lepa




Bhaiṣajya Kalpanā
Remèdes sous forme de pâte utilisés pour les applications externes. Les médicaments réduits en une poudre fine sont mélangés avec un medium fluide indiqué chaque préparation et malaxés en une pâte molle. Les mediums utilisés incluent l’eau, l’urine de vache, l’huile, le Ghṛta etc. Différent types de Lepa sont mentionnés en Āyurveda pour une utilisation.
14.

Loha




Rasaśāstra
Terme Saṁskṛta pour le fer ou les métaux en général. Selon leurs qualités et leurs valeurs thérapeutiques, trois types de fer sont mentionnés dans nos textes anciens : Muṇḍa, Tīkṣṇa et Kānta.
1.

Maharasa



Rasaśāstra
Un groupe de huit minéraux supérieurs à savoir Abraka (Mica), Vaikranta (tourmaline), Maksika (pyrite cuivreuse ou cuivre rouge), Vimala (pyrite de fer), Silajatu (bitume noir), Tuttha (chalcanthite), Capala (bismuth) et Rasaka (calamine) qui sont fréquemment utilisés en Ayurveda.
2. Māṁsa
Racanā Śārīra
Terme Saṁskṛta pour la chair. C’est le troisième parmi les sept constituants du corps (Dhātu), dérivé de Rakta Dhātu et c’est le précurseur de Medā Dhātu. Comparable au tissu musculaire, il procure la force physique, recouvre les os et nourrit les tissus adipeux. Il contribue à la masse du corps. Parmi les maladies causées par sa viciation, les plus importantes sont l’adénite cervicale, le goitre, les granulomes et les tumeurs.
3. Mānasa Doṣa
Śārīrakriyā/ Maulika Siddhānta
Les facteurs psychiques responsables des troubles mentaux. Dans Triguṇa, seul Satva Guṇa (équilibre of harmonie) est considéré comme Guṇa, tandis que Raja (stimulant) et Tama (inhibiteur) sont le Doṣa. Ce sont les facteurs psychopathogénétiques qui affectent l’esprit et produisent les troubles mentaux.
4. Māraṇa
Rasaśāstra
Signifie littéralement « tuer Ṁ. En Āyurveda, désigne le traitement des métaux et des minéraux par oxydation qui transforme ces substances en Bhasma (poudre de cendres) utiles pour un usage médical. Le processus convertit ces substances en une forme ou un mélange microfin qui peut être facilement absorbé et assimilé dans le système sans aucun effet secondaire nocif. Le processus implique de moudre et/ou triturer les métaux et les minéraux purifiés avec le jus de plantes et de chauffer le mélange plusieurs fois dans un four à haute température. Il rehausse les propriétés naturelles des métaux et des minéraux et introduit de nouvelles propriétés dans ces substances.
5. Mātrā
Kāyacikitsā
Le terme général pour le bon dosage de médicament, régime alimentaire et activité physique. Désigne spécifiquement le dosage suffisant d’une préparation pharmaceutique pour contrecarrer la maladie sans causer d’effet secondaire. Le dosage d’un médicament dépend de multiples facteurs, par ex. la saison, la constitution du patient, la puissance du médicament et la forme sous laquelle le médicament est administré, par ex. en poudre, en pâte, en décoction etc.  
6. Madātyaya
Kāyacikitsā
Signifie littéralement « intoxication Ṁ. C’est l’état ou les symptômes qui sont dus à un usage continu ou une grosse dose de substances intoxiquantes. Bien que ce terme signifie une intoxication de n’importe quelle sorte, à l’origine l’alcool (Madya) était la référence. Selon la médecine moderne, il y a quatre stades dans le processus d’addiction ou de dépendance à un médicament. Ce sont l’intoxication aiguë, les symptômes du manque, la dépendance au médicament et finalement l’abus de médicament. L’état dit madātyaya est comparable aux troisième et quatrième de ces stades.
7. Madhumeha
Kāyacikitsā / Roga Nidāna
Ce terme signifie littéralement excrétion d’une urine sucrée comme le miel. Ce terme signifie diabète sucré en général puisque c’est l’affection dans laquelle le niveau de glucose dans le sang augmente, dépasse le seuil rénal pour être excrété dans l’urine. L’Āyurveda le regarde comme un type de Prameha ou les troubles urinaires et il est dit être incurable.
8. Madhura
Śārīrakriyā
Un des six RASA mentionnés en Āyurveda, ce terme désigne le goût sucré. Il est Guru (lourd), Snigdha (visqueux) et Śīta (rafraîchissant). Il est nourrissant, tonique et calmant. Il aide à construire les tissus du corps. Composé pour la plus grande part d’éléments Pṛthvī et Jala, il augmente Kapha et pacifie Vāta et Pitta. Si pris en excès, il cause l’obésité, le diabète et la léthargie. Voir aussi Rasa.
9. Madhyama
Maulika Siddhānta
Ce terme veut dire « intermédiaire Ṁ ou « entre Ṁ. Utilisé pour de multiples significations en Āyurveda, anatomiquement il signifie la partie du milieu du corps (le tronc) et du point de vue médical, l’âge mûr.'
10. Madya
Bhaiṣajya Kalpanā
Une matière ou substance intoxiquante. Désigne spécifiquement les préparations alcoolisées fermentées.  
11. Mahābhūta
Maulika Siddhānta
Ce terme désigne littéralement les éléments éternels grossiers. Ce sont les blocs du fondement de l’existence. Les blocs de matière se combine en une infinie variété de proportions de telle façon que chaque forme de matière est unique. C’est la plus petite partie divisible de la matière qui forme l’univers. L’univers a sa représentation en miniature dans le corps humain. Les cinq éléments grossiers comprennent : la Terre (Pṛthvī), l’Eau (Jala), le Feu (Teja), l’Air (Vāyu) et l’Espace (Ākāśa). Chacun de ces cinq éléments est lié à un sens principal de la perception et a une propriété principale. Collectivement, on les appelle Pañcamahābhūta.
12. Mahākaṣāya
Dravyaguṇa
'Kaṣāya' signifie les médicaments ayant une valeur thérapeutique. Mahākaṣāya est le terme donné par Caraka pour la classification des médicaments et désigne un groupe de médicaments qui sont utilisés dans des buts similaires et ont un effet thérapeutique similaire. Mahākaṣāya sont nommés sur la base des effets thérapeutiques et les usages de ce groupe particulier. Dans les textes anciens environ cinquante groupes ayant une valeur thérapeutique sont mentionnés. Par exemple, Balya (promouvant la force), Vedana Sthāpana (soulageant la douleur) etc.
13. Majjā
Racanā Śārīra
Un des sept constituants du corps (Dhātu), il est dérivé de Asthi Dhātu (Os) et il est générateur de Śukra (sperme). Il est la matière oléique qui remplit les cavités et les cellules osseuses ; il est situé spécialement dans la cavité interne des os longs. Par sa situation, il est comparable à la moelle osseuse. Sa fonction principale est de fournir de la force au corps. Il nourrit également Śukra (le sperme), qui est le constituant final. Les maladies causées par sa viciation comprennent les douleurs dans les articulations des doigts, les vertiges et la perte de conscience etc.
14. Mala
Śārīrakriyā
Ce terme est dérivé de Dhātu Mṛ qui veut dire nettoyer et purifier. Il désigne les produits de la digestion et le métabolisme des tissus qui sont des agents polluants c.-à-d. qui, s’ils ne sont pas rejetés, rendent le corps impur. En tant que composant de la triade de la vie, ce sont les constituants de base de l’organisme vivant et contribuent également à nourrir et au fonctionnement correct du corps, d’une façon similaire au Doṣa et au Dhātu. Leur formation est essentielle pour le maintien de la santé et leur excrétion est tout aussi importante parce qu’ils intoxiquent si ils sont retenus. Purīṣa (les fèces), Mūtra (l’urine) et Sveda (la sueur) sont les principaux Malas du corps.
15. Mana
Śārīrakriyā
Dérivé de la racine verbale Mṛ qui signifie penser. C’est le terme pour l’énergie psychique, l’esprit ou la force élémentaire de la nature qui donne son individualité à la personne. Désigne l’esprit instinctif ou le siège du désir. C’est l’entité responsable de la génération de la connaissance. Il est le gouverneur de tous les sens. Il est considéré comme le onzième Indriya, aussi appelé Ubhayendriya car il partage les caractéristiques de la cognition aussi bien que de l’action. Fait partie du Tridaṇḍa (tripode) sur lequel l’individu repose et fonctionne. Il possède des caractéristiques spécifiques à savoir Ekatva (la solitude) et Aṇutva (la subtilité). L’analyse, la pensée, l’imagination sont quelques-unes des fonctions spécifiques de Mana. 
16 Manda
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacie Āyurvedik, ce terme signifie littéralement « lent Ṁ. C’est la propriété de Pṛthvī et Jala Mahābhūta. Les médicaments qui ont cette propriété agissent lentement. Il provoque Kapha et pacifie Pitta. Par exemple Guḍucī (Tinospora cordifolia).
17 Maṇda
Bhaiṣajya Kalpanā
Désigne l’eau de cuisson du riz. Il est considéré comme une préparation où une part de riz (Śāli Dhānya) est bouillie avec quatorze parts d’eau jusqu’à ce que le riz soit proprement cuit. Ensuite l’eau est filtrée, c.-à-d. qu’elle est prise sans les grains de riz. Il optimise le feu digestif.
18 Maṁdāgni
Kāyacikitsā
Signifie la diminution de la capacité digestive ou un feu digestif faible. Un type de déséquilibre de Jaṭharāgni (feu digestif) dû à la viciation de Kapha. C’est une condition où la nourriture, même prise en quantité normale, ne peut pas être digérée ou métabolisée. Il est causé par la pratique d’un régime alimentaire et d’activités qui vicient Kapha, par ex. dormir pendant la journée, boire trop d’eau, de mauvaises habitudes alimentaires et la suppression des besoins naturels. Il est mentionné comme la cause profonde de nombreux troubles. Voir aussi Agni.
19 Maṁtra
Kāyacikitsā
Terme Saṁskṛta dérivé de la racine « Mana Ṁ signifiant l’esprit et du suffixe « Tra Ṁ qui veut dire outil. Ce terme désigne littéralement l’outil de l’esprit c.-à-d. l’instrument de la pensée. Il signifie les phrases ou les sons sacrés qui sont dotés d’un pouvoir spécial pour la santé et le développement spirituel. Ceux-ci peuvent être psalmodiés à voix haute ou répétés silencieusement pour produire des résultats significatifs. Maṁtras tranquillise l’esprit, harmonise le moi intérieur et stimule les qualités spirituelles latentes. L’incantation de Maṁtras spécifiques est mentionnée comme étant utile pour le traitement des troubles psychiques. Il fait partie du Daivī Cikitsā mentionné dans les anciennes thérapeutiques.
20 Mardana
Rasaśāstra
Le processus de trituration des médicaments, généralement des métaux et des minéraux, jusqu’à obtenir une très fine division, avec ou sans liquide prescrit.  
21. Marma
Racanā Śārīra
Ce terme désigne les points vitaux et/ou les points fatals ou mortels dans le corps où les forces vitales sont concentrées. Ils sont sensibles et vulnérables. Des blessures de ces points résultent en une déformation permanente de l’organe ou la mort. Anatomiquement, ce sont des endroits où la chair (Māṁsa), les veines (Sirā) et les artères (Dhamanī) sont intimement associés. L’Āyurveda insiste sur cent sept (107) points d’une grande importance dans le corps humain. Selon le risque qu’ils présentent, ils sont à leur tour classés en Sadyaprāṇahara (instantanément mortels), Kālāntaraprāṇahara (causant la mort après un certain délai), Viśalyaghna (causant la mort dès que le corps étranger est enlevé), Vaikalyakara (causant la perte ou la difformité permanente de l’organe), Rujākara (causant une douleur intense dans la région affectée). La connaissance des points mortels dans le corps humain est absolument essentielle spécialement pour le chirurgien et le sujet est mentionné comme formant la moitié de l’étude de le chirurgie en Ayurveda.
22. Mastu
Bhaiṣajya Kalpanā
L’eau du yoghourt. C’est le liquide qui se sépare du yoghourt. Dans les anciennes méthodes thérapeutiques il est utilisé de façon externe et interne. Un ingrédient de nombreuses préparations pharmaceutiques, il est aussi appelé Anupāna.
23. Medā
Racanā Śārīra
Terme Saṁskṛta pour la graisse ou le tissu adipeux. C’est un des sept constituants du corps (Dhātu), dérivé de Māṁsa (la chair) et c’est le précurseur de Asthi Dhātu (les os). Son site principal est le ventre ; il soutient le corps et contribue à sa fermeté. Il nourrit les os, refroidit le système au moyen de la perspiration. La soif, la bouche, le palais et la gorge secs, une sensation de brûlure dans le corps, l’engourdissement des membres et le manque d’énergie sont parmi les affections relatives à ce constituant.
24. Māraṇa
Śārīrakriyā
Terme Saṁskṛta pour l’intellect. Il signifie littéralement ce qui porte l’intelligence. C’est le pouvoir mental, l’intelligence ou la sagesse. Voir aussi Buddhī.
25. Medhya
Dravyaguṇa
Terme général signifiant l’action pharmacologique des médicaments sur diverses zones des fonctions mentales. Ces plantes augmentent la capacité mentale et intellectuelle. Ces plantes agissent sur chaque aspect individu de la capacité mentale et donc améliorent la capacité d’apprendre, de retenir et de se rappeler les informations ainsi que la coordination entre ces aspects. Par exemple : Brāhmī (Bacopa monnieri) et Śaṅkhapuṣpī (Convolvulus pluricaulis). 
26. Mithyāyoga
Roga Nidāna
Signifie littéralement une mauvaises proportion. Considéré en Āyurveda comme une des causes des troubles, il signifie une activité physique, mentale et vocale inadéquate, c.-à-d. une application incorrecte de l’esprit, de la parole et de l’activité physique par un individu. Cela est aussi mentionné pour les saisons et les habitudes alimentaires. Par exemple, les caractéristiques climatiques d’une saison survenant dans une autre saison est la proportion incorrecte de Kāla tandis que des paroles fausses, inopportunes, dures indiquent le Mithyāyoga de la parole (Vācika). Des coordinations de ce type entraînent des résultats indésirables causant la maladie.
27. Mṛdu
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnées dans la pharmacie Āyurvedika, ce terme désigne littéralement la douceur. C’est la propriété de Ākāśa et Jala. Les plantes qui ont cette propriété sont faciles à traiter, digérer et elles ramollissent les résidus. Ces médicaments augmentent Kapha et pacifient Vāta et Pitta.
28. Mūhūrta
Maulika Siddhānta
Signifie littéralement « un moment d’une heure Ṁ. Ce terme signifie une période ou une certaine division du jour ou de la nuit. Il y a au moins trois systèmes mūhūrta. Le premier définit un mūhūrta comme 1/8e d’un jour ou d’une nuit (90 minutes dans une nuit de 12 heures), le second comme 1/15e d’un jour ou d’une nuit (48 minutes), et le troisième comme 1/16e d’un jour ou d’une nuit (45 minutes). Mūhūrta désigne aussi la science astrologique pour déterminer les moments les plus propices pour des activités spécifiques. Voir aussi Brāhmamūhūrta.
29. Mūla
Maulika Siddhānta / Dravyaguṇa
Signifie littéralement « racine Ṁ ou « fondation Ṁ. La racine, la base ou le fond ou la base d’un objet etc. Il désigne aussi le fondamental, l’original ou le causal, comme dans Mūla Grantha, c.-à-d. le texte original. Comme pour la partie d’une plante en pharmacognosie Āyurvedika, ce terme désigne la racine d’une plante.
30. Mūrcchā
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour évanouissement ou inconscience. Une maladie causée par la viciation de Tama, qui cause le blocage des voies sensorielles en même temps que d’autres Doṣa, entraînant la perte de la perception mentale du plaisir ou de la douleur. Considéré comme le premier stade du coma. 
1.

Nābhi




Racanā Śārīra
Terme Saṁskṛta pour le nombril ou l’ombilic. Un des dix points vitaux spécifiques - le Daśaprāṇāyatana (siège de l’air vital), il est aussi le site de l’une des six Cakras d’énergie appelés Maṇipūra Cakra. C’est un Sadyaḥ Prāṇahara Marma (instantanément fatal) dans la nature. Il correspond aux structures vitales profondes dans la région du nombril.
2. Nād̂ī
Racanā Śārīra
Signifie littéralement une tige tubulaire ou une flûte, ce terme désigne un conduit, une veine ou une artère du corps humain, spécifiquement utilisé pour prendre le pouls ou l’artère radiale. Il signifie aussi les fines voies d’énergie par lesquelles les mouvements et les impulsions sont contrôlés. Il est donc utilisé pour les fibres nerveuses dans le corps humain. Il y a trois Nād̂īs principaux nommément Id̂ā, Piṅgalā et Suṣumnā. Suṣumnā est le plus important faisceau de nerfs qui passe par la colonne vertébrale tandis que Id̂ā et Piṅgalā entrelacent la colonne vertébrale.
3.

Nād̂ī Parīkṣā



Roga Nidāna
Un des Aṣṭavidha Parīkṣā, ce terme signifie l’examen du pouls. Il est unique parmi tous les systèmes de diagnostic du monde parce qu’il ne consiste pas simplement à compter les pulsations du pouls, mais c’est un art ainsi qu’une science qui aide à évaluer l’équilibre du Doṣika dans le corps et à faire ainsi un diagnostic et ensuite prescrire un traitement pour l’individu. Il est fait tôt le matin à jeun. Le pouls est examiné à la racine du pouce, un Aṅgula en dessous du Maṇibandha Sandhī en examinant le pouls de l’artère radiale. L'index, le médium et l'annulaire sont utilisés. Le Vāta Doṣa est examiné avec le bout de l’index, Pitta avec le bout du médium et Kapha avec le bout de l’annulaire. Le rythme du pouls varie selon la condition physique du patient (faim, soif, sommeil et stade de la digestion) ; les conditions de l’environnement (exposition au soleil, au froid et au vent) ; et l’état mental (colère, chagrin, joie).
4. Nād̂ī Svedana
Kāyacikitsā
Sudation à la vapeur d’une bouilloire. Un type de fomentation thermale localisée, où les plantes sont bouillies à feu doux dans une cocotte minute ou une bouilloire pour préparer une décoction. La vapeur ainsi produite est acheminée par un tuyau sur la partie du corps à soigner. Il est efficace dans les douleurs articulaires, les spasmes musculaires, la spondylite et la paralysie.
5. Nānātmaja
Kāyacikitsā
Une maladie causée par un seul Doṣa qui est prédominant, c.-à-d. soit Vāta, ou Pitta ou Kapha. « Anatamaja Ṁ se rapporte à ce qui n’est pas produit par lui-même. Ici, le préfixe « 'Nā Ṁ représentant « non Ṁ a été ajouté au terme « Anātmaja Ṁ ; et ce terme signifie littéralement la maladie qui est produite par soi-même ou par un seul Dosa uniquement. Quatre-vingts types de troubles Vāta Nānātmaja, quarante de Pitta et vingt de Kapha sont décrits dans les textes classiques. 
6.

Nasya




Kāyacikitsā
Une des cinq principales procédures thérapeutiques mentionnées dans le Pañacakarma, « Nasa Ṁ veut dire le nez et ce terme Nasya signifie l’application nasale de remèdes aux plantes. Le nez est la porte de Śira ou le cerveau. C’est un traitement spécifique pour tous les troubles qui surviennent au-dessus de la clavicule (Urdhvajatrugata) et il peut aussi bien être donné à des individus en bonne santé. Il consiste en un massage à l’huile de la tête, le cou et les épaules, combiné avec une fomentation de cette zone et ensuite, les remèdes sont administrés par les narines en quantités spécifiques. La thérapie nettoie les narines et les sinus des mucosités et des toxines accumulées et renforce le système nerveux. L’Ayurveda recommande ce traitement pour renforcer tout l’appareil respiratoire, éliminant les troubles du sinus et réduisant la congestion dans la tête et la poitrine ainsi que la tension dans le cou. Un excès d’humeurs accumulées dans le sinus, la gorge, le nez ou la région de la tête est éliminé en se servant de l’ouverture la plus proche possible, le nez. Nasya est de trois types, purgatif (Śodhana), nourrissant (Bṛhaṁṇa) et palliatif (Śamana). Pour chaque affection une substance qui donne le résultat désirable est sélectionnée. Voir
7. Śirovirecana also.
Nidāna Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta qui désigne l’étiologie ou l’initiateur du trouble ainsi que le diagnostic de la maladie. C’est un facteur de la genèse ainsi que de la connaissance de la maladie. Ce que la graine est à la pousse, Nidāna l’est pour la maladie. Il signifie tous les facteurs étiologiques qu’ils soient endogènes, exogènes, immédiats ou distants.
8. Nidāna Pañcaka
Roga Nidāna
Les cinq caractères étiologiques. Ce terme signifie la quintuple méthodologie de l’examen médical ou les cinq étapes du Roga Parīkṣā qui sont les moyens de comprendre la genèse de la maladie. Ceux-ci sont employés pour un diagnostic correct du trouble. Il comprend Nidāna (facteurs étiologiques), Pūrvarūpa (signes porodromes), Rūpa (signes et symptômes), Upaśaya (tests thérapeutiques) et Samprāpti (pathogenèse). Bien qu’employés collectivement pour un diagnostic correct, ils sont significatifs individuellement aussi et applicables à différents états de la gestion de la maladie.
9. Nidrā
Śārīrakriyā
Terme Saṁskṛta pour le sommeil. Quand l’esprit est affligé par « Tama Ṁ la nuit, le Kapha Doṣa s’accroît et le sommeil naturel est infligé. Quand les organes de la cognition et de l’action, c.-à-d. Manaḥ et Indriya, sont fatigués, ils sont retirés de leurs fonctions respectives et deviennent inactifs ; l’esprit et le corps se reposent tous deux. Le résultat est que l’interaction de l’individu avec son entourage stoppe. Considéré comme un des trois principaux piliers d’une vie saine (Upastambha), il est aussi un instinct basique et un besoin essentiel pour la vie et la santé.
10. Nija Roga
Roga Nidāna
Inné, interne ou à soi. Désigne les troubles endogènes (systémiques) causés par un dérangement de l’équilibre Dosha-dhatu et d’autres facteurs intrinsèques du corps dus à un régime alimentaire et un style de vie erronés.  
11. Nirāma
Roga Nidāna
Ce terme signifie celui qui est libre de Āma. Le Doṣa peut être aggravé dans de telles conditions mais il est comparativement plus facile d’équilibrer le Doṣa vicié, puisque une préthérapie de médicaments Dīpana - Pācana n’est pas requise. (Sāma avec Āma).
12. Niruha Basti
Kāyacikitsā
Voir Āsthāpana Basti.
13.

Niryāsa



Dravyaguṇa
Terme Saṁskṛta pour les exsudats des plantes médicinales.
14. Niyama
Svasthavṛtta
'Les ' à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ personnels. Littéralement ce terme veut dire restreindre, réguler, contrôler ou maîtriser. « Ni Ṁ désigne dedans et « Yama Ṁ désigne l’auto-restreinte. Seconde branche du Aṣṭāṅga Yoga, il signifie l’art de l’auto-purification, c.-à-d. une conduite correcte envers soi-même. Il implique de garder son esprit libre d’anxiété, dépression, mauvaise estime de soi, doutes et les états mentaux négatifs tels que la haine, la colère et la fierté. Il implique aussi d’éliminer ces attributs négatifs et rétablir les états positifs au moyen d’observances constructives qui incluent - Santoṣa (contentement), Śauca (pureté), Svādhyāya (autodiscipline), Tapas (austérité) et Īśvara Prāṇidhāna (dévotion pour Dieu).
1. Ojas
Śārīrakriyā
La force, la capacité ou la puissance vitale du corps. C’est la source invisible de la force ou la vigueur vitale qui donne l’énergie à l’individu. C’est l’essence superfine des tissus (Dhātu), correctement appelé sève de la vie. Ojas est l’énergie positive, nourrissante, qui stimule les systèmes immunitaire, nerveux, endocrinien et psychologiques chez un individu. C’est ce qui résulte d’une bonne digestion d’aliments nourrissants. Si bien qu’un régime alimentaire nourrissant combiné à une excellente digestion est la clé pour la construction des Ojas. Ils sont de deux types, Para-Ojas et Apara-Ojas. Le premier est situé dans Hṛdaya (le cœur) et sa quantité est Aṣṭa Bindu (huit gouttes) tandis que l’autre est distribué dans tout le corps et sa quantité est Ardhāñjali (la moitié du creux de la main). Il correspond aux fonctions immunitaires du corps. Physiquement, il est de couleur blanche, légèrement teintée de jaune et de rouge et sa nature est Kapha. Il a dix propriétés pharmacodynamiques spécifiques - Madhura (sucré), Śīta (froid), Mṛdu (mou), Snigdha (onctueux), Bahal ( abondant), Ślakṣṇa (lisse), Picchila (visqueux), Guru (lourd), Manda (calme / pas rapide) et Prassana (clair).
2. Ojokṣaya
Roga Nidāna
Signifie littéralement diminution des Ojas. C’est une condition qui survient à cause d’une perte excessive et débilitante des Ojas. Il se manifeste par la perte de conscience, l’atrophie des muscles et des os, un état de stupeur, le délire, la perte de mémoire et même la mort. De nombreux chercheurs ont corrélé cette condition avec le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquis). Voir aussi Ojas.
3. Ojomeha
Roga Nidāna
Un terme Saṁskṛta qui signifie littéralement l’excrétion des Ojas dans l’urine et désigne Madhumeha (diabète sucré) parce que cette maladie est aussi caractérisée par la perte de vitalité. Voir aussi Madhumeha. 
1. Pācakāgni
Śārīrakriyā
Voir Jaṭharāgni.
2. Pacaka Pitta
Śārīrakriyā
Un des cinq sous-types de Pitta (le feu) qui digère les aliments (Pacati). Situé dans la région entre l’estomac et les intestins, c’est l’essence derrière le feu digestif. Il est responsable de toutes les étapes de la digestion, jusqu’à l’extraction du Sāra ou l’essence de la nourriture. C’est la base et le soutien de l’autre forme de Pitta. Si aggravé, il cause l’indigestion qui résulte en une hyperacidité et des ulcères. Si défaillant, il cause une mauvaise absorption et un feu digestif faible. Il peut se comparer aux enzymes digestifs, la bile hépatique ou la bile avec le jus pancréatique en particulier.
3. Pacana
Dravyaguṇa / Śalya
Un des effets pharmacodynamiques d’un médicament mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Littéralement ce terme indique la digestion ou les médicaments capables de digérer les toxines et les résidus non digérés. Les médicaments augmentent la sécrétion des sucs digestifs et aident directement la digestion des aliments mais ils n’augmentent pas le feu gastrique et ils ne stimulent donc pas l’appétit. Par exemple, Nāgakeśara (Mesua ferrea). Les médicaments qui ont cet effet sont aussi appelés « Pacanīya Ṁ. 2. Dans le Śalya Taṁtra, il est la huitième mesure pour le traitement des plaies et veut dire « mûrir Ṁ. Il désigne les procédures qui facilitent la suppuration et aident à assécher les plaies.
4. Padārtha
Maulika Siddhānta
Littéralement ce terme veut dire la signification d’un mot. Mais spécifiquement ce terme veut dire « matière Ṁ. Un Padārtha est un objet de la connaissance valide auquel on peut penser ou qui peut être perçu (Artha) et nommé (Pada). Toutes les choses qui existent et tous les objets de l’expérience sont donc Padārtha. Les substances simples sont éternelles et indépendantes (Kāraṇa Dravya). Une substance composée est dépendante et transitoire. Il y a six Padārtha ou catégories dans la philosophie théiste Vaiśeṣika qui sont aussi acceptés en Āyurveda. Ce sont Dravya (substance), Guṇa (qualité), Karma (activité), Sāmānya (généralité ou similarité des objets), Viśeṣa (différence ou dissemblance des objets) et Samavāya (inhérence inséparable). En Āyurveda elles sont classées sur la base de l’importance thérapeutique comme Sāmānya, Viśeṣa, Drayva, Guṇa, Karma et Samavāya.
5. Pañcagavya
Kāyacikitsā
Cinq produits importants obtenus de la vache qui comprennent le lait (Dugdha), le yoghourt (Dadhi), le beurre clarifié (Ghṛta), l’urine (Mūtra) et la bouse (Gomaya). Ces composants peuvent être utilisés seuls ou en combinaison avec d’autres plantes pour le traitement des maladies. Leur usage est thérapeutique aussi bien que pour les rituels de propitiation. Leurs propriétés sont dites renforcer notre système immunitaire. Des formules telles que Pañcagavya Ghṛta et Kalyāṇaka Ghṛta sont spécifiquement mentionnées dans les troubles psychiatriques comme Unmāda et Apasmāra.  
6.

Pañcakarma



Kāyacikitsā
Terme Saṁskṛta dans lequel « Pañca Ṁ veut dire cinq et « Karma Ṁ mesures thérapeutiques ; ainsi donc ce terme signifie collectivement les quintuples procédures thérapeutique de biopurification et de thérapies rajeunissantes pour détoxiquer le corps et revitaliser tout l’organisme. Une expression collective pour Saṁśodhana Cikitsa, c’est le plan de gestion curative des maladies. Il peut être employé avant le début des procédures de traitement pour de nombreux troubles parce que le corps doit être nettoyé de ses impuretés et sa santé ravivée avant de pouvoir être traité pour des problèmes de santé complexes. À part ça, Pañcakarma est aussi par lui-même une cure pour de nombreux problèmes. La thérapie implique cinq procédures de purification nommément : Vamana (vomissement), Virecana (purge), Āsthāpana Basti (lavement purifiant non huileux), Anuvāsana Basti (lavement nourrissant et oléique) et Nasya (thérapies nasales). Ces pratiques sont extrêmement utiles pour soulager des maladies chroniques et profondément enracinées ainsi que bénéfiques pour préserver et améliorer la santé physique et mentale. Certains chercheurs y incluent aussi e Raktamokṣaṇa (thérapeutique de la saignée).
7. Pañcamahābhūta
Maulika Siddhānta
Voir Mahābhūta.
8. Pañcāṅga
Dravyaguṇa
Pañca signifiant cinq et Aṅga parties, ce terme signifie les cinq parties utile d’une plante, c.-à-d. la plante toute entière comprenant la racine, les feuilles, la tige, les fruits et les fleurs. Les principes actifs de la plante sont distribués dans toutes ces parties.
9. Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā
Bhaiṣajya Kalpanā
Ce terme signifie littéralement les cinq méthodes fondamentales pour les préparations pharmaceutiques. Dans l’ordre décroissant e leur puissance ce sont : Svarasa (jus exprimé des plantes / d’une partie des plantes), Kalka (pâte), Kvātha (décoction), Hima (infusion froide) et Phāṇṭa (infusion chaude). Ce sont les cinq idées fondamentales sur lesquelles la branche de Bhaiṣajya Kalpanā est basée. Tous les futurs développements dans cette branche ont été les proliférations du Pañacavidha KaṣāyaKalpanā. Comme les formules ci-dessus avaient une courte durée de stockage, il fallait développer des formules secondaires. Les médicaments utilisés pour les préparations sont regroupés sous le nom Māhakaṣāya.
10. Pāṇḍu
Roga Nidāna
Ce terme est utilisé pour décrire la combinaison du blanc et de la couleur jaune, comme la fleur de Ketaki ou le baquois, (Pandanus tectorius). Il est aussi utilisé pour indiquer le décoloration jaunâtre de la peau due à une déficience du sang comme dans les cas d’anémie et d’hyperbilirubinémie. 
11. Pārada
Rasaśāstra
Terme Saṁskṛta pour le métal mercure. Il signifie littéralement ce qui permet à une personne d’atteindre le salut en surmontant les affaires matérielles. C’est un métal important utilisé en Āyurveda, qui forme la base de Rasaśāstra. Bien que le mercure soit un métal lourd et regardé comme dangereux pour la consommation en médecine moderne, il tient une place importante dans le système de médecine indien. Le Rasa Yoga ou les formules organo-minérales mercurielles sont considérées comme meilleures, leurs effets sont plus rapides en très petites doses et elles sont donc communément prescrites. Il est « traité Ṁ selon une séquence laborieuse et à plusieurs couches de purification à l’aide de plantes et de la distillation qui le rend propre à la consommation. D’autres synonymes de mercure sont Rasa, Rasendra, Sūta et Miśraka.
12. Parīkṣā
Maulika Siddhānta
Ce terme signifie littéralement « examen Ṁ. En Āyurveda, il désigne les paramètres de l’investigation et du diagnostic. Pour cela, les méthodes des trois (Trividha), six (Ṣaḍvidha), huit (Aṣṭavidha) et dix (Daśavidha) examens sont mentionnées en Āyurveda. La plus grande importance est donnée au triple examen car il forme la base de tous les autres types. Il comprend : Darśana (l’inspection / regarder et observer), Sparśana (la palpation / toucher), et Praśna (s’enquérir en posant des questions) Parīkṣā. Caraka mentionne Āptopadeśa (la connaissance théorique), Pratyakṣa (la pratique ou Darśana Parīkṣā) et Anumāna (l’observation et les déductions) comme les trois méthodes spécifiques de l’examen médical.
13. Pariṇāma
Roga Nidāna
La troisième cause majeure de la maladie. Il signifie littéralement le produit final ou la transformation. Il désigne les changements ont lieu dans l’environnement externe durant les diverses périodes du jour et des saisons de l’année. Les changements cycliques ont des effets correspondants sur les humains, qui peuvent être contrés en suivant les régimes d’habitudes saisonnières et quotidiennes mentionnés dans les textes anciens. Si une personne ne modifie pas sa façon de vivre comme indiqué, la discordance prend place et mène à un état maladif. Il peut être plus spécifiquement défini comme un manque d’harmonie avec les rythmes et les cycles de la nature.
14. Pariṣeka
Kāyacikitsā
Cela veut dire humecter ou verser. C’est une procédure dans laquelle des liquides médicinaux comme Taila, Ghṛta, le lait ou l’eau etc. sont appliqués ou versés sous forme de Dhārā ou d’un filet continu sur la partie affectée du corps ou sur tout le corps à l’aide d’un tissu trempé dans le fluide ou avec un récipient, préférablement en terre, qui a un trou à sa base. Il soulage la douleur, la rigidité et la lourdeur dans le corps. C’est un des types de thérapies oléiques externes ou de fomentation et il est également inclus dans le Raṇa Cikitsa. La thérapie Pizhichil employée dans le Keralīya Pañcakarma est similaire.
15. Parpaṭī
Rasaśāstra
Ce terme signifie littéralement « un flocon fin Ṁ. C’est une préparation médicinale de mercure et de souffre (Kajjali) préparée en la chauffant toute seule ou avec d’autres médicaments à feu modéré avec une petite quantité de Ghṛta jusqu’à ce qu’il fonde puis ensuite en versant le liquide fondu sur une feuille de bananier disposée sur une galette de bouse de vache séchée. Elle est alors couverte avec une autre feuille et pressée doucement avec une poche remplie de bouse de vache. Ensuite on la laisse refroidir et les flocons du médicament sont retirés et réduits en poudre. Considéré comme le meilleur médicament contre les troubles gastro-intestinaux particulièrement dans les cas de Grahaṇī (syndrome des intestins irritables), il est administrés sous forme de Kalpa, c.-à-d. pendant une période spécifique avec la dose et les régimes d’habitudes quotidiennes et alimentaire spécifiés. Ces préparations préserve leur puissance indéfiniment. 
16. Paścāt Karma
Kāyacikitsā
Il désigne les procédures / la méthodologie spécifique qui doivent être suivies après que la procédure thérapeutique ou le Pradhāna Karma est complété. 1. Dans Kāyacikitsa, il désigne les mesures réhabilitantes qui suivent la thérapie du Pañcakarma et il comprend les mesures qui doivent être observées immédiatement après la thérapie, c.-à-d. Saṁsarjana Krama (régime alimentaire de normalisation) et Parihāra Viṣaya (suivre les ' à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ spécifiques). 2. Dans Śalya Tamtra, toutes les procédures postopératoires y sont inclues.
17. Pathya
Kāyacikitsā
Il signifie littéralement « ce qui est bénéfique Ṁ. Il désigne les régimes alimentaires et le mode de vie qui sont compatibles pour une personne en bonne santé ou pour celle qui souffre d’une maladie spécifique. Il signifie le régime alimentaire et le mode de vie qui n’affaiblissent pas les systèmes du corps, sont plaisant à l’esprit et ils doivent être préconisés pendant la durée du trouble. Il dépend de la nature de la maladie ou du malade, de la saison et du Doṣa prédominant. Communément mentionné comme les ' à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ du trouble ; il est mentionné comme l’équivalent d’un Auṣadhī (remède) parce qu’il joue un rôle crucial dans la gestion de l’affection. À cause des bénéfices qu’il apporte à la personne dans son ensemble, il est aussi appelé Sātmya. Voir aussi Pathya-Apathya.
18. Pathya-Apathya
Kāyacikitsā
Un concept unique de l’Āyurveda qui définit quel régime alimentaire doit être adopté ; quel mode de vie doit être suivi (Pathya) et ce qu’il ne faut pas faire (Apathya). Beaucoup d’importance est accordée à ce concept en Āyurveda. Dans une maladie Pathya vaut mille médicaments et tous les remèdes possibles ne peuvent pas bénéficier le patient qui n’observe pas le Pathya qui lui a été prescrit, car il est en lui-même un remède complet. Il est malsain pour une personne en bonne santé de suivre Apathya et chez une personne malade cela est très dangereux.
19. Peyā Bhaiṣajya
 Kalpanā
Un gruau de riz léger avec sa portion solide. Il est préparé en faisant bouillir une part de riz concassé avec quatorze parts d’eau, jusqu’à ce que les particules de riz soient ramollies. Peyā est léger pour le système digestif, ainsi il accroît la capacité digestive et c’est le premier repas de la journée dans le Saṁsarjana Krama
20. Phāṇṭa
Bhaiṣajya Kalpanā
C’est le cinquième et dernier Pañcavidha Kaṣāya Kalpanā, le moins puissant de tous et léger pour la digestion. Il est préparé en ajoutant quatre parts d’eau chaude bouillie à une part de plante(s) grossièrement écrasées. Ensuite le médicament est gardé à température ambiante pendant quelques temps, bien remué, filtré et la couche qui surnage est utilisée. La durée de conservation du médicament est courte et il doit être consommé quand il est encore chaud. La dose prescrite est d’environ quatre-vingt seize millilitres.
21. Piṇḍa Svedana
Kāyacikitsā
Le terme Piṇḍa signifie une boulette, une mass ou un corps rond ou ovale ; et Svedana signifie fomentation. Il désigne la procédure de fomentation effectuée avec un bolus ou une poche contenant du riz trop cuit ou d’une pâte de plantes médicinales ou de sable. Il tonifie les muscles et améliore la circulation. Le traitement aide plus particulièrement dans les cas de troubles musculo-skelettiques. Il enlève la rigidité et nourrit le corps. Si le bolus de sable est utilisé pour la fomentation, il s’appelle Bālukā (sable) Sveda.
22. PiṣṭI
Rasaśāstra
Signifie littéralement une poudre fine traitée. C’est une préparation pharmaceutique, habituellement des minéraux préparés en triturant le médicament avec les liquides spécifiés sous les rayons du soleil ou de la lune, si précisé. Ces préparations conserve leur puissance indéfiniment. Ils sont considérés comme l’Anāgnikṛta Bhasma ou les médicaments calcinés préparés sans application thermique.
23. ‘Pitta
Śārīrakriyā
Une des trois humeurs du corps (Doṣa). Ce terme est dérivé de la racine « Tap Ṁ qui signifie « brûler Ṁ ou « agiter Ṁ. Pitta est le représentant du feu dans le corps humain. Il est le principe Āyurvedika de l’énergie de la chaleur qui gouverne tous les changements chimiques et les transformations métaboliques dans l’esprit et dans le corps. Situé principalement dans le milieu du corps entre le cœur et l’ombilic, il est composé de Teja (le feu) et Jala (l’eau). Equilibré, il promeut la compréhension et l’intelligence. Sinon il éveille la colère, la haine et la jalousie. Il a cinq sous-types : Rañjaka, Sādhaka, Bhrājaka, Pācaka et Ālocaka. 2. Pitta (Mala of Rakta) est le dérivé de Rakta Dhātu. Il peut être considéré comme la bile hépatique parce que les symptômes de Pitta Vṛddhi ou leur aggravation sont similaires à l’hyperbilirubinémie, par ex. la décoloration jaune de la peau, des urines, des fèces etc. Il est apparenté au sang autant que l’emplacement et les propriétés physiques sont concernées. En tant que déchet il doit être éliminé du système sinon il peut vicier le sang.
24. Prākṛta
Śārīrakriyā
Ce qui est naturel. Il désigne les constituants du corps et les processus qui sont physiologiques et pas pathologiques.
25. Prāṇa’’
Śārīrakriyā
Ce terme signifie littéralement l’énergie vitale qui garde le corps vivant et en bonne santé. En Āyurveda ce terme désigne collectivement le feu (Agni), la lune (Soma), le vent (Vāyu), Satva, Raja, Tama (Triguṇa), les cinq organes des sens (Jñānendriya) et l’âme empirique (Ātmā). Ces douze composants constituent la force vitale. 
26. Prāṇa Vāyu
Śārīrakriyā
Vāyu est un terme Saṁskṛta signifiant « l’air Ṁ ou « le souffle Ṁ. Prāṇa est le terme pour « l’énergie vitale Ṁ, ce qui rend la vie et toutes les activités physiques possibles. Ce terme indique collectivement le plus important ou « l’air principal Ṁ ou la force nerveuse. Un des cinq sous-types de Vāta, il est situé dans les régions de la tête, du nez, de la langue et de la poitrine. Prāṇa a un mouvement principalement vers l’intérieur. Il sert à amener l’air, les aliments et l’eau de l’extérieur vers l’intérieur ; c.-à-d. l’ingestion et l’inspiration. Il se déplace vers le bas à travers la gorge jusqu’à la poitrine. Le souffle est la manifestation externe de Prāṇa. Il gouverne l’inhalation et l’action d’avaler ainsi que d’éternuer, cracher et éructer. Il gouverne l’arrivée des impressions au moyen des cinq sens qui résident principalement dans la tête.
27. Prāṇayāma
Svasthavṛtta
Une combinaison des mots Saṁskṛta Prāṇa signifiant l’énergie vitale et Āyāma signifiant le contrôle ou la maîtrise. Ce terme désigne littéralement l’art de la maîtrise des forces vitales, c.-à-d. la respiration. Il signifie les exercices scientifiques de modulation de la respiration et le contrôle de l’inhalation, l’exhalation et la rétention de l’énergie vitale. Il aide à accroître l’endurance mentale et physique. Il est la voie vers une relaxation et une méditation plus profondes et purifie le sang, vitalise les organes internes et apporte une relaxation complète du système nerveux. Il est mentionné comme le quatrième principe du Aṣṭāṅga Yoga.
28. Prabhāva
Maulika Siddhānta
L’effet ou le mode d’action proéminent, particulier, spécifique d’une plante. C’est le pouvoir d’un médicament de manifester son action de sa façon unique. Selon l’Āyurveda, un médicament produit un effet dans le corps sur la base du Rasa (goût), Guṇa (propriétés physiochimiques), Vīrya (puissance) et Vipāka (métabolisme du médicament), collectivement ou par l’effet dominant entre ceux-ci supprimant les plus faible. Néanmoins, quand Rasa, Guṇa, Vīrya, et Vipāka sont similaires dans une substance à ceux d’une autre substance, mais que par leur action les deux substances différent, c’est attribué au « Prabhāva Ṁ de ce médicament. Par exemple, Dantī (Baliospermeum montanum) a les mêmes Rasa, Vipāka, Vīrya et Guṇa que Citraka (Plumbago zeylanica). Mais Dantī produit Virecana (purge) tandis que Citraka n’en produit pas. Donc l’action de la purge trouvée dans Danti peut être attribuée à son Prabhāva.
29. Pradhāna
Maulika Siddhānta
Terme Saṁskṛta dérivé de la racine « Pra Ṁ signifiant « avant Ṁ comme le préfixe et la racine verbale « dha Ṁ signifiant « placer Ṁ. Ainsi ce terme signifie ce qui est placé en premier, ou ce qui est en première position. Il est utilisé comme un préfixe dans de nombreux mots, par exemple, Pradhāna Kāraṇa (cause dominante), Pradhāna Lakṣaṇa (signe cardinal), Pradhāna Karma (action principale) etc.
30. Pradhāna Karma
Kāyacikitsā
Signifie la principale procédure ou action thérapeutique. Il est précédé par Pūrva Karma et suivi par PaścātKarma. 1. Dans Kāyacikitsa il désigne Pañca Karma et signifie les cinq procédures biopurificatrices principales, c.-à-d.Vamana (thérapeutique par le vomissement), Virecana (thérapeutique de la purge), Anuvāsana (lavement oléique), Niruha (lavement non oléique) et Nasya (insufflation nasale). 2. Dans Śalya Taṁtra, il désigne la principale procédure employée. 
31. Prajñāparādha
Roga Nidāna
Une des trois causes importantes de la maladie mentionnées en Āyurveda. Prajñā signifie la connaissance correcte, la sagesse ou l’intellect et Aparādha signifie crime ou « aller contre Ṁ. Ainsi ce terme désigne l’usage impropre de l’intellect ou agir contre la connaissance correcte. Plus spécifiquement, il désigne la transgression volontaire de la bonne conduite. C’est l’activité physique, vocale et mentale impropre qui résulte en la perte de Dhī (discrimination), Dhṛti (conviction), et Smṛti (mémoire). Il mène toujours à des informations fallacieuses, des fausses conclusions et des actions risquées et de là à la maladie. Voir aussi Dhī, Dhṛti, Smṛti.
32. Prakopa
Roga Nidāna
Signifie littéralement aggravation ou viciation. Second KriyāKāla. Ce terme désigne le second stade de la manifestation de la maladie caractérisé par la provocation ou l’aggravation des Doṣa uniquement à leur site habituel ou spécifique, ne s’étendant pas au-delà. Le Doṣa vicié augmente quantitativement accompagné d’une diminution qualitative. En résultat, cela provoque et irrite les tissus autour. Le stade final résulte en des pré-symptômes physiques et mentaux subtils produits par le Doṣa vicié, mais pas d’élément reconnaissable d’une maladie spécifique. C’est un stade entièrement réversible.
33. Prakṛti
Śārīrakriyā
Signifie littéralement « nature Ṁ ou forme naturelle. « Pra Ṁ veut dire début, commencement ou source d’origine ; et « Kṛti Ṁ veut dire faire ou former. Collectivement les termes veulent dire « forme naturelle Ṁ ou « forme originale Ṁ ou source originale. Il désigne l’unique constitution psychosomatique d’un individu. Prakṛti est déterminé par une unique combinaison de Tridoṣa et Triguṇa. Les deux Prakṛti , Śārīrika (physique) et Mānasika (mental), sont mentionnés en Āyurveda. Néanmoins une importance primordiale a été accordée à Śārīrika Prakṛti en ce qui concerne le diagnostic et le traitement. L’Āyurveda considère que Prakṛti est formé au moment du commencement de la vie sur la base du Doṣa dominant et ne change pas pendant les phases suivantes. Le Doṣa prédominant peut être un des trois, deux combinés ensemble ou tous les trois dans une forme équilibrée, composant ainsi sept types de constitutions : Vāta, Pitta, Kapha, Vāta-Pitta,Vāta-Kapha, Pitta-Kapha et Sannipātaja. L’Āyurveda insiste sur la compréhension de la constitution particulière d’un individu qui est la base pour la prescription d’un mode de vie curatif. Avec cette unique constitution déterminée par le médecin, les recommandations pour le régime alimentaire, le mode de vie et la thérapie peuvent être faites en conséquence.
34. Pramāṇa
Maulika Siddhānta
Il désigne les moyens d’appréhender correctement ou de la connaissance valide. Il signifie les moyens par lesquels la vérité peut être vérifiée. L’Āyurveda accepte quatre moyens de connaissance correcte ou de preuves ; à savoir 1) Pratyakṣa ou la perception directe via les sens et l’esprit. 2) Anumāna ou la connaissance par inférence à partir des évidences circonstancielles sans avoir eu les perceptions directes. 3) Yukti ou le raisonnement analogique. 4) Śabda ou le témoignage verbal, c.-à-d. les mots dits par des personnes savantes ou les références d’une littérature sérieuse. L’Āyurveda accepte ces moyens comme les quatre techniques de la connaissance pour arriver à la vérité des choses.
35. Pramāṇa
Roga Nidāna
Ce terme désigne littéralement le montant, la quantité ou la mesure. Spécifiquement pour le diagnostic Āyurvedika, ce terme signifie les mesures de la stature générale et les proportions physiques du patient. Un des facteurs mentionné dans le Daśāvidha Parīkṣā, il est important pour estimer la force et Āyu d’une personne. 
36. Prameha
Roga Nidāna
Ce terme est dérivé de la racine « Mih-Siñcane Ṁ qui veut dire arrosage. Chez les humains ce terme désigne spécifiquement les troubles urinaires. Avec « Pra Ṁ comme préfixe, ce terme signifie une urination excessive ou polyurie. En Āyurveda, ce terme Prameha a une double signification de « Prabhuta Mūtrata Ṁ ou urination excessive et « Avil Mūtrata Ṁ ou urines troubles. C’est un terme général pour les troubles urinaires, génito-urinaires et métaboliques et inclut une grande variété de conditions comme diabète insipide, glycosurie, albuminurie, chylurie et même diabète sucré qui est mentionné comme Madhumeha dans les anciens classiques.
37. Prasara
Roga Nidāna
Le troisième Kriyākāla qui marque le début de la propagation de la maladie. Ce terme signifie le troisième stade de la manifestation de la maladie où l’accumulation du Doṣa vicié ou aggravé migrant de son site original aux systèmes du corps entier via les Srotasa ou les voies de l’organisme. Les symptômes classiques (Rūpa) d’une maladie spécifique ne sont pas exprimés à ce stade particulier mais les symptômes du Doṣa vicié sont exprimés. De plus, à cause de la nature propagatrice de ce stade, les symptômes ne sont pas localisés et peuvent apparaître et disparaître dans différentes régions du corps.
38. Prasūti Taṁtra
Kaumāra
Bhṛtya Branche de l’Āyurveda traitant de l’obstétrique. Une des seize spécialités de l’Āyurveda qui ont été développées sur la base de Aṣṭāṅga Āyurveda. Il a été décrit comme une partie de Kaumāra Bhṛtya (pédiatrie) dans l’Aṣṭāṅga Āyurveda mais plus tard il a été séparé et développé indépendamment.
39. Pratyakṣa
Maulika Siddhānta
Terme Saṁskṛta composé de deux mots « Prati Ṁ qui veut dire « devant Ṁ et 'Akṣa' qui veut dire « œil Ṁ. Ce terme désigne la perception directe, c.-à-d. la connaissance amenée par un contact libre des organes des sens avec leurs objets. C’est la réalisation immédiate, non seulement définie et infaillible, mais qui a un sens de l’immédiat ou de l’authenticité. Il est le plus important et considéré comme supérieur aux autres Pramāṇa. Il est indépendant de la connaissance antérieure, ou de l’inférence ou de toute autre sorte de projection ou conjecture.
40. Pṛthvī
Maulika Siddhānta
L’élément Terre. Un des cinq éléments éternels (Pañcamahābhūta), Pṛthvī est le principe organisateur universel de la stabilité qui caractérise la structure et la masse de la matière. Il est l’élément qui contient le poids spécifique et sur lequel le reste de Mahābhūtas agit. Il a l’élément caractéristique dominant de l’odeur (Gandha). Comme l’élément s’attribut à l’odorat, le nez est considéré comme organe des sens de cet élément.
41. Pūrvakarma
« Kāyacikitsā/Śalya Taṁtra Ṁ
Procédures préliminaires et préalables essentielles devant être appliquées avant la thérapie principale. 1. Dans Kāyacikitsa, ce terme désigne les thérapies préparatoires de pré-purification pour le Pañacakarma sans laquelle il est difficile d’obtenir des résultats adéquats. Son objectif est de préparer les tissus du corps pour la purification et libérer les toxines. Les principales pratiques préparatoires comprennent Snehana (méthode oléique) et Svedana (fomentation). Ces procédures aident à nettoyer les voies (Srotasa) de leur surcharge toxique, et emmène les bioénergies déséquilibrées à leurs sites pour leur élimination. Pacana est aussi mentionné comme une des procédures préparatoires dans les textes anciens. 2. Śalya Taṁtra, désigne toutes les préparations préopératoires.
42. Pūrvarūpa
Roga Nidāna
Second aspect du quintuple processus étiologique, c.-à-d. Nidāna Pañcaka. Il signifie littéralement préalable ou forme antérieure, il désigne les manifestations précoces ou les symptômes prémonitoires de la maladie qui résultent de l’accumulation du Doṣa dans les sites susceptibles. Il consiste en symptômes qui présagent une maladie. Il est reconnu être en deux phases : générale (Sāmānya) et spécifique (Viśeṣa). Dans la phase général, seules les futures occurrences d’une maladie particulière peuvent être reconnues mais rien au sujet de la perturbation sous-jacente du Doṣa ; tandis que dans la phase spécifique le Doṣa responsable de la maladie qui s’ensuit devient lui aussi clair. À part l’identification d’une maladie spécifique, c’est une aide précieuse pour déterminer la curabilité de la maladie, la ligne de traitement et dans le diagnostic différentiel de la maladie.
43. Puṭa
Rasaśāstra
Un ancien arrangement de chauffage ou fourneau conçu pour la préparation du Bhasma ou Satva. Il peut être construit en dessous ou au-dessus du niveau du sol aux mesures définies et spécifiées selon la quantité de chaleur à fournir. Le métal ou la matière minérale qui doit être chauffé est gardé dans un creuset placé au centre du fourneau, la source d’énergie étant des galettes de bouse de vache séchée. Divers Puṭa sont mentionnés pour la préparation d’un Bhasma particulier, par ex. Gaja Puṭa pour Lauha (fer) Bhasma, Mahā Puṭa for Abhraka (mica) Bhasma
1. Rājasika
Rājasika
Relatif aux qualités des Rajas. Il est considéré comme une des constitutions mentales résultant à cause de la prédominance des Rajas. Les personnes chez qui ces qualités prédominant sont égoïstes, ambitieuses, agressives, fières et compétitives et elles ont tendance à contrôler les autres. Ces personnes tendent à avoir une disposition violente (dans leur comportement, leurs paroles ou leurs pensées). Les personnes qui appartiennent à ce groupe sont classées en six types.
2. Rājayakṣmā
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour la tuberculose. Considéré comme le roi des maladies en Āyurveda, il était considéré ainsi parce que les symptômes de la maladie elle-même consistent en un groupe de troubles tels que Kāsa, Śvāsa etc. et peut-être était-ce jadis la cause principale des décès. Selon la mythologie hindoue, la Lune, le roi des satellites de la Terre, était affligée de cette maladie à cause d’une malédiction de Brahma, le Créateur, et donc elle a été nommée la maladie du roi. Comme la maladie est caractérisée par la perte de poids et d’autres facteurs essentiels, elle était aussi appelée Kṣaya à l’époque ancienne.
3. Rātricaryā
Svastha Vṛtta
Terme Saṁskṛta pour le régime à observer la nuit. C’est la routine mentionnée dans les anciens textes classiques qui doit être suivie le soir ou la nuit pour éviter la viciation du Doṣa. Il comprend les aliments qui doivent être pris et le modèle de sommeil à suivre.
4. Raja
Prasūti Taṁtra
Voir Ārtava.
5. Rajas
Śārīrakriyā
Ce terme signifie un des Triguṇa, les composants ou énergies essentiels de l’esprit. C’est le composant le plus actif, celui qui communique la motivation et l’initiative à l’esprit. C’est la force ou l’énergie du mouvement caractérisé par l’action, l’énergie, la passion et la stimulation qui apportent la satisfaction sensuelle, le plaisir et la douleur, l’effort et l’agitation. Ce mot est dérivé de la racine qui suit, « Rañj Ṁ, qui veut dire colorer. Ce terme est fréquemment utilisé pour la vapeur, la brume et une atmosphère nuageuse. 
6. Rakta
Śārīrakriyā
Un des sept composants du corps ; le deuxième plus important après Rasa, c’est le fluide du corps, c.-à-d. le sang. Selon la physiologie Āyurvedika, il est formé par l’action du Rañjaka Pitta sur l’aspect subtil du chyle (Rasa), qui résulte en la couleur rouge du sang. Composé de Jala et Agni comme éléments de base, ses sièges principaux sont le foie et la rate et sa fonction est la préservation de la vie (Jīvanīyam). Il nourrit les autres constituants du corps, plus spécifiquement il renforce le constituant suivant c.-à-d. Māṁsa. Il vitalise et maintient les activités normales de la vie. Il confère également au corps la couleur naturelle du teint.
7.

Raktamokṣaṇa



ŚalyaTaṁtra
Thérapeutique de la saignée. Considéré par Suśruta comme une des cinq procédures purificatrices (Pañcakarmma), c’est une procédure invasive qui est utilisé pour la gestion des maladies causées par la viciation de Rakta et Pitta. Cela est fait en poncturant les vaisseaux sanguins avec un instrument aiguisé (phlébotomie / Śiravedha) ou l’application de sangsues (Jalūkā) ou par succion à l’aide d’une corne etc. La thérapie est utilisée pour le traitement des affections cutanées, des abcès, la goutte, les allergies, l’hypertrophie du foie et de la rate. Il est plus utile pour le traitement des troubles chroniques qui ne réagissent pas aux autres traitements.
8. Rañjaka Pitta
Śārīrakriyā
Ce terme signifie littéralement ce qui donne la couleur. Un des cinq sous-types de Pitta, situé dans les régions du foie et de la rate, il apporte les pigments à l’aspect subtil du chyle (Rasa) et le transforme en sang (Rakta). Il donne aussi sa couleur à la bile et aux selles.
9. Rasa
Dravyaguṇa
En Āyurveda ce terme a de multiples significations qui comprennent jus, goût et essence. Dans la pharmacologie Āyurvedic, il est considéré comme une des principales caractéristiques de Dravya, c.-à-d. le goût. Il apporte la première action directe et immédiate du médicament qui est exprimée quand le médicament vient en contact avec la langue, l’organe du sens du goût. Il y a six types de goûts communément appelés Ṣaḍarasa, à savoir Madhura (sucré), Amla (aigre), Lavaṇa (salé), Kaṭu (piquant),Tikta (amer) et Kaṣāya (astringent). L’existence de différent types de goûts est attribuée aux diverses compositions de Pañacabhautika. Chaque Rasa a un effet pacifiant ou viciant spécifique sur le Doṣa et le Dravya est sélectionné en tenant compte du Rasa et du Doṣa prédominant dans le corps du patient.
10. Rasa
Rasaśāstra
Ce terme signifie l’élément principal, c.-à-d. le mercure, utilisé dans la pharmacie Āyurvedic. L’élément est ainsi nommé à cause de son caractère semi fluide et sa capacité de liquéfier tous les autres métaux et de les imbiber. Il a des pouvoirs curatifs miraculeux. Voir aussi Pārada.  
11. Rasa
đĒrĪrakriyĒ
Dérivé de la racine « Ras Ṁ signifiant « bouger Ṁ, ce terme signifie l’essence d’un aliment et la sève du corps. C’est le produit final de la digestion de la nourriture. Considéré comme le premier et le plus important parmi les sept constituants du corps, c’est l’aspect substantiel des aliments qui ont été proprement digérés. Il nourrit non seulement le constituant immédiatement suivant, à savoir Rakta, mais aussi tous les constituants subséquents du corps. Il circule dans tout le corps et a un effet apaisant sur le système entier (Prīṇana). Il est concerné par la conservation, la transformation et la revitalisation de l’énergie. À part nourrir le corps, il stimule l’immunité et aide à garder le corps et l’esprit en très bonne santé.
12. RasašĒstra
Maulika SiddhĒnta
Ce terme signifie littéralement « science du mercure Ṁ. Il désigne la branche de l’Āyurveda qui traite du traitement et de l’usage thérapeutique des métaux, des minéraux et des produits alliés. C’est la science pour rendre les métaux et les minéraux assimilables par le corps humain de façon à ce qu’ils puissent être utilisés comme médicaments. Cette branche traite principalement des préparations pharmaceutiques du mercure qui est le terme pour Rasa.
13. Rasauūadhi
RasašĒstra
Rasaśāstra Médicaments ou préparations contenant des métaux ou des minéraux comme ingrédient principal. Bien que toutes les formules de métaux et de minéraux sont considérées comme Rasauṣadhi, ce terme désigne spécifiquement les formules contenant Rasa ou du mercure. En Āyurveda le mercure est considéré comme le roi de tous les métaux et minéraux utilisables de façon thérapeutique et il est donc appelé Rasendra.
14. RasĒyana
AūṭĒŽga Ąyurveda
Une des huit spécialités cliniques de l’Āyurveda qui inclut les thérapies rajeunissantes qui régénèrent le corps et l’esprit et empêchent le vieillissement. Ce terme Rasa signifie le fluide fondamental du corps tandis que Ayana signifie le chemin, c.-à-d. le mouvement ou la circulation. Ainsi donc, ce terme désigne le transport de l’essence nutritive dans tout le corps, nourrissant et maintenant les cellules et les systèmes, encourageant la croissance de nouvelles new cellules et expulsant les cellules endommagées et les toxines. Il inclut des procédures thérapeutiques, c.-à-d. l’usage de certains médicaments et mesures qui empêchent ou retardent le processus de vieillissement, confèrent la longévité, l’immunité et la résistance contre les maladies. Il accroît la durée de vie et la mémoire. La thérapie implique l’usage de certains médicaments d’origine végétale ou minérale qui agissent en améliorant le pouvoir digestif ou élevant la valeur nutritionnelle du Rasa ou en purifiant ou tonifiant les voies de l’organisme c.-à-d. Srotasa. En termes modernes, les médicaments et la thérapie peuvent être considérés comme des agents adaptogéniques qui agissent par la dynamique des aliments fonctionnels. Il y a deux méthodes de thérapie en vogue : l’une implique le confinement du patient pendant une certaine période dans un cottage spécialement construit (Kuṭiprāveśika). C’est un type de traitement intense qui isole le patient de tout contact humain ainsi que de l’environnement physique (dont le soleil et l’air frais). L’autre permet au patient l’exposition au soleil et à l’air frais tandis qu’elle lui permet de poursuivre ses besognes normales (Vātātapika). Un troisième type a été décrit comme Ācāra Rasāyana ou suivre les bons codes de conduite.
15. Recaka
Dravyaguīa
Ce terme signifie littéralement expulsion. Dérivé de la racine verbal « Rec Ṁ signifiant vider ou purger. 1. Il désigne le stade de l’exhalation dans Prāṇayāma (contrôle de la respiration). 2. As mentionné dans la pharmacologie Āyurvedika, c’est l’une des actions of médicaments pharmacodynamique mentionnées en Āyurveda. Il désigne les médicaments rendent les fèces liquides et les expulsent de force qu’ils soient formés ou non. Ainsi ce sont les médicaments qui stimulent l’évacuation des intestins. Par exemple, Trivrita (Operculina turpethum).
16. Ṛtucaryā
Svastha Vṛtta
Ce terme signifie conduite saisonnière / mode de vie. L’année indienne a été divisée en six saisons de deux mois chacune nommément Śiśira, Vasanta, Grīṣma, Varṣā, Śarada et Hemanta. Chaque saison a un impact caractéristique sur le corps humain. Pour annuler les impacts dangereux pour la santé, une conduite spécifique doit être observée, mentionnée comme Ṛtucaryā dans les textes classiques anciens. Similaire à la routine quotidienne, le mode de vie saisonnier est aussi une partie nécessaire de l’hygiène et de la médecine préventive. La conduite saisonnière prescrite pour chaque saison inclut le régime alimentaire et les boissons qui doivent être prises ou évitées, le lieu de résidence, l’habillement, le repos, les exercices, les mesures prophylactiques qui sont appropriées aux conditions climatiques. Il est conseillé de passer du mode de vie de la saison en cours à celui de la saison prochaine graduellement.
17. Roga
Roga Nidāna
Terme Saṁskṛta pour maladie. Il est dérivé de la racine « Ruk Ṁ qui veut dire douleur et il est défini comme la condition qui affecte la qualité de la vie et il est caractérisé par la présence de douleur ou une sensation de gêne dans le corps ainsi que l’affliction mentale. Voir aussi Gada.
18. Rukṣaṇa
Kāyacikitsā
Un des six traitements préparatoires (Upakrama), ce terme signifie littéralement ce qui crée la sécheresse. Considéré comme une des trois thérapies par l’affaiblissement (Laṅghana), ce terme signifie la thérapie de la déshydratation. Elle est utile dans le traitement de l’excès de Pitta et Kapha. Les médicaments utilisés pour cette thérapie ont des propriétés caractéristiques comme luminosité, chaleur, tranchant, rugosité, mobilité et dureté. La thérapie implique la prise de substances piquantes (Kaṭu), amères (Tikta) et astringentes (Kaṣāya). Il est le mieux adapté dans les conditions où les voies de circulation sont obstruées et qu’il y a une dominance excessive du Doṣa aggravé, par exemple spasmodicité des cuisses, goutte et troubles urinaires.
19. Rūkṣa
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacie Āyurvedic, ce terme signifie littéralement sec, aride, non graisseux. Il est principalement composé de Pṛthvī, Agni et Vāyu. Sa propriété aggrave Vāta et pacifie Kapha. Il génère la sécheresse, la dureté et la rugosité du corps. Sa fonction principale est Śoṣaṇa (absorber), en plus de développer la rugosité, le dureté et de détruire la force et le teint. Quant aux bienfaits thérapeutique, les médicaments qui ont cette propriété sont Avṛṣya (non aphrodisiaques) et Stambhan (arrêter les sécrétions) et sont donc utiles dans les maladies avec une sécrétion excessive, par ex. la diarrhée.
20. Rūpa
Roga Nidāna
Le terme Saṁskṛta signifie littéralement ce qui peut être visualisé, c.-à-d. une forme, une image, une figure ou apparence. Troisième aspect du processus étiologique du diagnostic (Nidāna Pañcaka), il dénote les signes cardinaux et les symptômes d’un trouble. Considéré comme l’expression définitive des symptômes prémonitoires, c.-à-d. Pūrvarūpa, sa connaissance joue un rôle important pour identifier la nature spécifique de la maladie. Sans sa connaissance exacte, le médecin ne peut pas spéculer efficacement dur le diagnostic ni sur la ligne de traitement de la maladie. Il est mentionné comme étant de deux sortes : Sāmānya, c.-à-d. les symptômes généralisés ou la nature totale de la maladie, et Viśeṣa, c.-à-d. les symptômes individuels spécifiques selon la prédominance du Doṣa sur lequel uniquement la nature de la maladie repose. 
1. Sadharana
Rasa Rasaśāstra
Un groupe de huit minéraux simples utilisés en Ayurveda à savoir Kampillaka (Mallotus phillippinensis), Malla (oxyde blanc d'arsenic), Navasadara (sel d'ammoniac), Kaparda (cauri), Agnijara (ambre gris), Girisindura (rouge de mercure), Hingula (cinabre) et Mrddarasankha (litharge).
2. Śālākya
Aṣṭāṅga Āyurveda
Ce terme « Śālākya Ṁ est dérivé de la racine Śalākā qui veut dire une lancette ou une sonde. Il désigne la branche de l’Āyurveda qui fait usage d’une sonde pour la gestion des maladies. Il est considéré comme la branche qui traite de la gestion des maladies qui affligent les organes au-dessus de la clavicule (Urdhvajatrugata Roga), c.-à-d. les yeux, les oreilles, le nez, la gorge et la cavité orale. Comme tous ces organes sont situés en profondeur et qu’une sonde est nécessaire pour visualiser leur intérieur, ils sont appelés de ce nom. C’est une branche aux nombreuses facettes qui incorpore les spécialités modernes de l’ORL, ophtalmologie et oto-laryngologie.
3. Śalya
Aṣṭāṅga Āyurveda
Ce terme signifie littéralement un corps étranger ou une matière qui dérange le psyché ou le corps physique. C’est la branche de l’Aṣṭāṅga Āyurveda qui traite de l’extraction de divers types de corps étrangers qui produisent des troubles. Considéré comme une branche significative de l’Āyurveda, son origine remonte au sage médecin Suśruta, qui est aussi considéré comme le père de la chirurgie plastique. Cette branche était populaire depuis les temps anciens parce qu’elle apporte un soulagement rapide comparé au lent processus de guérison avec des médicaments ou des plantes. Caraka, le médecin le plus connu de la médecine antique recommande aussi dans le traitement de certaines maladies qui exigent une attention immédiate comme les hémorroïdes qui saignent et Udara Roga. Il comprend la spécialité moderne de la chirurgie.
4. Śārīra
Śārīra Racanā
Dérivé de la racine Śīrṣayate, signifiant être cassé, ce terme est utilisé pour le corps humain, signifiant le processus catabolique et l’ultime nature mortelle. Mentionné comme l’un des constituants de Āyuḥ, il est le fondement de la conscience, un agrégat de cinq formes primaires de la matière et leurs modifications. Il a été défini comme comprenant les trois structures fondamentales c.-à-d. Doṣa, Dhātu et Mala.
5. Śīta
Dravyaguṇa
Le terme Saṁskṛta indiquant la propriété de la froideur de la matière. C’est une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Antagoniste de Uṣṇa Guṇa (le chaud), il est principalement composé de Jala et caractéristique de Madhura, Tikta et Kaṣāya Rasa. Il aggrave Kapha et Vāta tandis qu’il pacifie Pitta. Les médicaments qui ont cette propriété sont capables de soigner Mūrcchā (la syncope), Tṛṣṇā (la soif) et Dāha (la sensation de brûlure). Sa fonction principale est Stambhan (stopper les sécrétions) et aussi il augmente la force et la puissance immunitaire. 
6. Śira
Śārīra Racanā
Le terme Saṁskṛta pour la tête ou le crâne. La partie supérieure du corps, il est considéré comme Uttamāṅga c.-à-d. l’organe suprême qui contrôle les fonctions de tout l’organisme.
7. Śleṣaka Kapha
Śārīrakriyā
Dérivé de la racine « Śliṣ Āliṅgane Ṁ qui veut dire être humide ou collant, c’est un des cinq sous-types de Kapha qui lubrifie. Situé dans les articulations sous la forme du liquide synovial, il lie les articulations ensemble facilitant ainsi les mouvement en réduisant la friction.
8. Śleṣamā
Śārīrakriyā
Voir Kapha.
9. Śodhana
Kāyacikitsā
Thérapie de purification. C’est la détoxification au moyen de Pañacakarma. Voir aussi Saṁśodhana.
10. Śodhana
Rasaśāstra
Il signifie purification. Dans la pharmacie Āyurvedika, ce terme désigne le processus de détoxification des médicaments contenant des minéraux, des métaux et des plantes vénéneuses afin d’éliminer leurs impuretés inhérentes et leurs effets toxiques. Le processus enlève les impuretés et aussi potentialise les propriétés et les effets des métaux et des minéraux. Il rend les métaux et les minéraux convenables pour le processus de Māraṇa. 
11. Śukra
Kriyā Śārīra
C’est le dernier des sept constituants du corps qui est le fluide génératif, dérivé de Majjā. Bien qu’en Saṁskṛta ce terme désigne la partie reproductrice mâle, ou le sperme, en tant que Dhātu il signifie le dernier constituant du corps qui est responsable de la production de progéniture chez les mâles aussi bien que les femelles. Il contribue à la force, au teint et chez les hommes et les femmes. Suśruta est le premier qui accepte la présence de Śukra chez les femmes.
12. Sādhaka Pitta
Śārīrakriyā
Ce terme est dérivé de la racine « Sādh Ṁ qui veut dire accomplir ou réaliser. Un des cinq sous-types de Pitta, il signifie le feu ou l’énergie du corps qui détermine la vérité ou la réalité. Situé dans le cœur, il fonctionne à travers le système nerveux et les sens et il gouverne l’intellect et l’intelligence. Il donne du pouvoir à l’esprit et il est responsable de l’intelligence, la connaissance, la mémoire, l’enthousiasme et la conscience.
13. Samāna Vāyu
Śārīrakriyā
Un des cinq sous-types de Vāta, il est considéré comme l’air qui équilibre ou égalise (Sama-ana). C’est la force nerveuse derrière le système digestif. Situé entre l’estomac et les intestins, il gouverne la digestion des aliments, la séparation des résidus et la régularisation de la composition des fluides ainsi que la température du corps.
14. Saṁsarjana Krama
Kāyacikitsā
Régime post-Pañcakarma ou Paścāt Karma de la thérapie Pañcakarma. Après l’élimination des Doṣas et la purification interne, la capacité digestive de l’individu se ralentit et doit être restaurée. Cela s’accomplit avec un changement planifié et graduel du régime alimentaire et du mode de vie appelé Saṁsarjana Krama. Il implique une post-thérapie avec un régime alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes spéciaux conçus pour restaurer le feu digestif et la capacité absorptive de la personne pour la ramener à un état de santé normal ; il implique au départ un régime alimentaire léger et procède graduellement vers un régime alimentaire normal et équilibré.
15. Saṁśamana
Kāyacikitsā
Thérapie de pacification, aussi appelée Śamana. Un des trois principaux types de traitements mentionné en Āyurveda, il signifie les thérapies avec un traitement dont le but est de pacifier les Doṣa viciés à leurs sites d’aggravation sans avoir recours aux médicaments, au régime alimentaire ni à un régime de vie. Ainsi, les thérapies calmantes ou pacifiantes combinent des médicaments et un régime alimentaire avec des recommandations concernant le mode de vie. À part l’utilisation de médicaments et d’un régime alimentaire qui sont digestifs et encouragent l’appétit, la routine quotidienne est aussi instrumentale dans la pacification des Doṣa qui peut être physique, verbale aussi bien que mentale. 
16. Saṁśodhana
Kāyacikitsā
Un des trois principaux types de traitements mentionnés en Āyurveda, il signifie la thérapie de purification qui implique l’élimination des résidus dans l’organisme y compris le Doṣa vicié. La thérapie est administrée au moyen des cinq procédures thérapeutiques du Pañacakarma nommément Vamana (vomissement), Virecana (purge), Anuvāsana (lavement onctueux), Āsthāpana (décoction / lavement non onctueux) et Śirovirecana (insufflation nasale) et il peut donc être aussi défini comme une purification interne au moyen du Pañacakarma. Il est recommandé comme étant bénéfique avant toutes les méthodes de traitement spécialement le rajeunissement (Rasāyana). La thérapie a pour but l’élimination radicale des facteurs de la maladie et la complète restauration de la santé. Elle détoxique le corps et l’esprit.
17.

Saiṁdhava



Rasaśāstra
Le terme Saṁskṛta pour le sel gemme. Son nom est après la région de l’Indus où on le trouve. Il est abondamment utilisé en Āyurveda comme un médicament et comme un adjuvant. Considéré en Āyurveda comme le meilleur de tous les sels utilisés, il est le seul dont la puissance est le froid (ŚītaVīrya). C’est un appétant, il augmente le pouvoir digestif et il est bénéfique pour les yeux. Il agit sur les trois Doṣa et il est capable de pénétrer dans les plus petites parties du corps car il est Sūkṣma.
18. Sañcaya
Roga Nidāna
Le premier Kriyākāla marqué par le stade de l’accumulation d’un Doṣa vicié. À ce stade le dosha particulier reste dans son site naturel mais s’accroît en quantité et se détériore en qualité. On remarque les signes et les symptômes de cela ainsi que les désirs du patient pour des activités ou des mesures qui sont à l’opposé des facteurs causatifs. Ils peuvent être naturels (comme dans le cas des saisons) aussi bien que pathologiques (dus à un régime alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes malsains).
19. Sara Dravyaguṇa
Littéralement il signifie mobile, c’est l’une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Considéré comme la caractéristique de Jala, c’est l’opposé de Sthira et il aggrave Kapha. Sa fonction principale est de provoquer le Doṣa en action. Il est responsable de casser l’adhérence et de libérer le Mala (excrétions) du corps. Il est utile dans Śodhana Cikitsā (thérapie d’évacuation).
20. Sira
Śārīra Racanā
Ce terme signifie littéralement les vaisseaux tubulaires à travers lesquels le fluide coule. Il signifie les fins capillaires, les artères, les veines ou les conduits. Plus spécifiquement, il désigne les vaisseaux sanguins, plus particulièrement les veines. À l’origine au nombre de quarante sur la base des Doṣa et sept cents au total, ils partent de la région de l’ombilic (Nābhi) et s’étendent dans tout le corps. Ces vaisseaux transportent Vāta, Pitta, Kapha et Rakta dans le corps et ainsi nourrissent et soutiennent le corps. À l’époque ancienne ils étaient également utilisés comme des voies pour la saignée (Sirāvedhana), qui était considérée comme une mesure curative. 
21. Smṛti
Śārīrakriyā/ Kāya cikitsā
Il désigne le pouvoir du souvenir ou la mémoire d’un individu.
22. Snāyu
Śārīra Racanā
Traduit par ligament, ce terme signifie les portions tendineuses des fibres musculaires qui s’imprègnent à la surface et à l’intérieur du muscle. Environ neuf cents ligaments sont mentionnés dans les anciens classiques. Considéré comme des structures importantes du corps en Āyurveda, ses blessure sont mentionnées parce qu’elles causent des perturbations du fonctionnement des organes de l’action bien plus sérieuses que les blessure des os (Asthi), des vaisseaux sanguins (Sira), des muscles (Māṁsa) et des articulations (Saṁdhi) comprenant la paralysie, la perte des membres et même la mort.
23. Sneha
Padārtha Vijñāna
Le terme Saṁskṛta signifiant l’amour et l’affection, il désigne spécifiquement les substances onctueuses utilisées en Āyurveda pour le Snehana (thérapie oléique). Les substances onctueuses peuvent être d’origine végétale, c.-à-d. Taila, ou d’origine animale, c.-à-d. Ghṛta, Vasā et Majjā. De ces quatre types, Ghṛta est considéré être le meilleur.
24. Snehana
Kāyacikitsā
Le terme Saṁskṛta signifiant la thérapie par une méthode oléique. C’est un des six traitements préparatoires (Upakrama), qui est la principale thérapie nourrissante. Il forme aussi le composant de la thérapie de prépurification (Pūrvakarma) du Pañacakarma. C’est une méthode pour lubrifier l’organisme avec des substances onctueuses, en applications externes aussi bien qu’internes. Sur la base de la voie de lubrification, il est à nouveau classé en Bāhya Snehana (application oléique externe) et Ābhyāntara Snehana (application oléique interne). Tandis que l’application oléique externe implique des massages à l’huile et des bains d’huile (Abhyaṅga), l’application oléique interne implique l’administration par voie interne d’huiles médicinales et de Ghṛta. La méthode régularise l’organisme, liquéfie les Doṣa viciés pour les rendre aisément extractibles. Les effets thérapeutiques de la thérapie incluent une peau magnifiquement lustrée, une bonne digestion, ainsi qu’une sensation de légèreté dans le corps, d’acuité sensorielle et de vivacité mentale.
25. Snigdha
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physiopharmacologiques des médicaments mentionné dans la pharmacologie Āyurvedika, littéralement ce terme veut dire visqueux, onctueux, lisse et collant. Il est principalement composé de Pṛthvī et Jala. Cette propriété aggrave Kapha tandis qu’elle pacifie Vāta. Il génère l’onctuosité, la douceur, et il humidifie, éliminant le dessèchement, la dureté et la rugosité dans le corps. Sa fonction principale est de renforcer, adoucir et améliorer le teint. Quant aux avantages thérapeutiques, les médicaments qui ont ces propriété sont Vṛṣya (aphrodisiaques) et Bṛhaṁṇa (nourrissants / encouragent la masse). 
26. Srotasa
Kriyā Śārīra
Ce terme désigne les structures formant des conduits ou canaux de circulation ou des voies à l’intérieur du corps qui comprennent les espaces vides et ont des ouvertures par lesquelles ils distribuent les ingrédients nutritifs dans toutes les parties du corps pour sa croissance et pour le nourrir ou pour le transport des résidus du métabolisme. Ce sont les canaux de la circulation qui constituent un réseau d’espaces ouverts à l’intérieur du corps. La santé de l’organisme est maintenue par un bon fonctionnement de ces voies. Srotasa transporte aussi les Doṣa et peut être vicié par leur viciation. La maladie en résulte si la circulation dans ces canaux est stoppée ou entravée. Dans les cas de morbidité, la thérapie Saṁśodhana est employée c.-à-d. la purifications des voies.
27. Sthira
Dravyaguṇa
Il signifie littéralement ferme et immobile c’est une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika. Considéré comme la caractéristique de Pṛthvī, il aggrave Kapha et réprime Vāta dans le corps. Il stabilise les structures et les fonctions physiologiques. Cette propriété est aussi responsable de l’obstruction des voies (Srotasa Avarodha).
28. Sthūla
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physico-pharmacologiques des médicaments mentionné dans la pharmacologie Āyurvedika, il désigne la masse. Caractéristique de Pṛthvī, il aggrave Kapha. Sa fonction est d’encourager la masse, renforcer les articulations, promouvoir le teint, et la force. Les médicaments qui ont cette propriété sont difficiles à digérer.
29. Sūkṣma
Dravyaguṇa
Une des vingt qualités physiopharmacologiques des médicaments mentionnés dans la pharmacologie Āyurvedika, il désigne ce qui est minuscule, ou la finesse. Caractéristique de Vāyu, Teja et Ākāśa, il aggrave Vāta. Sa fonction est de percer (Vivaraṇa), et il en résulte qu’il entre dans les plus petits vaisseaux du corps. Les médicaments qui ont cette propriété sont facilement digestibles.
30. Svastha
Svasthavṛtta
Le terme Saṁskṛta qui signifie un corps humain en bonne santé. C’est un état de coordination équilibrée entre Ātmā, Indriya, et Manah.
31.

Sirodhara




Kāyacikitsā
Une forme spéciale de thérapie oléique, dont la caractéristique est de verser de l’huile / ghrta / babeurre médicinal sur le front en un filet continu. Elle est efficace pour soulager les troubles liés au Vata et les troubles mentaux dus au stress et à la tension. Sirodhara est bon pour améliorer la mémoire. Les autres effets du shirodhara sont un sommeil profond et un effet adoucissant sur l’esprit et le corps. Les plantes médicinales utilisées dans la préparation du dhara fluide déterminent l’efficacité de la thérapie. 
1. Takra
Dravyaguṇa
Il signifie le babeurre. C’est une préparation pharmaceutique préparée en barattant le yoghourt avec de l’eau et en y récoltant le beurre. Il est Madhura, Amla et Kaṣāya in Rasa et apéritif, léger pour la digestion et « Grāhī Ṁ, c.-à-d. qu’il facilite la digestion et l’absorption intestinale des sucs digestifs. Il est fréquemment prescrit dans le traitement de Grahaṇī (syndrome des intestins irritables) et la diarrhée non infectieuse.
2. Tamakaśvāsa
Kāyacikitsā
Le cinquième type de Śvāsa Roga (troubles respiratoires) caractérisé par des difficultés de la respiration, qui présente des paroxysmes et qui est aggravé par des facteurs mentaux et l’environnement. Lorsqu’il est accompagné de fièvre, il s’appelle Pratamaka Śvāsa et avec une prédominance Pitta, il s’appelle Saṁtamaka Śvāsa. Il peut aussi être lié à l’asthme bronchique et à la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) sur la base des signes et symptômes présents. C’est un Yāpya Roga, c.-à-d. une maladie palliative. Voir aussi Yāpya Roga.
3. Tamas
Maulika Siddhānta
Ce mot est dérivé de la racine « Tam Ṁ et représente l’obscurité, l’inertie et la lourdeur. Il est utilisé pour signifier Ajñāna (le manque de connaissance).
4. Tamo Guṇa
Kāyacikitsā
Une des trois qualités se rapportant au psyché. Il a mes qualités basiques de « Guruta Ṁ ou lourdeur et « Āvarṇaka Ṁ ou celui qui dissimule et représente les ténèbres mentales, la délusion, le manque de connaissance ou l’ignorance (Ajñāna). De par sa lourdeur, il réprime et contrôle Rajas et Satva. Il est associé à l’inertie ou Jad̂atā et l’opposé de Rajas.
5. Tanmātrā
Maulika Siddhānta
Précurseur de Sthūla Mahābhūta ou les cinq éléments essentiels. Ce sont Sūkṣma Mahābhūta qui représente la plus petite particule indivisible de matière et confère les propriétés physicochimiques spécifiques de Aṇu ou les atomes qui à leur tour se combinent pour former les molécules de toutes les formes de vie. Ce sont les éléments subtils formés par la permutation et la combinaison des trois attributs de Prakṛti - Satva, Rajas et Tamas. Ils s’associent en proportions définies pour former les cinq éléments fondamentaux ou Mahābhūta dû à une tendance inhérente à s’associer. Ce sont les cinq Tanmātrās nommément Pṛthvī, Jala, Tejas, Vāyu et Akāśa. 
6. Tāpa Sveda
Kāyacikitsā
Un type de sudation thermique sèche où la chaleur est appliquée à la partie affectée au moyen de compresses, de sable, de briques ou de plats chauffés, ou bien en frottant ensemble les paumes des mains, spécialement pour le enfants et sur les yeux.
7. Tarpaka Kapha
Śārīrakriyā
Un des cinq sous-types de Kapha. Il est situé dans la tête et nourrit, soutien et apaise le Mastiṣka ou le cerveau et Indriya ou les organes sensoriels en vertu de ses qualités Snehana. Il peut être relatif au fluide cérébro-spinal qui a aussi des fonctions similaires.
8. Teja
Maulika Siddhānta
Il signifie ce qui est luminescent, brillant et étincelant. C’est un des cinq éléments procréateurs et représente Pitta sous la forme du feu.
9. Tīkṣṇa
Dravyaguṇa
Signifie littéralement acéré et irritant. Une des vingt propriétés pharmacodynamiques de Dravya caractérisée par ses propriétés purificatrices et son action rapide. Il rend le corps léger, ne permet pas aux éléments structurels (Dhātu) de proliférer et peut produire une sensation de brûlure, l’inflammation et le suintement des fluides. Il est dérivé de Agni Mahābhūta ; par ex. Bhallataka (noix teintée). C’est l’opposé de Manda.
10. Tīkṣṇāgni
Śārīrakriyā / Kāya Cikitsa
Un type de Jaṭharāgni vicié ou le feu digestif qui est acéré, aggravé ou excité. Dans cet état il est sous l’influence du Pitta vicié et digère facilement les repas lourds et produit en peu de temps un appétit vorace. Si la nourriture n’est pas donnée à temps, il peut consommer les réserves du corps. Un tel Pitta produit une gorge sèche, un palais sec et une sensation de brûlure dans le corps.
11. Tridoṣa
Dravyaguṇa
Il désigne le goût amer. Un des six Rasas, il est dérivé de Vāyu et Ākāśa Mahābhūta. Il est Rukṣa (sec), Śīta (froid) et Laghu (léger) et pacifie Pitta et le Kapha Doṣa. C’est un appétant, un vermifuge, il étanche la soif et digère Āma. Un excès de consommation cause la destruction des constituants structurels qui sont riches en eau et en graisses comme Medā et Vasā (le tissu adipeux), Majjā (la moelle) et Lasikā (la lymphe).
12. Tridoṣa
Śārīrakriyā
Vāta, Pitta et Kapha. Les trois (Tri) humeurs du corps (Doṣa) sur lesquelles l’idéologie de l’Āyurveda est fondée. Ils forment les principes fondamentaux de la physiologie Āyurvedika sur laquelle le concept de la santé a été conçu. Dans un corps en bonne santé et un état équilibré ils nourrissent et soutiennent toutes les activités du corps et sont appelés « Dhātu Ṁ. Ils sont susceptibles de déséquilibre et de leur propre viciation et celle d’autres structures et la production de maladies dues à un régime alimentaire et un régime d’habitudes quotidiennes malsains et sont alors appelés « Doṣa Ṁ. Dans un état d’équilibre ces trois facteurs fondamentaux maintiennent l’intégrité du corps humain.
13. Triguṇa
Śārīrakriyā
Les trois humeurs mentales ou composants psychiques. Ce sont les Satva, Rajas et Tamas. Dans un état d’équilibre ils maintiennent une bonne acuité mentale. Parmi eux, Satva particulièrement est plus considéré comme un Guṇa que comme un Doṣa, responsable de la connaissance, la paix mentale et la clarté. Rajas et Tamas sont susceptibles de déséquilibre et amènent l’émergence du désir, de l’engouement, la colère, la gourmandise, l’arrogance, la peur et le manque de connaissance.
14. Tṛṣṇā
Kāyacikitsā
Littéralement, il signifie soif. La soif excessive et inextinguible est décrit comme une maladie sous les maladies Pitta Nānātmaja.  
1. Udāna Vāyu
Śārīrakriyā
Un des sous-types du Vāta Doṣa. Littéralement ce mot signifie respirer vers le haut. Il est situé dans le Kaṇṭha c.-à-d. la poitrine et le cou et gouverne Bala (la force), Varṇa (le teint), Smṛti (la mémoire) et plus particulièrement Bhāṣaṇa (la parole verbale).
2. Udaka Vaha
Śārīrakriyā
Un des types de Srotas ou voies de transport. Littéralement Udaka signifie Jala ou l’eau et ici il représente les voies qui transportent les substances liquides, spécialement la lymphe. Ils sont deux, venant de Tālu (le palais) et Kloma (laryngo-trachée). Leur viciation cause le dessèchement des lèvres et de la langue, une gorge sèche et une soif inextinguible. Si ils sont blessés cela peut causer la mort instantanée. Voir aussi Tṛṣṇā.
3.

Udvartana




Kāyacikitsā
Un type de massage sec effectué comme un Abhyaṅga mais avec un medium sec, c.-à-d. des poudres ou des pâtes de plantes au lieu de l’huile. Il réduit Kapha et Medā et purifie la peau et la rend douce. Les massages secs aident à améliorer la circulation de surface et les contours du corps.
4. Upadhātu
« Kriyāśārīra/ Rasaśāstra Ṁ
Unités structurelles subsidiaires ou secondaires qui sont les produits dérivés de Prasāda (la forme pure) du Dhātu. Leur fonction principale est de soutenir le corps. Ils ne subissent pas de transformation et ne nourrissent pas le corps comme leurs précurseurs (Dhātu). Ils sont sept à savoir Stanya et Ārtava (dérivés de Rasa Dhātu) ; Kaṇḍarā et Sira (Rakta) ; six couches dermiques et Vasā (Māṁsa) ; Snāyu (Medā). 2. Dans le Rasaśāstra, il désigne les minéraux secondaires. Voir Annexe- 2
5.

Upanāha Sveda



Kāyacikitsā
Un type de fomentation où une application de chaleur est faite avec un cataplasme ou des pâtes et des plâtres. Un médicament sec ou humide peut être utilisé selon les besoins.
6. Uparasa
Rasaśāstra
Les sept minéraux secondaires mineurs à savoir Gandhaka (le souffre), Gairika (l’ocre rouge), Kāsīsa (sulfate de fer), Sphatika (l’alun), Haritāla (l’orpiment), Manaḥśilā (le réalgar), Añjana (la galène) et Kaṁkuṣṭha (exsudat de Garcinia morella). Voir Annexe- 2
7. Upaśaya
Kāyacikitsā
Il signifie littéralement ce qui est « éventuellement sain Ṁ. En Āyurveda, il signifie le test thérapeutique et c’est l’un des cinq outils de diagnostic du Nidāna Pañcaka employé pour un diagnostic différentiel entre « Gūd̂haliṅga Vyādhi Ṁ ou les maladies dont les signes et les symptômes se ressemblent de près. Le diagnostic différentiel est fait sur la base de l’effet bénéfique du régime alimentaire, des habitudes quotidiennes et du médicament, qui peut être antagoniste ou synergique (anti-cause, anti-maladie ou anti-cause et maladie) chez un malade ou qui peut apparaître comme agissant contre mais ne l’est pas en réalité (Viparītārthakārī ou effet contraire). Il est correctement appelé « Sātmya Ṁ ou ce qui est convenable pour le corps, sur la base des effets bénéfiques dérivés. Dix-huit types de « Upaśaya Ṁ sont décrits en Āyurveda.
8. Upastambha
Kāyacikitsā
Ce terme signifie littéralement « les sous piliers Ṁ. Comme les piliers (Tridoṣa) soutiennent la structure principale ou le corps, les sous piliers agissent en conjonction avec eux pour maintenir l’intégrité du corps. Dans la philosophie Āyurvedic ils sont au nombre de trois : le Āhāra, Svpana ou Nidra et Brahmacarya, signifiant respectivement la nourriture consommée, le sommeil et la maîtrise de soi avec un usage intelligent de l’énergie sexuelle. Ahara tient la première place puisque nous sommes ce que nous mangeons et la nourriture est obligatoire pour la survie du corps. La croissance corporelle et spirituelle d’une personne est entièrement déterminée par ce seul facteur. En second vient Nidra. Quand Mana et Indriyas sont fatigués, le sommeil est naturellement induit pour stocker l’énergie et raviver le corps. Si bien qu’il forme aussi un important pilier pour maintenir le corps. En dernier est Brahmacarya qui plus que l’abstinence dénote ici la maîtrise de soi et des sens. Collectivement ces trois facteurs agissent comme les sous piliers qui maintiennent l’intégrité du corps humain et sont bénéfiques pour la croissance spirituelle d’un individu.
9. Upayoga Saṁsthā
Kāyacikitsā
Les techniques correctes pour pratiquer ou exécuter les instructions. Celles-ci sont décrites dans le contexte du « Āhāravidhi Viśeṣāyatana Ṁ ou les conseils pratiques pour consommer un régime alimentaire sain.
10. Uṣṇa
Dravyaguṇa
Il signifie littéralement brûlant ou chaud. Une des vingt propriétés pharmaco- dynamiques de Dravya. Il est dérivé de Agni Mahābhūta qui accroît la chaleur corporelle et cause Svedana. Il a une action stimulante sur le système digestif et augmente l’appétit et facilite la digestion de Āma ; par ex. Citraka. Physiquement il peut être senti par le sens du toucher c.-à-d. la peau. 
11. Utsādana
ŚalyaTaṁtra
La trente-cinquième des soixante méthodes pour traiter un Vraṇa. Il désigne l’application de pommades qui stimulent la croissance des tissus et l’élévation de la surface sur une plaie sèche avec des bords creusés et moins de tissu conjonctif.
12. Uttamāṅga
Śālākya / ŚalyaTaṁtra
Uttama' désigne le meilleur et 'Aṅga' désigne une partie. En Āyurveda il désigne la tête qui est le siège de Mana et des autres Indriyas et il est donc la meilleure de toutes les autres parties du corps.
13. Uttara Basti
Kāyacikitsā
Un des types de Basti dans lequel le lavement thérapeutique avec des liquides médicinaux est donné dans l’urètre chez les hommes et l’urètre ou le vagin chez les femmes. Le mot « Uttara Ṁ a deux significations : « le supérieur Ṁ et « celui qui suit Ṁ. C’est pourquoi certains le considèrent comme le Basti qui est donné via l’orifice supérieur et d’autres comme le Basti qui est donné à la suite de Āsthāpana et Anuvāsana Basti. 
1. Vaidya
Kāyacikitsā
Le terme Saṁskṛta pour un médecin. En Āyurveda, un médecin qualifié est celui qui a des connaissances théoriques adéquates, l’expérience pratique et l’habileté, et la pureté du corps, de l’esprit et de la parole. Six qualités d’un bon Vaidya sont décrites à savoir Vidyā (clarté des connaissances), Vitarka (une approche rationnelle et critique) ; Vijñāna (de vastes connaissances) ; Smṛti (une bonne mémoire) ; Tatpartā (dévouement à la profession) ; et Kriyā (constamment s’améliorer pratiquement). Un tel médecin est appelé Prāṇābhisara ou celui qui ramène un mourant à la vie.
2. Vamana
Kāyacikitsā
C’est le vomissement thérapeutique ou le vomissement induit chez une personne pour une bio-purification ou le traitement d’un désordre. Le premier dans la série du Pañcakarma, il peut être effectué à la suite d’autres procédures ou bien seul. Vamana Karma agit jusqu’au niveau de Amasaya, c.-à-d. le siège du Kapha Doṣa (l’estomac et la première partie de l’intestin grêle) et élimine le Doṣa accumulé. Il est décrit comme le meilleur traitement pour un Kapha vicié. Un Vamana adéquat est Pittānta c.-à-d. celui qui se termine par un vomissement bilieux. L’agent appliqué pour induire le vomissement s’appelle « Vamaka Dravya Ṁ, dans lequel Madanaphala (Randia spinosa) est le meilleur.
3. Vāmana Kāyacikitsā
Vāmana était une des réincarnations du dieu hindou Viṣṇu. Ce terme signifie un nain. C’est un des Vāta Nānātmaja Vikāra (un trouble venant du Vāta Doṣa seul). Quand vicié, Vāta peut provoquer le gigantisme ou une croissance chétive. Vāta gouverne toutes les fonctions nerveuses et quand vicié, cette condition peut en résulter, due au déséquilibre endocrinien au niveau de l’hypophyse ou de l’hypothalamus.
4. Vājīkaraṇa
Kāyacikitsā
La huitième branche de Aṣṭāṅga Āyurveda qui traite de la spermologie et l’étude des aphrodisiaques. Le but de cette branche est la production d’un Śukra ou sperme de bonne qualité qui à son tour produira une meilleure progéniture. Il étudie le traitement de Alpa (oligospermie), Duṣṭa (vicié par un Dosa) Kṣīṇa (un sperme faible) et Śuṣka (un sperme asséché ou aspermie) Vīrya (le sperme), ainsi que des méthodes et médicament pour son Puṣṭi (nourriture), Śodhana (purification), Vṛddhī (augmentation qualitative et quantitative) et Utpatti (origine).
5.

Varti



ŚalyaTaṁtra
Un suppositoire. Remèdes médicinaux en forme de doigt pour introduction à des sites spécifiques pour une action locale, comme le rectum, le vagin, les yeux etc. 
6. Vasti
Kāyacikitsā
Voir Basti.
7. Vāta
Kāyacikitsā
Une des trois humeurs présentes dans le corps humain, selon les principes ayurvédiques. Le suprême composant fonctionnel du corps humain venant de Ākāśa et Vāyu Mahābhūta qui est principalement Rājasika. Ce terme est dérivé de la racine « Vā Gati Gandhanyo Ṁ qui veut dire mouvement ou induire, infuser, distinguer et devenir conscient de ou éclairer et l’effort. L’enthousiasme, l’inspiration et l’expiration, les actions volontaires comme parler et marcher, la circulation de Rakta et des ingrédients nutritifs dans tout le corps et l’élimination des résidus du corps sont les fonctions naturelles de Vāta. Parmi les trois Doṣa, Vāta est le plus puissant et il contrôle le fonctionnement de Pitta et Kapha.
8. Vāta Vyādh
Vyādhi
Les quatre-vingts maladies causées par la viciation de Vāta Doṣa uniquement. Aussi appelé le Vāta -Nānātmaja Vikāra. La plupart des troubles résultent du déséquilibre entre les trois Doṣa mais dans ces troubles, seul le Vāta Doṣa est vicié. Par ex. Urustambha, Bādhirya, Nakhabheda, Vipādikā etc.
9. Vāyu
Kāyacikitsā
Voir Vāta
10. Veda
Kāyacikitsā
Ce terme signifie l’acquisition de connaissances ou science. L’Āyurveda (Āyuḥ + Veda) est la connaissance complète de la science de la longévité et il est dérivé de l’Atharvaveda, le quatrième Veda. Voir aussi Āyuḥ.
11. Vidāhī
Dravyaguṇa
Il signifie ce qui chauffe, ce qui brûle, acide et qui cause l’inflammation. Une des propriétés pharmacodynamiques de Dravya. Ces substances causent de brûlures d’estomac et de l’acidité gastrique avec une mauvaise digestion.
12. Vīrya
Dravyaguṇa
Il désigne la puissance. C’est le pouvoir ou la capacité d’un médicament à produire un effet sur la base de Dravya dans son ensemble ou certaines de ses propriétés pharmacodynamiques. On peut considérer qu’en vertu de son principe actif, une substance produit un effet et cette capacité d’un principe actif est « Vīrya Ṁ. Deux, huit et quinze types de Vīrya ont été décrits par divers savants, mais deux types, à savoir Uṣṇa (chaud) et Śita (froid) sont communs.
13. Vikāsī
Dravyaguṇa
Une des propriétés pharmacodynamiques de Dravya grâce à laquelle il aspire et enlève la vitalité ou la force de Dhātu (la structure du corps) et relâche les articulations ; qui cause la dépression et le relâchement ; par ex. Kramuka (Areca catechu) et Kodrava (Paspalum scrobiculatum)
14. Vikṛti
Kāyacikitsā/ Maulika Siddhānta
Il signifie un état de déséquilibre ou de déficience ou un excès hors d’un niveau normal. C’est juste l’opposé de Prakṛti. Le déséquilibre du Dhātu est une anomalie, ou Vikāra et le processus par lequel cet état se développe est Vikṛti. Dans Maulika Siddhānta, il désigne les seize produits qui proviennent d’Avyakta et de Mahāna. Voir aussi Prakṛti.
15. Vikṛti Viṣama Samavāya
Kāyacikitsā
Une combinaison anormale ou irrégulière survenant à cause d’une combinaison de particules, de molécules qui mutuellement ne sont pas pareil. Le résultat net de telles combinaisons est les variations et l’émergence de nouvelles propriétés qui ne sont pas similaires aux molécules combinées. Par exemple, l’effet toxique du miel et du Ghṛta quand combinés en quantités égales, alors que dans d’autres proportions ils ont une action synergique.
16. Vilepi
Bhaiṣajya Kalpanā
Un épais gruau de riz. Un des Pathya Kalpanās préparé en faisant bouillir du riz concassé avec quatre parts d’eau, jusqu’à ce que les particules de riz soient ramollies. La consistance de Vilepi est épaisse et il doit contenir moins d’eau et plus de « Siktha Ṁ ou particules de riz.
17. Vimlāpana
ŚalyaTaṁtra
Une méthode pour dissoudre les lésions inflammatoires. La sixième de soixante mesures pour le traitement d’un Vraṇa (une plaie). Il signifie littéralement l’application d’une légère pression du doigt, du pouce ou d’un morceau de bambou sur une enflure enflammée qui est dure et modérément sensible.
18. Vipāka
Dravyaguṇa
« Vi Ṁ signifie spécifique et « PACA Ṁ signifie digestion. Ce terme signifie littéralement le métabolisme et en Āyurveda, il dénote l’action des matières ingérées à la fin des trois stades du processus digestif et de l’assimilation. La digestion est la biotransformation des substances en respect de la forme ainsi que du Rasa ; et Vipāka est ce type de digestion qui peut être pris comme la transformation des matières ingérées en une substance différente avec un Rasa différent. Trois et deux types de Vipāka sont avancés sur la base du « Rasa Paka Ṁ (transformation en Rasas) et du Bhūtāgnipāka (transformation en propriétés de Bhūtā) comme Madhura (sucré), Amla (acide), Kaṭu (amer) Vipākas et Guru (lourd) et Laghu (léger) Vipāka.
19. Virecana
Kāyacikitsā
Seconde des cinq procédures Pañcakarma. C’est la thérapie pour pacifier Pitta
20. Viṣa
Dravyaguṇa
Ce terme signifie littéralement une substance vénéneuse. Toute substance dans les aliments ou l’environnement qui est capable de réduire les Ojas ou la force vitale du corps s’appelle un Viṣa car un tel Dravya a des propriétés pharmacodynamiques exactement antagonistes de celles de ces Ojas. Ce sont Laghu (léger), Rukṣa (sec / non onctueux), Āśu (agit rapidement), Viśada (clair) Vyavāyi (rapidement absorbé), Tīkṣṇa (acéré / irritant), Vikāsī (causant la dépression et le relâchement), Sūkṣma (pénétrant / fin), Uṣṇa (chaud), et Avyakta Rasa (celui qui n’a pas un Rasa spécifique). Les autres incluent Chedana (qui rend insaturé / purifiant), Madakārī (intoxiquant), Āgneya (chaud et brûlure), Jīvitahara (fatal) et Yogavāhī (qui potentialise / synergique). Voir aussi Ojas. 
21. Viśada
Dravyaguṇa
Une des vingt propriétés pharmacologiques représentant la « clarté Ṁ. Il est décrit comme étant la propriété qui enlève la viscosité de Dravya et le rend clair. Il provient de Pṛthvī, Vāyu, Teja et Ākāśa Mahābhūta.
22. Viṣamāgni
Kāyacikitsā / Kriyāśārīra
Un état déséquilibré de Jaṭharāgni survenant à cause du Vāta vicié. Viṣama signifie irrégulier et dans cet état Agni est irrégulier et intermittent si bien que parfois la digestion est convenable et d’autres fois, la nourriture reste non digérée et produit une distension de l’abdomen, des spasmes, la constipation ou des selles liquides.
23. Visra
Dravyaguṇa
Le mot décrit l’odeur de la viande crue et c’est une des propriétés naturelles du Pitta Doṣa.
24. Visrāvaṇa
ŚalyaTaṁtra
Ce terme signifie littéralement « permettre de couler Ṁ. La neuvième des soixante procédures avancées pour traiter un Vraṇa (une plaie), il signifie la saignée. Prescrit dans les cas de plaie enflammée et oedémateuse (Śothayukta Vraṇa). Il est accompli par de multiples piqûres, l’application de sangsues et la phlébotomie etc.
25. Vṛṁhaṇa
Kāyacikitsā
Il signifie « nourrir Ṁ ou l’augmentation de la masse. C’est une des six mesures thérapeutique de base et survient à cause de « Guruta Ṁ ou la vertu de la lourdeur dans Dravya. Les aliments qui sont lourds à digérer, huileux (Snigdha), sucrés (Madhura) ou de tempérament froid (Śīta) ont une valeur calorifique élevée et donc anaboliques si bien qu’elles augmentent la masse des tissus. Ce type de traitement était préconisé chez un Kṛśa (patient cachectique). Anuvāsana Basti a un effet similaire.  
26. Vṛṣya
Kāyacikitsā
Représente ce qui nourrit. Les médicaments, les régimes alimentaires et les régimes d’habitudes quotidiennes qui sont nourrissants et avantagent la virilité sont Vṛṣya c.-à-d. bénéfiques pour Vājīkaraṇa. Par ex. les graines de Konch (Mucuna prurita)
27. Vyādhi
Kāyacikitsā
Il signifie « état maladif Ṁ. Il est défini comme l’état où le corps et l’esprit doivent supporter la douleur et la souffrance ou un état qui s’avère être une source de tourment ou de douleur pour la personne. Il est décrit en utilisant divers synonymes comme Āmaya (provenant de Āma), Gada (provenant de multiples causes), Ātaṁka (tourmenteur), Yakṣmā (un syndrome ou un symptôme complexe, par ex. Rājayakṣmā), Jvara (élève la température du corps et tourmente le psyché), Vikāra (Vikṛti ou un état de déséquilibre fonctionnel), Roga (ce qui produit Ruja ou la douleur), Pāpmā (une conséquence des péchés), Dukha (la souffrance) et Abādha (borne l’esprit et le corps).
28. Vyādhisaṅkara
Kāyacikitsā
Il signifie l’existence de plus d’une maladie
29. Vyānavāyu
Kriyāśārīra
Un des cinq sous-types de Vāta Doṣa. Il est dispersé dans tout le corps et contrôle tous les mouvements volontaires et involontaires et gouverne la circulation. Le Rasa Dhātu (le plasma) est continuellement circulé à travers le corps propulsé par Vyāna Vāyu et ainsi il nourrit le corps entier.
30. Vyavāyī
Dravyaguṇa
Une substance qui est rapidement absorbée. Une des actions phamacodynamiques d’un médicament. Un médicament qui est diffusé en premier dans le corps et ensuite passe par la digestion est Vyavāyī, par ex. Bhāṅga ou Cannabis sativa et Ahiphena (exsudat de Papaver somniferum).
1

Vyavāyī



Kāyacikitsā / Kriyāśārīra
Le terme Saṁskṛta pour le foie. Un des cinquante-six Pratyaṅga ou organes du corps. Considéré en Āyurveda comme un des principaux organes c.-à-d. Koṣṭhāṅga. À part d’être décrit comme l’organe principal de la digestion et du métabolisme, contrôlant le feu digestif (Agni), il est aussi spécifiquement mentionné comme le siège / le réceptacle du sang (Raktāśaya). Avec Plīha, il est considéré comme le site du Raṁjaka Pitta, la forme de Pitta responsable de la conversion du Rasa en Rakta. Situé sur le côté droit de l’abdomen, son hypertrophie (Yakṛta Vṛddhi) est également classée comme l’une des huit affections abdominales mortelles (Udara Roga).
2 Yakṛta
Maulika Siddhānta
Yama sont les à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ sociaux ou les codes de conduite qui doivent être suivis dans la société. ils ont été prescrits par Pātañjali et les autres Hatha Yogīs dans le Aṣṭāṅga Yoga. Ce sont Ahimsa (la non violence ou ne pas occasionner de blessure), Satya (la véracité), Asteya (ne pas voler), Brahmacarya (le célibat) et 'Aparigraha (ne pas accumuler les choses).
3

Yaṁtra



Rasaśāstra/ Śalya/ Śālākya
Il signifie un équipement ou un appareil. 1. Dans le Rasaśāstra, il désigne les équipements utilisés pour extraire, purifier, contrôler et potentialiser Pārada et le rendre propre à la consommation et achever la transmutation ou la transformation des métaux en or. 2. Dans Śalya et Śālākya Taṁtra, il désigne les instruments chirurgicaux utilisés dans diverses procédures. Voir Annexe-1
4 Yāpya Roga
Kāyacikitsā
Littéralement, signifie un traitement qui soulage ou adoucit les symptômes de la maladie mais n’offre pas de cure. Une maladie palliative est celle qui n’est pas complètement guérissable, se manifeste par paroxysmes et dans un état aigu ou aggravé, ses signes et symptômes peuvent être apaisés avec l’usage de Upaśaya. Les maladies de ce type sont supposées avoir une affinité à vie et affligent la personne à différent intervalles ou quand aggravée par un régime alimentaire ou des habitudes quotidiennes incorrects.
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Yoga



Maulika Siddhānta
Ce terme est dérivé de la racine « Yuj Ṁ et il signifie littéralement un lien, ajouter ou joindre. Le yoga est une méthode d’autoréalisation et l’association de l’âme avec l’âme suprême ou Paramātmā. C’est un des six systèmes de la philosophie théiste de l’Inde, aussi appelée Darśana. C’est une science pratique et spirituelle. Des références se trouvent dans les Vedās, les Purāṇas et d’autres textes traditionnels de l’Inde. Maharṣi Pātañjali a compilé diverses références sur le yoga et les a codifiées de façon systématique sous la forme de Yoga Sūtrās. Selon lui le yoga est un moyen de modification des activités ou des afflictions mentales (Yogaścittavṛtti Nirodha). Il y a huit branches du yoga appelées Aṣṭāṅga Yoga 1.Yama (les « à faire Ṁ et « ne pas faire Ṁ sociaux), 2. Niyama (les « à faire Ṁ et « à ne pas faire Ṁ personnels), 3. Āsana (les postures psychophysiques), 4. Prāṇāyāma (la régulation de la respiration), 5. Pratyāhāra (le retrait des sens), 6. Dhāraṇa (la concentration), 7. Dhyāna (la méditation), 8. Samādhi (la culmination ou l’unification de l’âme individuelle avec l’âme universelle ou s’établir avec la conscience universelle). 
6. Yogavāhī
Dravyaguṇa
Un médicament ou le véhicule d’un médicament qui apporte et accentue les effets du médicament original auquel il est ajouté sans subir un changement de propriétés naturelles. Ces médicaments sont employé comme adjuvants ou véhicules des remèdes ou comme Anupāna à cause de leur Sūkṣma, Vyavāyī et Vikāsī Guṇa.
7. Yukti
Kāyacikitsā
Il signifie la « logique Ṁ ou « une technique planifiée Ṁ. Un argument devient une inférence quand il est soutenu par une approche rationnelle et cette approche rationnelle est Yukti. Il est inclus comme une des méthodes d’investigation. En Āyurveda, il est décrit comme la planification de la thérapie avec mûre considération du corps, des Doṣa et des Dūṣya (le viciateur et le vicié) etc. Dans Kāyacikitsā, il désigne la compréhension et visualisation des entités qui se combinent d’infinies façons pour produire un état maladif et la planification d’une thérapie convenable pour son élimination.
8. Yoga Basti
Kāyacikitsā
Huit jours de régime d’habitudes quotidiennes du traitement Basti consistant en cinq Anuvāsana et trois Āsthāpana Basti dans le ratio de 1:3:3:1, avec un Anuvāsana au début et à la fin et Anuvāsana alternant avec Āsthāpana entre. Il pacifie le Vāta vicié.
9. Yuktikṛta Bala
Kāyacikitsā
Un des trois types de Śārīrika Bala ou le pouvoir naturel de la résistance. Il désigne l’augmentation de la résistance du corps contre la maladie au moyen d’un bonne nutrition, d’exercices, de traitements restaurateurs et du Rasāyana et en observant les bons codes de conduite qui renforcent la personne spirituellement.
10. Yuktivyāpāśraya Cikitsā
Kāyacikitsā
Il signifie littéralement « une thérapie planifiée Ṁ. Il signifie la planification d’une thérapie, du régime alimentaire, des médicaments et du mode de vie avec mûre considération du corps, des Doṣa et des Dūṣya (le viciateur et le vicié) etc. Voir aussi Yukti.
11. Yūṣa
Bhaiṣajya Kalpanā
Le potage préparé d'impulsions, particulièrement des lentilles, dans la proportion de 1:16 avec des liquides d'eau ou traités avec des médicaments, avec des agents d'arôme et le beurre clarifié (Kṛtayūṣa) ou sans agents d'arôme (Akṛtayūṣa). Les Légumes et la viande peuvent être ajoutés, mais n’est pas ajouté le riz. Sa cohérence (consistance) est réglable.